Le monde entre en 2024, avec des feux d'artifices mais aussi des bombes

Des feux d'artifice explosent autour de la Statue de la Liberté lors des célébrations du Nouvel An à New York, le 1er janvier 2024. (AFP)
Des feux d'artifice explosent autour de la Statue de la Liberté lors des célébrations du Nouvel An à New York, le 1er janvier 2024. (AFP)
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Publié le Lundi 01 janvier 2024

Le monde entre en 2024, avec des feux d'artifices mais aussi des bombes

  • La police, déployée dans le centre de Manhattan, remorquait des voitures suspectes, disposait une barrière d'acier pour filtrer la foule et surveillait des manifestants pro-palestiniens
  • La pyrotechnie a illuminé le ciel d'Auckland, de Hong Kong, de Bangkok, de Manille, Jakarta ou encore de Rio de Janeiro

NEW YORK: Les grandes capitales mondiales ont célébré avec d'éblouissants feux d'artifice le passage en 2024, mais dans le même temps le Hamas tirait des roquettes sur Tel-Aviv, Israël pilonnait Gaza et la Russie frappait l'Ukraine.

La population mondiale – qui dépasse aujourd'hui les huit milliards – commence la nouvelle année avec l'espoir de mettre un terme au coût élevé de la vie et aux conflits mondiaux.

À New York, des milliers de badauds ont assisté à la traditionnelle descente de la célèbre boule en cristal de Times Square, toute illuminée, tandis que des marchands écoulaient vuvuzelas et chapeaux estampillés 2024.

La police, déployée dans le centre de Manhattan, remorquait des voitures suspectes, disposait une barrière d'acier pour filtrer la foule et surveillait des manifestants pro-palestiniens.

Lors d'une apparition télévisée avant les célébrations new-yorkaises, le président démocrate Joe Biden a fait part de son optimisme pour l'économie américaine, rappelé son goût pour la glace aux pépites de chocolat, vanté la résilience de son pays et annoncé le "retour" du peuple américain.

Quelques heures auparavant, à Sydney, autoproclamée "capitale mondiale du Nouvel An", plus d'un million de fêtards ont envahi l'estran du port, les autorités municipales et la police prévenant que tous les points de vue étaient occupés.

La population s'est massée sur tous les sites emblématiques de la ville, malgré un climat inhabituellement humide, pour admirer la baie de Sydney, le Harbour Bridge et le Sydney Opera House sous les feux d'artifice multicolores.

La pyrotechnie a également illuminé le ciel d'Auckland, de Hong Kong, de Bangkok, de Manille, Jakarta ou encore de Rio de Janeiro.

Plus d'un million de personnes se sont rassemblées sur les Champs-Elysées, à Paris. Un feu d'artifice au-dessus de l'Arc de Triomphe a constitué à minuit le point d'orgue de la fête, placée sous le signe des Jeux olympiques avec de nombreuses animations évoquant la manifestation sportive que la ville accueillera l'été prochain.

Abdication surprise au Danemark

Au Danemark, à l'occasion de son traditionnel discours du Nouvel An télévisé, la reine Margrethe II, âgée de 83 ans et détentrice du record de longévité pour un monarque en Europe, a créé la surprise en annonçant sa prochaine abdication en faveur de son fils, le prince Frederik.

Les restaurants de l'une des rues les plus animées de Tel-Aviv, en Israël, célébraient le passage à la nouvelle année quand les sirènes ont retenti, annonçant des roquettes tirées depuis la bande de Gaza sur la ville et ses environs ainsi que sur le sud d'Israël.

L'attaque sur le sud d'Israël a eu lieu à 00H00 locales (22H00 GMT) et celle sur Tel-Aviv à 00H01 (22H01 GMT), selon les journalistes de l'AFP.

"J'étais terrifié, c'était la première fois que je voyais des missiles, c'est terrifiant, voilà la vie que nous vivons, c'est dingue", a déclaré à l'AFP Gabriel Zemelman, 26 ans, devant un bar de Tel-Aviv.

L'année 2023 restera marquée par l'attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre – et par les implacables représailles d'Israël.

Les Nations unies estiment que près de deux millions d'habitants de Gaza ont été déplacés depuis le début du siège imposé par Israël, soit environ 85% de la population.

"Ce fut une année noire et pleine de tragédies", a déclaré Abed Akkawi, qui a fui la ville avec sa femme et ses trois enfants.

Cet homme de 37 ans, qui vit désormais dans un camp des Nations unies à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, raconte avoir perdu son frère mais il s'accroche à de maigres espoirs pour 2024.

A Rio de Janeiro, des milliers de personnes ont fêté le passage au Nouvel An sur la plage de Copacabana avec un feu d'artifice et en musique avec un orchestre symphonique et des spectacles de stars locales de la pop, du funk et de la samba.

Au cours des 12 derniers mois, le monde a été submergé par la vague rose de la "Barbie mania", a connu une prolifération d'outils d'intelligence artificielle sans précédent et la première greffe mondiale d'un œil entier.

«Ravager» les forces russes 

L'Inde est devenue le pays le plus peuplé au monde, ravissant le titre à la Chine. Elle a également été le premier pays à poser un engin spatial dans la région inexplorée du pôle Sud de la Lune.

L'année 2023 fut également l'année la plus chaude depuis le début des relevés en 1880, avec une série de désastres climatiques qui ont frappé la planète, du Pakistan à la Corne de l'Afrique en passant par le bassin amazonien.

En Ukraine, où l'invasion russe approche de son deuxième anniversaire, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a promis dimanche, dans ses vœux de Nouvel An, de "ravager" les forces russes qui ont envahi son pays.

"L'année prochaine, l'ennemi va subir les ravages de notre production domestique", a lancé M. Zelensky, assurant que l'Ukraine aurait en 2024 un million de drones dans son arsenal.

Certains, dans la Russie de Vladimir Poutine, sont las du conflit. "Au cours de la nouvelle année, j'aimerais que la guerre prenne fin, qu'il y ait un nouveau président et un retour à la vie normale", explique Zoya Karpova, décoratrice de théâtre de 55 ans et résidente de Moscou.

La Russie «ne reculera jamais»

Mais Vladimir Poutine est resté défiant lors de son discours de la Saint-Sylvestre, jurant que la Russie "ne reculera jamais", faisant l'éloge des troupes de première ligne.

Il est le dirigeant russe qui aura passé le plus temps au pouvoir depuis Joseph Staline, et son nom figurera à nouveau sur les bulletins de vote dans les élections de mars.

Rares sont ceux qui croient à ce que le vote soit totalement libre et équitable, ou ceux qui s'attendent à ce qu'il perde.

A Rome, le pape François a prié pour les victimes des conflits dans le monde, citant les Ukrainiens, les Palestiniens et les Israéliens, le peuple du Soudan et les "Rohingyas martyrs" en Birmanie.

"A la fin de l'année, ayez le courage de vous demander combien de vies ont été déchirées dans les conflits armés, combien de morts", a déclaré le souverain pontife, âgé de 87 ans, après la prière de l'Angélus sur la place Saint-Pierre.

Outre les élections russes, plus de quatre milliards de personnes au total seront appelées aux urnes notamment au Royaume-Uni, dans l'Union européenne, en Inde, en Indonésie, au Mexique, en Afrique du Sud, au Venezuela et bien sûr aux Etats-Unis, où Joe Biden, 81 ans, et le républicain Donald Trump, 77 ans, entendent s'affronter une nouvelle fois en novembre prochain.


Des milliers de fidèles place Saint-Pierre avant les funérailles du pape

Des milliers de fidèles sont de nouveau massés jeudi devant la basilique Saint-Pierre de Rome afin de rendre un dernier hommage à la dépouille du pape François, devant laquelle plus de 50.000 pèlerins ont déjà défilé depuis mercredi matin, avant ses obsèques samedi. (AFP)
Des milliers de fidèles sont de nouveau massés jeudi devant la basilique Saint-Pierre de Rome afin de rendre un dernier hommage à la dépouille du pape François, devant laquelle plus de 50.000 pèlerins ont déjà défilé depuis mercredi matin, avant ses obsèques samedi. (AFP)
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  • La file des fidèles et touristes patientant pour rendre hommage au chef des plus de 1,4 milliard de catholiques, décédé lundi à 88 ans, s'étire aux abords du plus petit Etat du monde
  • De mercredi à 09H00 GMT à jeudi 09H00 GMT, plus de 50.000 personnes se sont recueillies devant la dépouille du jésuite argentin dans la monumentale basilique, selon Vatican News

CITE DU VATICAN: Des milliers de fidèles sont de nouveau massés jeudi devant la basilique Saint-Pierre de Rome afin de rendre un dernier hommage à la dépouille du pape François, devant laquelle plus de 50.000 pèlerins ont déjà défilé depuis mercredi matin, avant ses obsèques samedi.

La file des fidèles et touristes patientant pour rendre hommage au chef des plus de 1,4 milliard de catholiques, décédé lundi à 88 ans, s'étire aux abords du plus petit Etat du monde, dont les accès sont filtrés par un lourd dispositif de sécurité qui ralentit l'avancée des fidèles, a constaté l'AFP.

De mercredi à 09H00 GMT à jeudi 09H00 GMT, plus de 50.000 personnes se sont recueillies devant la dépouille du jésuite argentin dans la monumentale basilique, selon Vatican News. Les portes, qui devaient fermer à minuit, sont finalement restées ouvertes jusqu'à 05H30 du matin pour accueillir le flot de fidèles.

"Ce fut un moment bref mais intense devant sa dépouille", a témoigné jeudi matin auprès de l'AFP Massimo Palo, un Italien de 63 ans vivant à Rome. François "a été un pape au milieu de son troupeau, de son peuple, et j'espère que les prochains pontificats seront un peu comme le sien", a-t-il également confié.

Rupture avec la tradition, le cercueil en bois clair ouvert du défunt pape, vêtu d'une mitre blanche et d'une chasuble rouge, les mains enserrant un chapelet, ne repose pas sur un catafalque, mais est posé sur un support à même le sol, devant le maître-autel, à la demande de Jorge Bergoglio, qui aspirait à plus de sobriété dans les rites funéraires papaux.

Le père des "laissés-pour-compte" 

"C'était un grand homme, c'était le père des laissés-pour-compte, des invisibles", a également confié jeudi à l'AFP Amerigo Iacovacci, un Romain de 82 ans.

Florencia Soria, une Argentine de 26 ans en voyage à Rome pour deux jours avec une amie, n'a pas hésité à rejoindre la file d'attente, armée d'un café, pour vivre ce "moment historique". Surtout pour nous "parce que nous sommes argentines. Nous étions des petites filles lorsque le pape a entamé son pontificat. Nous nous souvenons de ce moment", a-t-elle ajouté.

Les cardinaux, qui rejoignent progressivement Rome, se réunissaient jeudi matin pour la troisième fois, au lendemain d'une nouvelle "congrégation" en présence de 103 d'entre eux - électeurs et non électeurs.

Ces réunions préparatoires fixent les modalités des événements avant le conclave, auquel 135 électeurs - ceux âgés de moins de 80 ans - sont invités à prendre part. Certains ont toutefois déjà annoncé qu'ils ne viendraient pas pour raison de santé.

Mercredi, sur la place Saint-Pierre encadrée par la célèbre colonnade du Bernin, les fidèles ont dû patienter entre trois et plus de quatre heures pour entrer dans la basilique, selon plusieurs témoignages recueillis par l'AFP.

Un important dispositif de sécurité y était déployé, comprenant notamment des équipes de l'armée de l'air et de la défense munies de fusils brouilleurs de drones.

Le Vatican avait annoncé que jeudi, les fidèles pourraient rendre hommage au pape jusqu'à minuit. Mais mercredi, les visites ont finalement pu se poursuivre au-delà. Vendredi, les portes de la basilique seront ouvertes de 07H00 à 19H00.

Funérailles samedi 

L'affluence a également été massive mercredi à la basilique Sainte-Marie-Majeure, dans le centre de Rome, où le pape sera inhumé samedi conformément à sa volonté. Selon le préfet de Rome Lamberto Giannini, plus de 10.000 personnes s'y sont pressées à l'heure du déjeuner.

Plus tôt dans la matinée, la dépouille du pape avait été escortée par des dizaines de cardinaux, évêques, religieux et laïcs depuis la petite chapelle de la résidence Sainte-Marthe, où il a vécu de son élection en 2013 jusqu'à sa mort, vers la basilique couronnée par la coupole de Michel-Ange.

Le Vatican observera neuf jours de deuil à partir de samedi. Au cours de ces "novemdiales", des célébrations solennelles auront lieu chaque jour à Saint-Pierre, jusqu'au 4 mai.

Le cercueil sera fermé vendredi soir lors d'une cérémonie présidée par le cardinal camerlingue, l'Américain Kevin Farrell, qui gère les affaires courantes jusqu'au conclave.

Les funérailles de François se dérouleront samedi matin à partir de 08H00 GMT sur la place Saint-Pierre, où devraient converger au moins 200.000 fidèles, et 170 délégations étrangères.

"Il est impossible de savoir" combien de personnes seront présentes le jour des funérailles, "quelques centaines de milliers au minimum", a déclaré à l'AFP Pierfrancesco Demilito, chef du service de presse de la Protection civile italienne.

Comme pour Jean-Paul II en 2005, des dizaines de chefs d'Etat et de têtes couronnées assisteront aux funérailles du chef de l'Eglise catholique, sous haute sécurité.

Parmi eux, le président américain Donald Trump, ses homologues français Emmanuel Macron et ukrainien Volodymyr Zelensky ou encore le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.

Le roi Felipe VI et la reine Letizia d'Espagne, le prince William, Albert II de Monaco et son épouse Charlène seront aussi présents.


Les marchés agricoles naviguent à vue, chahutés par la guerre commerciale

Le président américain Donald Trump s'adresse aux médias après avoir signé des décrets dans le bureau ovale de la Maison Blanche, le 23 avril 2025 à Washington, DC. (AFP)
Le président américain Donald Trump s'adresse aux médias après avoir signé des décrets dans le bureau ovale de la Maison Blanche, le 23 avril 2025 à Washington, DC. (AFP)
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  • De part et d'autre de l'Atlantique, les marchés agricoles sont secoués par les remous liés à la politique commerciale de l'administration Trump
  • Les cours des céréales et oléagineux à l'échelle mondiale évoluent ainsi au rythme des commentaires de la Maison Blanche

WASHINGTON: De part et d'autre de l'Atlantique, les marchés agricoles sont secoués par les remous liés à la politique commerciale de l'administration Trump, même si certains fondamentaux continuent d'influencer les cours.

"Les décisions erratiques" de Donald Trump sur le plan commercial "fragilisent l'opinion des investisseurs: ils ne savent plus trop dans quoi investir", commente auprès de l'AFP Damien Vercambre, analyste au cabinet Inter-Courtage.

Les cours des céréales et oléagineux à l'échelle mondiale évoluent ainsi au rythme des commentaires de la Maison Blanche, provoquant par ailleurs des "craintes financières", selon l'analyste.

A la Bourse de Chicago, les prix du blé et du maïs ont baissé sur la semaine, à cause notamment des incertitudes commerciales. Le soja a pour sa part évolué en dents de scie, pour se retrouver au final à des niveaux proches de la semaine passée.

Sur Euronext, "les cours suivent Chicago, qui est déprimé", résume Damien Vercambre.

La pause de 90 jours décidée par Donald Trump sur une partie des surtaxes à l'importation, à l'exception notable de celles visant la Chine, est à nouveau venue bouleverser la donne après un début d'année agité.

En parallèle, le président américain Donald Trump a évoqué mercredi la possibilité d'un accord commercial "équitable" avec la Chine, sans que les négociations aient toutefois réellement commencé, d'après un ministre de premier plan.

La guerre commerciale initiée par l'exécutif américain depuis le retour à la Maison Blanche de Donald Trump a débouché sur 145% de droits de douane additionnels sur les produits chinois entrant aux Etats-Unis, et 125% décidés en représailles par Pékin sur les marchandises en provenance des Etats-Unis.

"Un jour ou l'autre, un accord sera conclu avec la Chine", assure l'analyste américain Dewey Strickler, d'Ag Watch Market Advisors.

Mais si le ton de l'administration américaine se veut désormais rassurant, les marchés semblent attendre des actions concrètes de la part de Washington.

"Nous sommes dans une phase d'attente et d'hésitation en ce moment", les investisseurs "attendant la moindre avancée en matière de politique commerciale", confirme Rich Nelson, de la maison de courtage Allendale.

"Il y a (cette) peur que l'économie capote, comme (...) en 2018 (sous le premier mandat de Donald Trump, ndlr) où les prix du soja et du maïs aux Etats-Unis s'étaient cassés la figure, avant qu'il y ait une réconciliation avec la Chine", rappelle M. Vercambre.

- Influence des fondamentaux -

Si le spectre de la guerre commerciale occupe une grande partie du paysage, des éléments fondamentaux influencent tout de même les cours, dont la météo ou encore les perspectives de production.

Aux Etats-Unis, les acteurs du marché sont "moins inquiets des conditions météorologiques et de la menace d'un temps sec" notamment "pour la Corn Belt américaine", ce qui pousse le maïs américain à de "nouveaux plus bas sur deux semaines", explique Michael Zuzolo, de Global Commodity Analytics and Consulting.

"Il y a eu beaucoup de pluie dans le Midwest, en particulier dans les régions du Sud", participant au mouvement baissier du maïs et du blé américain, abonde Dewey Strickler.

Sur le Vieux Continent, "les perspectives de production pour la nouvelle campagne (...) sont aussi meilleures", observe M. Vercambre.

Plus précisément, "le sud de l'Europe a bénéficié de précipitations abondantes, ce qui a amélioré l'humidité des sols et augmenté les perspectives de rendement des cultures", selon un rapport de la Commission européenne.

Selon ce même rapport, néanmoins, dans le centre et le nord de l'Europe, "les conditions sèches prédominent" ce qui pourrait "nuire au développement des cultures d'hiver".


Ukraine: Pékin dénonce des «accusations sans fondement» sur la présence selon Kiev de combattants chinois

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  • Pékin a dénoncé mercredi des "accusations sans fondement" après que l'Ukraine eut affirmé que des soldats chinois combattaient au sein de l'armée russe et que des entreprises chinoises aidaient Moscou à fabriquer du matériel militaire
  • "La Chine s'oppose avec force à des accusations sans fondement et à de la manipulation politique", a tonné le porte-parole de la diplomatie chinoise

PEKIN: Pékin a dénoncé mercredi des "accusations sans fondement" après que l'Ukraine eut affirmé que des soldats chinois combattaient au sein de l'armée russe et que des entreprises chinoises aidaient Moscou à fabriquer du matériel militaire.

"La Chine s'oppose avec force à des accusations sans fondement et à de la manipulation politique", a tonné le porte-parole de la diplomatie chinoise Guo Jiakun, lors d'un point de presse, au lendemain de la convocation de son ambassadeur au ministère ukrainien des Affaires étrangères.