L’ambassadeur d’Argentine fait ses adieux au Royaume

Une semaine avant de quitter le Royaume, l’ambassadeur d'Argentine en Arabie saoudite, Guillermo Nielsen, a visité le siège d’Arab News à Riyad. (Photo AN)
Une semaine avant de quitter le Royaume, l’ambassadeur d'Argentine en Arabie saoudite, Guillermo Nielsen, a visité le siège d’Arab News à Riyad. (Photo AN)
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Publié le Vendredi 01 décembre 2023

L’ambassadeur d’Argentine fait ses adieux au Royaume

  • Après deux ans en poste comme ambassadeur d’Argentine en Arabie saoudite, Guillermo Nielsen, ancien PDG d’une compagnie pétrolière, va quitter le Royaume
  • Il confie que sa visite de la «fantastique» région d’AlUla figure parmi ses plus beaux souvenirs

RIYAD: Après deux ans en poste comme ambassadeur d’Argentine en Arabie saoudite, Guillermo Nielsen fera ses adieux au Royaume dimanche. Avant de plier bagage, il se confie à Arab News sur son séjour dans le pays.

Interrogé sur ses expériences les plus agréables, l’envoyé assure qu’il est difficile de se limiter à une seule. «Il est difficile d’en choisir une seule en général, mais je dirais que mon expérience a vraiment été marquée par plusieurs aspects», affirme-t-il.

«Je voudrais souligner que lorsque vous arrivez à Riyad et que vous regardez les gens, la façon dont ils s’habillent, la façon dont les femmes s’habillent, vous constatez des différences. C’est très différent de l’Argentine, totalement différent», raconte-t-il. «Cependant, au fil du temps et des échanges, on se rend compte que nous avons plus de choses en commun que nous ne le pensons. C’est peut-être parce que nous avons des origines arabes.»

M. Nielsen indique avoir trouvé de nombreuses similitudes entre les cultures arabe et argentine. «Il y a énormément de points communs, notamment l’importance de la famille, la manière dont nous nous réunissons, dont nous vivons, et les relations au sein de la famille. Ce sont des choses dont on ne se rend compte qu’avec le temps, en parlant et en interagissant avec des amis et des citoyens saoudiens.»

M. Nielsen regrette de ne pas avoir visité toutes les régions qu’il aurait souhaité visiter pendant son séjour dans le Royaume, même s’il s’est rendu à Djeddah, Khobar et AlUla. «Je ne pouvais pas manquer AlUla, qui est un endroit absolument fantastique.» 

L’ambassadeur a également expliqué comment il s’est retrouvé au poste d’ambassadeur de son pays au Royaume. Il raconte qu’un vieil ami avec lequel il jouait au polo a semé dans son esprit l’idée de vivre en Arabie saoudite.

«Il a commencé à parler de la Vision 2030 et des changements en cours en Arabie saoudite. Il m’a dit: “Il faut que tu viennes et que tu voies”», confie-t-il à Arab News.

«À l’époque, j’étais à la tête de YPF, la plus grande compagnie pétrolière et gazière d’Argentine. J’ai quitté le poste de PDG et on m’a proposé de devenir ambassadeur en Europe. À la grande surprise de notre président et de notre ministre des Affaires étrangères, j’ai répondu que je ne voulais pas aller en Europe, mais en Arabie saoudite.»

M. Nielsen rappelle qu’au cours de son mandat d'ambassadeur, il a surtout travaillé sur les aspects économiques et culturels des relations bilatérales. Sur le plan commercial, il précise que l’Argentine exporte du bœuf et de la luzerne vers le Royaume, cette dernière étant utilisée pour nourrir les vaches laitières saoudiennes, et que les deux nations collaborent aussi dans le domaine des technologies de l’information.

L’un des principaux sujets de préoccupation de l’ambassadeur sortant est la sécurité alimentaire. «La sécurité alimentaire est une question cruciale», souligne-t-il. «Elle s’est révélée très importante avec les problèmes que nous avons eus en Ukraine lors de l’invasion russe. Je pense qu’il s’agit d’un sujet majeur que nous devons aborder ensemble et d’un domaine de coopération important entre l’Arabie saoudite et l’Argentine.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Gaza: le ministère de la Santé du Hamas annonce 1.042 morts depuis la reprise des frappes israéliennes

 Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien, dont 41 au cours des dernières 24 heures. (AFP)
Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien, dont 41 au cours des dernières 24 heures. (AFP)
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  • Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées
  • Le ministère ajoute dans un communiqué que les bombardements et l'offensive au sol d'Israël ont également fait 2.542 blessés depuis le 18 mars

GAZA: Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien, dont 41 au cours des dernières 24 heures.

Le ministère ajoute dans un communiqué que les bombardements et l'offensive au sol d'Israël ont également fait 2.542 blessés depuis le 18 mars, et que le bilan total depuis le début de la guerre, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, se monte désormais à 50.399 morts dans la bande de Gaza.

 


Djibouti : nomination d'un nouveau ministre des Affaires étrangères

Le ministre des Affaires étrangères de Djibouti et candidat à la Commission de l'Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, pose pour une photo lors du 38e sommet de l'Union africaine (UA), au cours duquel les dirigeants éliront un nouveau chef de la Commission de l'UA, au siège de l'UA à Addis-Abeba, le 15 février 2025. (Photo Amanuel Sileshi / AFP)
Le ministre des Affaires étrangères de Djibouti et candidat à la Commission de l'Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, pose pour une photo lors du 38e sommet de l'Union africaine (UA), au cours duquel les dirigeants éliront un nouveau chef de la Commission de l'UA, au siège de l'UA à Addis-Abeba, le 15 février 2025. (Photo Amanuel Sileshi / AFP)
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  • Un nouveau ministre des Affaires étrangères a été nommé à Djibouti pour remplacer Mahamoud Ali Youssouf, élu en février à la tête de la Commission de l'Union africaine
  • Abdoulkader Houssein Omar, ancien ambassadeur à Koweït et en Jordanie, est nommé « au poste de ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale.

ADDIS ABEBA, ETHIOPIE : Un nouveau ministre des Affaires étrangères a été nommé à Djibouti pour remplacer Mahamoud Ali Youssouf, élu en février à la tête de la Commission de l'Union africaine, selon un décret présidentiel publié mardi.

Abdoulkader Houssein Omar, ancien ambassadeur à Koweït et en Jordanie, est nommé « au poste de ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, porte-parole du gouvernement » d'après le décret signé par le chef de l'État, Ismaïl Omar Guelleh.

« On ne parle même pas de remaniement ministériel, c'est le seul changement au sein du gouvernement », a précisé à l'AFP Alexis Mohamed, porte-parole de la présidence djiboutienne.

L'ancien titulaire du poste, Mahamoud Ali Youssouf, était resté à la tête de la diplomatie de Djibouti pendant près de 20 ans.

Le chef de l'État Ismaël Omar Guelleh, au pouvoir depuis 1999, quittera son poste à la suite de la prochaine élection présidentielle, prévue en 2026.

Djibouti, pays parmi les moins peuplés du continent avec quelque un million d'habitants, joue un rôle central dans la région.

Îlot de stabilité prisé dans une région troublée, ce pays d'Afrique de l'Est est situé face au Yémen, à la sortie de la mer Rouge, dans le détroit de Bab-el-Mandeb où transite une grande part du commerce mondial entre Asie et Occident.

La France, ancienne puissance coloniale de plus en plus contestée sur le continent, y dispose de bases militaires en compagnie des États-Unis et de la Chine.


Une étude saoudienne sur le microbiome de l'œil humain participe au lancement de la fusée SpaceX

Une mission saoudienne visant à étudier les effets de la faible gravité sur le microbiome de l'œil humain a rejoint le lancement du vol Fram2 de SpaceX dans la nuit de lundi à mardi. (Reuters)
Une mission saoudienne visant à étudier les effets de la faible gravité sur le microbiome de l'œil humain a rejoint le lancement du vol Fram2 de SpaceX dans la nuit de lundi à mardi. (Reuters)
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  • L'étude menée par Falak for Space Science and Research portera sur les bactéries et autres micro-organismes de l'œil dans des conditions de microgravité.
  • « Ce projet contribuera à la réalisation de progrès qualitatifs en matière d'éducation et de recherche dans le domaine de l'espace et des technologies associées », a déclaré le Dr Ayoub Al-Subehi, PDG de Falak,

RIYAD : Une mission saoudienne visant à étudier les effets de la faible gravité sur le microbiome de l'œil humain s'est jointe au lancement du vol Fram2 de SpaceX dans la nuit de lundi à mardi.

L'étude menée par Falak for Space Science and Research examinera les bactéries et autres micro-organismes de l'œil dans des conditions de microgravité.

Une équipe de chercheurs a recueilli des échantillons biologiques de cultures microbiennes et a effectué des tests pour s'assurer que les échantillons pouvaient résister aux conditions de lancement et revenir de l'espace en toute sécurité.

« Ce projet contribuera à la réalisation de progrès qualitatifs en matière d'éducation et de recherche dans le domaine de l'espace et des technologies associées », a déclaré le Dr Ayoub Al-Subehi, PDG de Falak, à l'agence de presse saoudienne avant le lancement.

L'étude du microbiome oculaire dans l'espace est un domaine de recherche émergent. Cette expérience analysera les taux de croissance des micro-organismes dans l'espace par rapport aux taux de croissance sur Terre.

Elle permettra également de suivre les changements génétiques et protéiques pouvant résulter de l'exposition à la microgravité.

L'expérience vise également à évaluer la capacité des microbes à former des biofilms, ce qui peut augmenter le risque d'infection dans l'espace, ainsi qu'à analyser les changements dans la résistance microbienne aux antibiotiques après une exposition à la microgravité.

Le Dr Wedad bint Saeed Al-Qahtani, chercheuse dans le cadre de la mission, a déclaré : « Étudier l'impact de l'environnement spatial sur la microflore naturelle de l'œil pourrait fournir des données précieuses sur la façon dont elle réagit aux conditions de microgravité. Cela pourrait aider à développer de nouvelles stratégies et de nouveaux protocoles pour préserver la santé des yeux. »

Un autre scientifique de la mission, le professeur Salwa Al-Hazza, a souligné l'importance de la recherche ophtalmologique en déclarant : « Ce que nous faisons aujourd'hui ne se limite pas à l'envoi d'une expérience scientifique dans l'espace, mais constitue une étape fondamentale pour mieux comprendre l'impact de l'environnement spatial sur la santé oculaire.

Nous espérons que les résultats contribueront au développement de futures solutions médicales qui amélioreront les soins de santé oculaire, à la fois dans l'espace et sur Terre. 

Cela permettra également de porter fièrement le drapeau saoudien et de représenter une étape importante dans l'engagement du Royaume à innover scientifiquement et à renforcer son rôle grandissant dans le secteur spatial mondial. »

Cette mission s'inscrit dans le cadre des efforts déployés à l'échelle mondiale pour étudier l'impact de l'espace sur la santé humaine. Elle a été précédée par des recherches similaires sur l'effet de la microgravité sur les microbiomes intestinaux et buccaux.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com