Le Programme historique de Djeddah dévoile les joyaux cachés d’Al-Balad

Le Programme historique de Djeddah, en collaboration avec la Commission du patrimoine, veille à ce que les ressources archéologiques soient documentées, enregistrées et préservées. (Photo AN/Hashim Nadeem)
Le Programme historique de Djeddah, en collaboration avec la Commission du patrimoine, veille à ce que les ressources archéologiques soient documentées, enregistrées et préservées. (Photo AN/Hashim Nadeem)
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Publié le Mardi 06 février 2024

Le Programme historique de Djeddah dévoile les joyaux cachés d’Al-Balad

  • Les objets, qui remontent aux Ier et IIe siècles du calendrier hégirien, mettent en lumière le patrimoine si riche de Djeddah
  • Selon Dania Baeisa, ingénieure principale du projet, déclare à Arab News: «Les découvertes faites sur le site d’Al-Chouna sont des fragments d’objets qui racontent l’Histoire de ce site»

DJEDDAH: Le Programme historique de Djeddah, en collaboration avec la Commission du patrimoine, a fait une annonce très importante concernant la découverte de quelque vingt-cinq mille vestiges d’objets dans quatre sites historiques.

Les objets, qui remontent aux Ier et IIe siècles du calendrier hégirien (ou calendrier islamique), mettent en lumière le patrimoine si riche de Djeddah, ainsi que son importance dans le contexte plus large du commerce, de l’architecture et des échanges culturels.

Cette annonce s’inscrit dans le cadre du projet archéologique supervisé par le Programme historique de Djeddah, qui comprend des sites comme la mosquée Othmane ben Affane, le site d’Al-Chouna, des parties de la tranchée orientale et le mur nord.

La mosquée Othmane ben Affane, considérée comme l’une des plus anciennes de Djeddah, a dévoilé des objets datant des IXe et Xe siècles.

Otto Bagi, gestionnaire principal du projet à la mosquée, explique que l’importance du site est confirmée par le désalignement avec la Kaaba et la découverte d’un pilier octogonal datant du XIXe siècle. Ces résultats renforcent la conviction de l’importance de cette mosquée.

Le Programme historique de Djeddah, en collaboration avec la Commission du patrimoine, veille à ce que les ressources archéologiques soient documentées, enregistrées et préservées (Photo, SPA).

M. Bagi confie à Arab News les secrets de la mosquée Othmane ben Affane.

Il déclare: «Pourquoi pouvons-nous affirmer que cette mosquée est en effet l’une des plus anciennes, voire la plus ancienne qui existe? Selon la tradition locale, elle est considérée comme telle.»

«Nous avons commencé notre travail ici il y a trois ans et certains indices montrent que cette tradition locale pourrait bien être vraie. Il existe des preuves archéologiques qui soutiennent l’affirmation selon laquelle cette mosquée remonterait aux IXe et Xe siècles.»

Le Programme historique de Djeddah, en collaboration avec la Commission du patrimoine, veille à ce que les ressources archéologiques soient documentées, enregistrées et préservées (Photo, SPA).

«Au-delà de la raison initiale que j’ai évoquée, soit le désalignement de la mosquée avec la Kaaba, il y a un autre facteur important à prendre en considération. Lors des fouilles, un pilier a été découvert dans la couche centrale datant du XIXe siècle. En creusant plus profondément, jusqu’aux couches de fondation, nous avons fait une découverte particulière: la base du pilier n’était pas ronde, mais de forme octogonale. Des fouilles plus poussées ont révélé la base octogonale du pilier, située à près de trois à quatre mètres sous la surface. Ces preuves, associées à d’autres découvertes, renforcent notre conviction quant à l’importance historique de la mosquée.»

Dania Baeisa, ingénieure principale du projet, déclare à Arab News: «Les découvertes faites sur le site d’Al-Chouna sont des fragments d’objets qui racontent l’Histoire de ce site et de son rôle en tant que centre de commerce mondial. La superficie d’Al-Chouna est de près de 5 000 m2

Cette annonce fait suite aux efforts déployés dans le cadre du projet pour restaurer la ville historique de Djeddah. Ce projet, initié par le prince héritier, Mohammed ben Salmane, vise à préserver les monuments nationaux, à mettre en valeur les sites d’importance historique, à renforcer la richesse de Djeddah en tant que centre culturel et à atteindre les objectifs de l’initiative Vision 2030 pour la préservation des sites archéologiques.

Dr Laurence Hapiot, directrice du département d’archéologie au sein du Programme historique de Djeddah. (Photo AN/Hashim Nadeem)

Le site d’Al-Chouna, dont l’Histoire remonte au XIIIe siècle, offre un aperçu unique du passé de Djeddah.

Dr Laurence Hapiot, directrice du département d’archéologie au sein du programme historique de Djeddah, évoque la préservation des vestiges antiques au milieu de la ville moderne. Elle indique que le site, avec ses quatre mètres de dénivelé, comprend des poteries, des ossements d’animaux, des coquillages et même des boulets de canon, mettant en valeur ses diverses fonctions historiques.

Concernant Al-Chouna, Dr Hapiot déclare à Arab News: «Ce que vous voyez ici, c’est l’arrière de la tour et une entrée que nous avons dévoilée en détruisant certaines boutiques modernes en béton qui se trouvaient ici. C’est étonnant, car malgré la vie trépidante à Djeddah et des siècles de développement, ce quartier a été préservé, avec des boutiques modernes construites tout autour, protégeant ainsi ces vestiges historiques. Il s’agit donc d’un site très important, avec quatre mètres de dénivelé au cœur d’une ville si animée.»

Le Programme historique de Djeddah, en collaboration avec la Commission du patrimoine, veille à ce que les ressources archéologiques soient documentées, enregistrées et préservées (Photo, SPA).

Dr Hapiot ajoute: «Sur ce site, nous avons découvert énormément de matériaux, principalement des chaises en terre, mais aussi quelques os d’animaux, des coquillages, des fragments de métal ou de verre, en plus de diverses petites trouvailles. Étonnamment, nous avons également trouvé des boulets de canon en métal et un boulet en pierre.»

«Il est exceptionnellement rare de trouver un site de construction avec des surélévations en plein cœur de la ville.»

Les travaux d’excavation, qui ont commencé en novembre 2020, ont conduit à la découverte de plus de onze mille objets en céramique, d’objets en os d’animaux, de matériaux de coque, de matériaux de construction et d’objets en verre et en métal. Ces objets, d’un poids de 531 kg au total, contribuent largement aux découvertes archéologiques nationales.

Otto Bagi, gestionnaire principal du projet de la mosquée Othmane ben Affane. (Photo AN/Hashim Nadeem)

Des recherches menées à la mosquée Othmane ben Affane ont mis au jour des objets remontant aux Ier et IIe siècles du calendrier hégirien. Les études archéologiques de pièces en ébène mettent en évidence des échanges commerciaux s’étendant jusqu’à Djeddah, notamment à travers des matériaux en provenance du Sri Lanka et de la porcelaine de la province du Jiangxi, en Chine.

Les vestiges architecturaux du site archéologique d’Al-Chouna remontent au moins au XIIIe siècle, avec des éléments datant du Xe siècle. Des résidus de poterie provenant d’Europe, du Japon et de Chine ont été découverts, donnant un aperçu des relations commerciales de Djeddah aux XIIIe et XIVe siècles.

Les cimetières historiques de Djeddah ont révélé des pierres tombales en calcaire, en granit et en marbre, avec des inscriptions remontant aux IIe et IIIe siècles du calendrier hégirien. Ces inscriptions, qui comprennent des noms, des expressions coraniques et des versets, font actuellement l’objet d’études plus approfondies en vue d’une classification précise.

Le Programme historique de Djeddah, en collaboration avec la Commission du patrimoine, veille à ce que les ressources archéologiques soient documentées, enregistrées et préservées (Photo, SPA).

Lors des travaux de fouille sur le site d’Al-Kidwa (Bab Makkah), des parties de la tranchée orientale, qui remontent probablement à la fin du XIIe siècle du calendrier hégirien (fin du XVIIIe siècle), ont été mises au jour.

Les études archéologiques des quatre sites historiques comprenaient des fouilles, des analyses d’échantillons de carbone radioactif, des analyses de sols et des études géophysiques et scientifiques des matériaux découverts. Plus de deux cent cinquante échantillons de bois provenant de cinquante-deux bâtiments archéologiques ont été transportés vers des laboratoires internationaux spécialisés pour les identifier et en déterminer l’âge.

Ils feront également l’objet de recherches plus approfondies dans les archives internationales qui ont rassemblé plus de neuf cent quatre-vingt-quatre documents historiques sur Djeddah, notamment des cartes et des dessins des murs historiques de Djeddah, d’Al-Chouna et d’autres sites archéologiques, qui ont été scientifiquement étudiés.

Le Programme historique de Djeddah, en collaboration avec la Commission du patrimoine, assure la documentation, l’enregistrement et la préservation des matériaux archéologiques. Le Registre national des antiquités et une base de données scientifique enregistrent ces trésors historiques, avec des documents et des photos archivés par des équipes saoudiennes spécialisées.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Vers l’infini et au‑delà – Goldorak, 50 ans d’inspiration

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  •  50 ans après sa création, la série animée Goldorak continue de marquer l’imaginaire arabe
  • Arab News Japan s’entretient avec son créateur Go Nagai, des fans du Moyen-Orient, et revient sur l’histoire du robot OVNI chargé de protéger notre planète

​​​​​​LONDON: Peu d’importations culturelles ont franchi les frontières de manière aussi inattendue — et aussi puissante — que Goldorak, le robot géant japonais qui, il y a un demi-siècle, est devenu un héros de l’enfance à travers le monde arabe, et plus particulièrement en Arabie saoudite.

Créé au Japon au milieu des années 1970 par le mangaka Go Nagai, Goldorak s’inscrivait dans la tradition des « mecha », ces récits de robots géants. Le genre, façonné par l’expérience japonaise de la Seconde Guerre mondiale, explorait les thèmes de l’invasion, de la résistance et de la perte à travers le prisme de la science-fiction.

Si la série a rencontré un succès modéré au Japon, c’est à des milliers de kilomètres de là, au Moyen-Orient, que son véritable héritage s’est construit.

L’anime « UFO Robot Goldorak » est arrivé à la télévision dans la région en 1979, doublé en arabe et diffusé pour la première fois au Liban, en pleine guerre civile. L’histoire du courageux Actarus, prince exilé dont la planète a été détruite par des envahisseurs extraterrestres, a profondément résonné chez les enfants grandissant dans un contexte de conflits régionaux et d’occupation par Israël.

Ses thèmes — la défense de la patrie, la résistance à l’agression et la protection des innocents — faisaient douloureusement écho aux réalités de la région, transformant la série d’un simple divertissement en un véritable refuge émotionnel.

Une grande partie de l’impact de la série tenait à la réussite de son arabisation. Le doublage arabe puissant et le jeu vocal chargé d’émotion, notamment celui de l’acteur libanais Jihad El-Atrash dans le rôle d’Actarus, ont conféré à la série une gravité morale inégalée par les autres dessins animés de l'époque.

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Au début des années 1980, « Grendizer » s'était répandu à travers le Moyen-Orient, inspirant des communautés de fans en Arabie saoudite, au Koweït, en Irak et au-delà. (Fourni)

Le générique de la série, interprété par Sami Clark, est devenu un hymne que le chanteur libanais a continué à interpréter lors de concerts et de festivals jusqu’à son décès en 2022.

Au début des années 1980, Goldorak s’était répandu à travers le Moyen-Orient, inspirant des communautés de fans en Arabie saoudite, au Koweït, en Irak et au-delà. Pour beaucoup, il s’agissait non seulement d’un premier contact avec les anime japonais, mais aussi d’une source d’enseignements sur des valeurs telles que la justice et l’honneur.

L’influence de Goldorak dans la région a été telle qu’il a fait l’objet de recherches universitaires, qui ont non seulement mis en lumière la manière dont le sort des personnages résonnait auprès du public du Moyen-Orient, mais ont aussi relié sa popularité aux souvenirs générationnels de l’exil, en particulier à la Nakba palestinienne.

Un demi-siècle plus tard, Goldorak demeure culturellement vivant et pertinent dans la région. En Arabie saoudite, qui avait pleinement adopté la version originale de la série, Manga Productions initie aujourd’hui une nouvelle génération de fans à une version modernisée du personnage, à travers un jeu vidéo, The Feast of The Wolves, disponible en arabe et en huit autres langues sur des plateformes telles que PlayStation, Xbox et Nintendo Switch, ainsi qu’une nouvelle série animée en langue arabe, «  Goldorak U », diffusée l’an dernier.

Cinquante ans après les débuts de la série, « Goldorak » est de retour — même si, pour toute une génération de fans de la série originale, dont les étagères regorgent encore de produits dérivés et de souvenirs, il n’est en réalité jamais vraiment parti.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
 


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

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  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com