LONDRES : Les autorités italiennes ont affirmé avoir saisi 15 tonnes d’amphétamine (Captagon), qui seraient liées au Hezbollah libanais, a rapporté l’agence italienne Nova vendredi.
Le procureur de Naples qui enquête sur l’affaire a précisé que la valeur financière de cette drogue était d’environ un milliard de dollars.
Il a également indiqué que les pilules, qui ont été détruites il y a quelques jours, étaient cachées dans trois conteneurs « suspicieux » qui comprenaient des papiers destinés à l’usage industriel.
L’unité italienne des crimes financiers a récemment fourni des détails sur cette cargaison dans le cadre d’une enquête diffusée par la BBC, disant qu’elle provenait de Syrie et qu’elle et a été saisie en été lors d’une opération décrite comme « la plus grande saisie d’amphétamines au monde».
Le 1er juillet, 84 millions de pilules de Captagon, ainsi que plus de deux tonnes de hachich, ont été saisies par la Guardia di Finanza dans le port de Salerne.
D’après l’enquête de la BBC, les autorités italiennes pensaient d’abord que Daech était derrière la transaction, mais l’enquête a révélé que c’était l’œuvre du régime syrien et de son allié libanais, le Hezbollah.
Le trafic de drogues est l’une des sources de financement principales des milices libanaises soutenues par l’Iran, qui sont parmi leurs alliés les plus puissants dans la région, afin de financer des opérations en Syrie et ailleurs.
L’augmentation des sanctions américaines contre l’Iran a récemment entraîné l’isolement international du régime de Téhéran, réduisant ses contributions au soutien des milices dans la région et exacerbant le besoin de trouver de nouvelles sources de revenus, comme les stupéfiants.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com