La vice-présidente de CNN Arabic met en lumière le pouvoir unificateur des médias

Caroline Faraj, vice-présidente et rédactrice en chef de CNN Arabic. (Photo fournie)
Caroline Faraj, vice-présidente et rédactrice en chef de CNN Arabic. (Photo fournie)
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Publié le Jeudi 16 novembre 2023

La vice-présidente de CNN Arabic met en lumière le pouvoir unificateur des médias

  • Caroline Faraj insiste sur le rôle déterminant des jeunes dans la mise en place d’un environnement médiatique moderne et les progrès réalisés par les femmes dans l’industrie
  • Elle reconnaît que la représentation des femmes dans le secteur des médias à travers le monde arabe a connu une grande évolution ces dernières années, mais qu’il y a encore beaucoup de travail à accomplir

ABU DHABI: Caroline Faraj, vice-présidente et rédactrice en chef de CNN Arabic, plaide en faveur d'une plus grande ouverture d'esprit au sein des médias et pour l’autonomie créative de la prochaine génération de professionnels, tout en soulignant le pouvoir unificateur du secteur.

Dans un entretien accordé à Arab News, en marge du Congrès mondial des médias à Abu Dhabi cette semaine, elle insiste également sur le rôle déterminant des jeunes dans la mise en place d’un environnement médiatique moderne et les progrès réalisés par les femmes dans l’industrie.

«C’est l’occasion idéale pour tous les professionnels des médias du monde entier de se rassembler ici et de parler une même langue – celle des médias», déclare-t-elle à propos de l’événement de cette semaine qui se tient dans la capitale émiratie.

Cet événement joue un rôle crucial en réunissant des spécialistes qui se concentrent sur la vérité et les objectifs communs des médias, ajoute Mme Faraj, mettant l’accent sur les objectifs partagés, indépendamment des différences linguistiques ou organisationnelles.

«Que vous parliez ou non la langue d’un autre réseau ou d’une autre entité, vous avez le même objectif», précise-t-elle.

Saluant la participation des jeunes, elle soutient que l’événement leur offre une plate-forme pour exprimer leurs idées, ainsi que de précieuses possibilités d’apprentissage intergénérationnel.

Ses propres contributions à l’autonomisation des femmes et des jeunes sont reconnues sur le plan international. Caroline Faraj a par ailleurs partagé quelques idées à propos des initiatives efficaces qu’elle a dirigées.

Évoquant le 20e anniversaire de CNN Arabic, l’année dernière, elle insiste sur la décision de célébrer cet événement de manière significative, en dotant les jeunes femmes arabes des outils nécessaires pour raconter leurs histoires. Le projet «Hand Story», à titre d’exemple, comprend des collaborations avec des organisations non gouvernementales (ONG) destinées à aider les femmes et les jeunes dans le monde arabe.

«Nous leur avons appris à raconter leurs histoires grâce aux piliers de la narration. Par ailleurs, nous avons continué à les aider, à les soutenir et à leur fournir des conseils jusqu’à ce qu’ils produisent leurs propres histoires», explique Mme Faraj.

Elle reconnaît que la représentation des femmes dans le secteur des médias à travers le monde arabe a connu une grande évolution ces dernières années. Cependant, il y a encore beaucoup de travail à accomplir.

Elle soutient que l’adoption d’une approche ouverte et le respect de l’autonomie créative de la prochaine génération sont indispensables pour les futurs dirigeants du secteur.

«Dans le monde arabe, 70% de la population a moins de 30 ans», ajoute-t-elle. «Ce sont eux qui devraient prendre les décisions.»

Les erreurs font partie de l’aventure, souligne-t-elle. Et de poursuivre: «Ils doivent apprendre de leurs erreurs, mais ne pas s’arrêter, car cela changerait définitivement toute la représentation des médias.»

Le Congrès mondial des médias a débuté mardi au Centre national des expositions d’Abu Dhabi et se terminera aujourd’hui.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Gaza: le ministère de la Santé du Hamas annonce 1.042 morts depuis la reprise des frappes israéliennes

 Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien, dont 41 au cours des dernières 24 heures. (AFP)
Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien, dont 41 au cours des dernières 24 heures. (AFP)
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  • Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées
  • Le ministère ajoute dans un communiqué que les bombardements et l'offensive au sol d'Israël ont également fait 2.542 blessés depuis le 18 mars

GAZA: Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien, dont 41 au cours des dernières 24 heures.

Le ministère ajoute dans un communiqué que les bombardements et l'offensive au sol d'Israël ont également fait 2.542 blessés depuis le 18 mars, et que le bilan total depuis le début de la guerre, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, se monte désormais à 50.399 morts dans la bande de Gaza.

 


Djibouti : nomination d'un nouveau ministre des Affaires étrangères

Le ministre des Affaires étrangères de Djibouti et candidat à la Commission de l'Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, pose pour une photo lors du 38e sommet de l'Union africaine (UA), au cours duquel les dirigeants éliront un nouveau chef de la Commission de l'UA, au siège de l'UA à Addis-Abeba, le 15 février 2025. (Photo Amanuel Sileshi / AFP)
Le ministre des Affaires étrangères de Djibouti et candidat à la Commission de l'Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, pose pour une photo lors du 38e sommet de l'Union africaine (UA), au cours duquel les dirigeants éliront un nouveau chef de la Commission de l'UA, au siège de l'UA à Addis-Abeba, le 15 février 2025. (Photo Amanuel Sileshi / AFP)
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  • Un nouveau ministre des Affaires étrangères a été nommé à Djibouti pour remplacer Mahamoud Ali Youssouf, élu en février à la tête de la Commission de l'Union africaine
  • Abdoulkader Houssein Omar, ancien ambassadeur à Koweït et en Jordanie, est nommé « au poste de ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale.

ADDIS ABEBA, ETHIOPIE : Un nouveau ministre des Affaires étrangères a été nommé à Djibouti pour remplacer Mahamoud Ali Youssouf, élu en février à la tête de la Commission de l'Union africaine, selon un décret présidentiel publié mardi.

Abdoulkader Houssein Omar, ancien ambassadeur à Koweït et en Jordanie, est nommé « au poste de ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, porte-parole du gouvernement » d'après le décret signé par le chef de l'État, Ismaïl Omar Guelleh.

« On ne parle même pas de remaniement ministériel, c'est le seul changement au sein du gouvernement », a précisé à l'AFP Alexis Mohamed, porte-parole de la présidence djiboutienne.

L'ancien titulaire du poste, Mahamoud Ali Youssouf, était resté à la tête de la diplomatie de Djibouti pendant près de 20 ans.

Le chef de l'État Ismaël Omar Guelleh, au pouvoir depuis 1999, quittera son poste à la suite de la prochaine élection présidentielle, prévue en 2026.

Djibouti, pays parmi les moins peuplés du continent avec quelque un million d'habitants, joue un rôle central dans la région.

Îlot de stabilité prisé dans une région troublée, ce pays d'Afrique de l'Est est situé face au Yémen, à la sortie de la mer Rouge, dans le détroit de Bab-el-Mandeb où transite une grande part du commerce mondial entre Asie et Occident.

La France, ancienne puissance coloniale de plus en plus contestée sur le continent, y dispose de bases militaires en compagnie des États-Unis et de la Chine.


Une étude saoudienne sur le microbiome de l'œil humain participe au lancement de la fusée SpaceX

Une mission saoudienne visant à étudier les effets de la faible gravité sur le microbiome de l'œil humain a rejoint le lancement du vol Fram2 de SpaceX dans la nuit de lundi à mardi. (Reuters)
Une mission saoudienne visant à étudier les effets de la faible gravité sur le microbiome de l'œil humain a rejoint le lancement du vol Fram2 de SpaceX dans la nuit de lundi à mardi. (Reuters)
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  • L'étude menée par Falak for Space Science and Research portera sur les bactéries et autres micro-organismes de l'œil dans des conditions de microgravité.
  • « Ce projet contribuera à la réalisation de progrès qualitatifs en matière d'éducation et de recherche dans le domaine de l'espace et des technologies associées », a déclaré le Dr Ayoub Al-Subehi, PDG de Falak,

RIYAD : Une mission saoudienne visant à étudier les effets de la faible gravité sur le microbiome de l'œil humain s'est jointe au lancement du vol Fram2 de SpaceX dans la nuit de lundi à mardi.

L'étude menée par Falak for Space Science and Research examinera les bactéries et autres micro-organismes de l'œil dans des conditions de microgravité.

Une équipe de chercheurs a recueilli des échantillons biologiques de cultures microbiennes et a effectué des tests pour s'assurer que les échantillons pouvaient résister aux conditions de lancement et revenir de l'espace en toute sécurité.

« Ce projet contribuera à la réalisation de progrès qualitatifs en matière d'éducation et de recherche dans le domaine de l'espace et des technologies associées », a déclaré le Dr Ayoub Al-Subehi, PDG de Falak, à l'agence de presse saoudienne avant le lancement.

L'étude du microbiome oculaire dans l'espace est un domaine de recherche émergent. Cette expérience analysera les taux de croissance des micro-organismes dans l'espace par rapport aux taux de croissance sur Terre.

Elle permettra également de suivre les changements génétiques et protéiques pouvant résulter de l'exposition à la microgravité.

L'expérience vise également à évaluer la capacité des microbes à former des biofilms, ce qui peut augmenter le risque d'infection dans l'espace, ainsi qu'à analyser les changements dans la résistance microbienne aux antibiotiques après une exposition à la microgravité.

Le Dr Wedad bint Saeed Al-Qahtani, chercheuse dans le cadre de la mission, a déclaré : « Étudier l'impact de l'environnement spatial sur la microflore naturelle de l'œil pourrait fournir des données précieuses sur la façon dont elle réagit aux conditions de microgravité. Cela pourrait aider à développer de nouvelles stratégies et de nouveaux protocoles pour préserver la santé des yeux. »

Un autre scientifique de la mission, le professeur Salwa Al-Hazza, a souligné l'importance de la recherche ophtalmologique en déclarant : « Ce que nous faisons aujourd'hui ne se limite pas à l'envoi d'une expérience scientifique dans l'espace, mais constitue une étape fondamentale pour mieux comprendre l'impact de l'environnement spatial sur la santé oculaire.

Nous espérons que les résultats contribueront au développement de futures solutions médicales qui amélioreront les soins de santé oculaire, à la fois dans l'espace et sur Terre. 

Cela permettra également de porter fièrement le drapeau saoudien et de représenter une étape importante dans l'engagement du Royaume à innover scientifiquement et à renforcer son rôle grandissant dans le secteur spatial mondial. »

Cette mission s'inscrit dans le cadre des efforts déployés à l'échelle mondiale pour étudier l'impact de l'espace sur la santé humaine. Elle a été précédée par des recherches similaires sur l'effet de la microgravité sur les microbiomes intestinaux et buccaux.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com