Comment l'Arabie saoudite utilise la conservation de la faune et de la flore et la transition verte pour préserver ses écosystèmes

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Publié le Samedi 03 février 2024

Comment l'Arabie saoudite utilise la conservation de la faune et de la flore et la transition verte pour préserver ses écosystèmes

  • L'exploitation des énergies renouvelables et la promotion de la biodiversité sont des éléments clés de l'action climatique, affirment des experts environnementaux à Arab News
  • L'initiative verte saoudienne vise à réduire les émissions, à planter 10 millions d'arbres et à sauvegarder 30% du territoire du pays

RIYAD: L’Arabie saoudite vise à être à l’avant-garde de la protection de l’environnement à travers des initiatives visant à restaurer et à maintenir l’équilibre écologique, qui favorise des écosystèmes harmonieux et florissants.

L’action climatique, l’énergie propre et la préservation des habitats ne sont que quelques-uns des 17 objectifs de développement durable intégrés dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030 de l’Arabie saoudite.

Les Objectifs de développement durable (ODD) servent de schéma directeur pour parvenir à un écosystème équilibré pour la faune, l'eau et l'environnement en Arabie saoudite.

En l'absence d'équilibre, les écosystèmes sont confrontés à des défis majeurs tels que le réchauffement climatique, les pénuries d'eau et la perte de biodiversité.

Carlos Duarte, professeur émérite de sciences marines à l'université des sciences et technologies du roi Abdallah et titulaire de la chaire de recherche Tarek Ahmed Juffali sur l'écologie de la mer Rouge, a passé 40 ans à étudier les écosystèmes océaniques.

«La perte de biodiversité réduit la capacité des écosystèmes à maintenir leurs fonctions en cas de stress, comme dans le cas du changement climatique», a déclaré Duarte à Arab News. «Elle a un impact direct sur la sécurité alimentaire, mais aussi sur la pollinisation, le rôle de pépinière de nombreux écosystèmes pour la pêche et la lutte contre les ravageurs et les maladies.»

«Elle représente également la perte de produits naturels et de gènes potentiellement intéressants pour des applications pharmaceutiques, cosmétiques, alimentaires, énergétiques et environnementales, avant même que nous ne les ayons découverts», a-t-il précisé.

Centre national pour la faune et la flore

Créé en 1986, le Centre national pour la faune et la flore est chargé de la protection et de la préservation des plantes et des animaux en Arabie saoudite.

Le centre est à la tête de l'initiative visant à étendre à 30% la zone terrestre et maritime protégée du Royaume, afin de contribuer à la réhabilitation des écosystèmes et à l'enrichissement de la biodiversité.

LE SAVIEZ-VOUS?

1. L'amende pour chasse non autorisée en Arabie saoudite s'élève à 10 000 riyals saoudiens (2 666 dollars américains), tandis que les amendes pour atteinte aux animaux vivants vont de 1 500 riyals à 200 000 riyals.

2. Les amendes pour les contrevenants aux règlements sur l’exploitation forestière commencent à 1 000 riyals et peuvent atteindre 20 millions riyals. Les sanctions peuvent être doublées pour les violations répétées.

3. Le Centre national pour la faune et la flore interdit la chasse de tous types d'animaux ou d'oiseaux à l'intérieur des villes, des villages, des centres, des fermes et des maisons de repos, à proximité de zones habitées, de centres militaires et industriels, de diverses institutions, de zones protégées et de grands projets. Il interdit également la chasse le long de la côte saoudienne à une distance de 20 km à l'intérieur des terres.

4. Le Centre national pour la faune et la flore a présenté une infographie soulignant l'article 4 du règlement exécutif sur la chasse à la faune sauvage, qui interdit la chasse aux prédateurs tels que le léopard d'Arabie, les hyènes, les loups, les chacals, les lynx, les chats des sables, les genettes communes et les ratels.

Le Centre participe également à 10 programmes d'élevage pour aider à la réintroduction et à la propagation d'espèces menacées, notamment l'oryx d'Arabie, la gazelle des sables, le bouquetin de montagne, l'outarde et l'autruche, ainsi que des prédateurs tels que le loup d'Arabie, la hyène rayée, le lynx et le guépard.

Le Centre a récemment collaboré avec l'initiative Saudi Konoz, qui relève du centre de communication gouvernemental du ministère des Médias d'Arabie saoudite, sur «Horizon», un documentaire sur Netflix présentant la diversité de la faune et de la flore du Royaume.

L’Initiative verte saoudienne

Inaugurée en 2021, l'initiative verte saoudienne comprend 81 projets destinés à réduire les émissions de carbone de 278 millions de tonnes par an, à planter 10 millions d'arbres dans tout le pays et à sauvegarder les habitats.

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L’Initiative verte saoudienne utilise l'économie circulaire du carbone, un cadre axé sur la gestion des émissions. À ce jour, l'Arabie saoudite a mis en œuvre plus de 30 initiatives d'économie circulaire du carbone dans l'ensemble du système énergétique.

L'un des domaines d'intervention de l’Initiative verte saoudienne est «l'action de l'ensemble de la société», qui encourage les secteurs public et privé à travailler ensemble et permet aux citoyens de participer.

Le projet Red Sea Global

La mer Rouge abrite la quatrième plus grande barrière de corail au monde, où la vie marine et le corail prospèrent.

Établi en 2018, Red Sea Global vise à transformer la côte ouest de l’Arabie saoudite en une destination touristique et hôtelière de classe mondiale.

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Rendu d'un projet de Red Sea Global au large d'Umluj et d'Al-Wajh, dans la province de Tabuk. (Photo fournie)

Situé entre Umluj et Al-Wajh, le projet couvre une superficie de 28 000 kilomètres carrés.

Omar al-Attas, responsable de la protection et de la régénération de l'environnement chez Red Sea Global, a déclaré à Arab News que l'entreprise visait à protéger les écosystèmes en utilisant 100% d'énergie renouvelable et en promouvant un «tourisme régénératif».

«L'un des objectifs stratégiques que nous essayons d'atteindre est de parvenir à un bénéfice net de conservation de 30% d'ici 2040 en améliorant les habitats biologiquement diversifiés, notamment les mangroves, les herbiers marins, les coraux et la végétation terrestre», a-t-il indiqué.

Le Red Sea Global travaille actuellement sur sept projets de l’initiative verte saoudienne, qui comprennent la création de la plus grande zone marine protégée de la région. Il vise également à limiter le développement et la fréquentation des visiteurs afin de protéger l'environnement.

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Lancé en 2017, le projet Oxagon de NEOM à Tabuk comprend un complexe industriel flottant, un pôle commercial mondial, des stations touristiques et une ville linéaire alimentée par des sources d'énergie renouvelables. (Photo fournie)

«Nous avons pris la décision de ne développer que 22 îles sur plus de 90», a révélé Attas. «Nous avons limité notre développement pour ne pas accueillir plus d'un million de visiteurs par an à la Mer Rouge et 500 000 à AMAALA», deux des projets de luxe du Red Sea Global.

Toutefois, Attas estime que la société dans son ensemble a un rôle à jouer dans la protection de l'environnement.

«Les individus peuvent contribuer à promouvoir un écosystème équilibré en réduisant les déchets, en économisant l'eau et l'énergie, en plantant des espèces indigènes, en utilisant des moyens de transport durables, en soutenant une alimentation locale et durable, en minimisant l'utilisation de produits chimiques, en protégeant les habitats naturels, en éduquant les autres sur les questions environnementales et en soutenant les organisations de protection de l'environnement», a-t-il expliqué.

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La société dans son ensemble a un rôle à jouer dans la protection de l'environnement, insiste Omar al-Attas, responsable de la protection et de la régénération de l'environnement chez Red Sea Global. (Photo fournie)

Société d’hydrogène vert NEOM

La plus grande usine d'hydrogène vert du monde, située à Oxagon, devrait être pleinement opérationnelle d'ici 2026 et produire jusqu'à 600 tonnes d'hydrogène vert par jour.

L'hydrogène vert est produit par un processus d'électrolyse utilisant uniquement des sources d'énergie renouvelables, ce qui rend sa production sans carbone. Lorsque l'hydrogène est brûlé, il ne produit que de la vapeur d'eau, et son utilisation est donc également exempte de carbone.

L’Arabie saoudite vise à devenir le plus grand pays producteur et exportateur d'énergie hydrogène au monde, en produisant jusqu'à 4 millions de tonnes d'hydrogène propre par an. 

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Illustration du projet d'hydrogène vert de l'Oxagon. (Photo, X : @NGHC_)

Selon Duarte, ces projets sensibilisent la communauté à l'importance d'un mode de vie durable.

«Nous ne pouvons promouvoir un écosystème équilibré que si nous sommes conscients des conséquences plus larges de nos choix et de notre comportement», a-t-il souligné. «Nos choix de sources d'énergie et de systèmes de distribution pour le transport ou l'éclairage, notre respect de l'eau − essentiel pour une culture bédouine où le respect de rares ressources en eau était d'une importance absolue − et la production et l'élimination responsables des déchets sont autant d'éléments clés de notre empreinte environnementale.

«La Vision 2030 n'a pas seulement suscité un engagement en faveur du développement durable qui est bien plus sincère et omniprésent que ce que j'ai vu dans n'importe quelle autre pays; elle a également permis à la société saoudienne de se rapprocher d’un héritage de durabilité et d'engagement en tant que gardienne de la biodiversité et de l'écosystème, qui se reflète dans les projets menés dans tout le Royaume d’Arabie saoudite, du projet Red Sea Global à AlUla et à Diriyah Gate», a soutenu Duarte.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Liban: un mort dans une nouvelle frappe israélienne, selon le ministère de la Santé

Des soldats de l'armée libanaise inspectent l'épave d'une voiture visée par une attaque de drone israélien dans une rue du village de Babliyeh, au sud du Liban, le 8 juillet 2025. (AFP)
Des soldats de l'armée libanaise inspectent l'épave d'une voiture visée par une attaque de drone israélien dans une rue du village de Babliyeh, au sud du Liban, le 8 juillet 2025. (AFP)
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  • Un homme a été tué jeudi dans une nouvelle frappe israélienne dans le sud du Liban, selon le ministère de la Santé, Israël ayant annoncé précédemment avoir lancé des "opérations spéciales" contre le Hezbollah
  • Malgré le cessez-le-feu qui a mis fin en novembre à une guerre de plus d'un an avec le mouvement libanais pro-iranien, Israël continue de mener régulièrement des frappes au Liban

BEYROUTH: Un homme a été tué jeudi dans une nouvelle frappe israélienne dans le sud du Liban, selon le ministère de la Santé, Israël ayant annoncé précédemment avoir lancé des "opérations spéciales" contre le Hezbollah.

Malgré le cessez-le-feu qui a mis fin en novembre à une guerre de plus d'un an avec le mouvement libanais pro-iranien, Israël continue de mener régulièrement des frappes au Liban.

"Un homme a été tué et deux autres ont été blessés dans une frappe de drone de l'ennemi israélien qui a visé une moto dans le village de Mansouri", près de la ville côtière de Tyr, a indiqué le ministère de la Santé.

L'armée israélienne a de son côté dit avoir "éliminé Mouhammad Jamal Mourad, le commandant de l'artillerie du Hezbollah dans le secteur de la côte".

Selon elle, il était "responsable de nombreux tirs de roquettes en direction d'Israël pendant la guerre" et avait "tenté de reconstruire ces derniers mois les capacités d'artillerie" du groupe armé dans la région côtière.

Mardi, une attaque de drone sur une voiture dans un autre village du sud avait fait un mort. L'armée israélienne avait affirmé avoir "éliminé" un responsable du Hezbollah qui s'employait à "développer des capacités d'artillerie" du mouvement dans le sud.

Trois autres personnes parmi lesquelles un militant du mouvement islamiste palestinien Hamas, allié au Hezbollah, avaient été tuées dans une autre frappe mardi dans le nord du Liban.

- "Rares et maîtrisés" -

L'armée israélienne a déclaré mercredi que ses soldats étaient entrés dans le sud du Liban pour mener des "opérations spéciales et ciblées", afin de démanteler des infrastructures du Hezbollah à quelques kilomètres de la frontière israélienne.

L'accord de cessez-le-feu stipule que le Hezbollah retire ses forces et démantèle toute infrastructure militaire dans le sud du pays.

Seules l'armée libanaise et la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) doivent être déployée dans cette région.

Les forces israéliennes, qui devaient se retirer du Liban en vertu du cessez-le-feu, maintiennent elles cinq positions dans le sud du pays.

Jeudi, une patrouille des Casques bleus a été "bloquée et caillassée par plusieurs individus en civil" à Wadi Jilu, village du sud du Liban, selon un communiqué du porte-parole de la Finul, Andrea Tenenti.

"L'armée libanaise est ensuite arrivée sur les lieux et la situation a été maîtrisée", a ajouté le communiqué, qui a dénoncé cette "attaque".

Au cours des dernières semaines, plusieurs incidents ont opposé des civils dans les villages où le Hezbollah est implanté à des patrouilles de la Finul, qui fait partie d'un comité international chargé de superviser l'accord de cessez-le-feu.

En recevant jeudi les ambassadeurs de l'Union européenne au Liban, le président libanais Joseph Aoun a déclaré qu'"il s'agit d'incidents limités et rares, qui au final sont  maîtrisés", soulignant que "la sécurité des membres de la Finul est une priorité pour le Liban".


Liban: un mort dans une frappe israélienne dans le sud, selon le ministère de la Santé

L'armée israélienne a déclaré mercredi que ses soldats étaient entrés dans le sud du Liban pour mener des "opérations spéciales et ciblées", afin de démanteler des infrastructures du Hezbollah à quelques kilomètres de la frontière israélienne. (AFP)
L'armée israélienne a déclaré mercredi que ses soldats étaient entrés dans le sud du Liban pour mener des "opérations spéciales et ciblées", afin de démanteler des infrastructures du Hezbollah à quelques kilomètres de la frontière israélienne. (AFP)
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  • Malgré le cessez-le-feu qui a mis fin en novembre à une guerre de plus d'un an, Israël continue de mener régulièrement des frappes au Liban
  • "Un homme a été tué et deux autres ont été blessés dans une frappe de drone de l'ennemi israélien qui a visé une moto dans le village de Mansouri", près de la ville côtière de Tyr, a indiqué le ministère de la Santé

BEYROUTH: Un homme a été tué jeudi dans une nouvelle frappe israélienne dans le sud du Liban, selon le ministère de la Santé, Israël ayant annoncé précédemment avoir lancé des "opérations spéciales et ciblées" contre le Hezbollah.

Malgré le cessez-le-feu qui a mis fin en novembre à une guerre de plus d'un an, Israël continue de mener régulièrement des frappes au Liban.

"Un homme a été tué et deux autres ont été blessés dans une frappe de drone de l'ennemi israélien qui a visé une moto dans le village de Mansouri", près de la ville côtière de Tyr, a indiqué le ministère de la Santé.

Mardi, une frappe de drone sur une voiture dans un autre village du sud avait fait un mort. L'armée israélienne a affirmé avoir "éliminé" un responsable du Hezbollah qui s'employait à "développer des capacités d'artillerie" de la formation pro-iranienne dans le sud.

Trois autres personnes parmi lesquelles un militant du mouvement islamiste palestinien Hamas, allié au Hezbollah, avaient été tuées dans une autre frappe mardi dans le nord du Liban.

L'armée israélienne a déclaré mercredi que ses soldats étaient entrés dans le sud du Liban pour mener des "opérations spéciales et ciblées", afin de démanteler des infrastructures du Hezbollah à quelques kilomètres de la frontière israélienne.

L'accord de cessez-le-feu stipule que le Hezbollah retire ses forces et démantèle toute infrastructure militaire dans le sud du pays.

Seules l'armée libanaise et la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) doivent être déployée dans cette région.

Jeudi, une patrouille des Casques bleus a été "bloquée et caillassée par plusieurs individus en civil" à Wadi Jilu, village du sud du Liban, selon un communiqué du porte-parole de la Finul, Andrea Tenenti.

"L'armée libanaise est ensuite arrivée sur les lieux et la situation a été maîtrisée", a ajouté le communiqué, qui a dénoncé cette "attaque".

Au cours des dernières semaines, plusieurs incidents ont opposé des civils dans les villages où le Hezbollah pro-iranien est implanté à des patrouilles de la Finul, qui fait partie d'un comité international chargé de superviser l'accord de cessez-le-feu.


L'Iran affirme que 12 professionnels des médias ont été tués dans les frappes israéliennes

L'Iran a affirmé jeudi que 12 journalistes et professionnels des médias avaient été tués dans les frappes israéliennes menées lors du récent conflit entre les deux pays, ont rapporté les médias d'Etat. (AFP)
L'Iran a affirmé jeudi que 12 journalistes et professionnels des médias avaient été tués dans les frappes israéliennes menées lors du récent conflit entre les deux pays, ont rapporté les médias d'Etat. (AFP)
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  • Cette déclaration intervient alors que le bilan humain de la guerre, qui a duré douze jours, continue de s'alourdir du côté iranien
  • Elle a débuté le 13 juin avec une campagne de bombardements israéliens sans précédent contre l'Iran, visant des sites militaires et nucléaires ainsi que des zones habitées.

TEHERAN: L'Iran a affirmé jeudi que 12 journalistes et professionnels des médias avaient été tués dans les frappes israéliennes menées lors du récent conflit entre les deux pays, ont rapporté les médias d'Etat.

Le service chargé des médias des forces paramilitaires Bassidj, affiliées au Corps des Gardiens de la révolution, l'armée idéologique de la République islamique, a indiqué que le bilan s'élevait désormais à douze morts parmi les professionnels des médias, après l'identification de deux nouvelles victimes, selon l'agence officielle Irna.

L'organisation a accusé Israël d'avoir délibérément ciblé des infrastructures médiatiques "pour faire taire la voix de la vérité" et réduire au silence les "médias du Front de la Résistance", en référence à l'Iran et à ses alliés hostiles à Israël.

Cette déclaration intervient alors que le bilan humain de la guerre, qui a duré douze jours, continue de s'alourdir du côté iranien. Elle a débuté le 13 juin avec une campagne de bombardements israéliens sans précédent contre l'Iran, visant des sites militaires et nucléaires ainsi que des zones habitées.

Au cours du conflit, Israël a notamment visé le siège de la radiotélévision publique iranienne, situé dans le nord de Téhéran.

Les frappes israéliennes ont tué plusieurs hauts responsables militaires et scientifiques du nucléaire et fait au moins 1.060 morts, selon les autorités iraniennes.

Les frappes iraniennes menées en représailles contre Israël ont fait au moins 28 morts, selon des chiffres officiels.