L’exposition Tuwaiq Sculpture en Arabie saoudite ouvre les portes de l’art et des échanges culturels

La sculptrice saoudienne Lamia Moraiched. (Tuwaiq Sculpture)
La sculptrice saoudienne Lamia Moraiched. (Tuwaiq Sculpture)
La sculptrice iranienne Sahar Khalaji. (Tuwaiq Sculpture)
La sculptrice iranienne Sahar Khalaji. (Tuwaiq Sculpture)
Le sculpteur égyptien Ahmed Karaly. (Tuwaiq Sculpture)
Le sculpteur égyptien Ahmed Karaly. (Tuwaiq Sculpture)
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Publié le Jeudi 15 février 2024

L’exposition Tuwaiq Sculpture en Arabie saoudite ouvre les portes de l’art et des échanges culturels

  • Plus de sept cents candidatures en provenance de quatre-vingt-quatre pays ont été déposées dans le cadre du programme – un nombre jamais atteint
  • Après une sélection minutieuse par le jury, trente artistes ont été sélectionnés

RIYAD: Au cours du mois dernier, trente artistes originaires de vingt pays ont sculpté leurs œuvres dans la pierre brute. Le symposium annuel Tuwaiq Sculpture a ouvert ses portes au public, exposant les œuvres de ces artistes jusqu’au 24 février, au nord de Roshn Front.

Sous le thème «Dimensions du mouvement», chaque artiste a exploré, à sa manière, les progrès et l’expansion dont il a été témoin à travers le Royaume, en particulier à Riyad. Le symposium est dirigé par le conservateur en chef, Marek Wolynski, et le conservateur associé, Fahad al-Jebreen.

M. Wolynski déclare, dans un entretien accordé à Arab News: «L’exposition rend hommage à la manière dont la société peut se développer et intégrer le progrès dans la vie quotidienne. J’espère que cela permettra de saisir un instant dans le temps et servira de point de repère pour les générations à venir.»

Une fois les sculptures installées dans les espaces publics de la capitale du Royaume, il espère qu’elles refléteront l’optimisme, la passion et le dynamisme de la société saoudienne.

Les trente artistes ont non seulement sculpté le granit brut pour en faire des œuvres grand format, mais ils ont également partagé des petits déjeuners et des dîners, participé à des échanges culturels et à des excursions dominicales, démontrant ainsi que l’objectif de Tuwaiq est de forger une collaboration entre les communautés d’artistes du monde entier.

«Il ne s’agit pas seulement de la production de sculptures, mais surtout de l’échange de connaissances et de compétences entre les artistes eux-mêmes», déclare Marek Wolynski.

Plus de sept cents candidatures en provenance de quatre-vingt-quatre pays ont été déposées dans le cadre du programme – un nombre jamais atteint. Après une sélection minutieuse par le jury, trente artistes ont été sélectionnés. Ils sont originaires d’Arabie saoudite, de Chine, d’Inde, d’Iran, du monde arabe, d’Europe et d’Amérique du Sud, notamment du Chili, de l’Équateur, du Mexique et du Canada, entre autres.

 

L’artiste espagnol Jordi Raga a développé des méthodologies qui combinent des techniques constructives et soustractives, en utilisant les technologies manuelles et numériques. L’œuvre servira de cadran solaire lors du solstice d’été.

 

Influencé par les notions de progrès et d’évolution, M. Raga a placé deux des villes les plus dynamiques d’Arabie saoudite, Riyad et La Mecque, au centre de son œuvre intitulée The Spark («L’Étincelle»), qui combine des technologies manuelles et numériques. À l’aide d’un logiciel 3D, il a anticipé une ombre pointant de Riyad à La Mecque le 21 juin, reflétant l’importance de la volonté et de l’espoir en tant que moteur de progrès et d’évolution.

 

«Cette étincelle est le début d’une réaction en chaîne. Ainsi, tout progrès peut créer une révolution… je crois que l’art est également un catalyseur», déclare Jordi Raga à Arab News.

 

La pratique de l’artiste espagnol soutient aussi la durabilité. À Tuwaiq, il a tenu à générer une expérience spatiale avec un minimum de matériaux et de déchets.

 

Le groupe comprend dix artistes saoudiens, dont la moitié sont des femmes. Extension, l’œuvre de l’artiste Azhar Saeed, tourne autour de la multitude d’exploits pionniers dans divers domaines au sein du Royaume.

 

«L’œuvre symbolise le prolongement des efforts passés, depuis la fondation du Royaume jusqu’à aujourd’hui. Le pays connaît la plus grande renaissance de la construction dans le monde arabe moderne. C’est pour cette raison que nous, Saoudiens, travaillons rapidement et avec audace pour accompagner ce changement», déclare-t-elle à Arab News.

Les cinq pièces de pierre, inspirées de la forme géométrique des nids d’abeilles, sont un clin d’œil à la composante essentielle de la coopération entre les différents projets de l’initiative Vision 2030 du Royaume.

La sculpture de l’artiste saoudienne Lamia Moraiched se compose de colonnes horizontales reposant sur des morceaux de pierre à la texture naturelle. L’œuvre évoque un sentiment de fermeté et de solidité, même en mouvement.

«Le symposium n’avait pas seulement pour but de contribuer à une œuvre, mais c’était également une expérience culturelle mondiale. Nous avons créé des amitiés, échangé des connaissances, partagé des cultures et découvert le patrimoine sculptural d’autres pays», déclare-t-elle à Arab News.

Le programme comprend également une mobilisation du public à travers des ateliers permanents, des tables rondes, des master class et des visites d’universités et d’écoles. Il a été conçu pour «permettre à la communauté de s’approprier la transformation à différents niveaux», soutient M. Wolynski.

«C’est très important, surtout pour que les enfants aient différentes idées sur ce qu’ils pourraient faire à l’avenir. S’ils voient de l’art, ils peuvent peut-être penser à devenir des créateurs dans plusieurs domaines. C’est donc déjà un catalyseur», note M. Raga.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com