L'Autriche ouvre ses stations de ski, en dépit du 3e confinement

Deux jours avant que l'Autriche n'entame son troisième confinement pour lutter contre la pandémie, le pays a autorisé jeudi l'ouverture de ses plus de 400 stations de ski. (AFP).
Deux jours avant que l'Autriche n'entame son troisième confinement pour lutter contre la pandémie, le pays a autorisé jeudi l'ouverture de ses plus de 400 stations de ski. (AFP).
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Publié le Jeudi 24 décembre 2020

L'Autriche ouvre ses stations de ski, en dépit du 3e confinement

  • Début décembre, le gouvernement a annoncé qu'il autoriserait l'ouverture des stations le 24 décembre et il s'est tenu à cette décision en dépit de l'annonce d'un troisième confinement la semaine dernière
  • Cependant, les hôtels, les bars et les restaurants restent fermés, limitant ainsi l'accès aux pistes aux locaux

VIENNE: Deux jours avant que l'Autriche n'entame son troisième confinement pour lutter contre la pandémie, le pays a autorisé jeudi l'ouverture de ses plus de 400 stations de ski.


Début décembre, le gouvernement a annoncé qu'il autoriserait l'ouverture des stations le 24 décembre et il s'est tenu à cette décision en dépit de l'annonce d'un troisième confinement la semaine dernière.


Le gouvernement affirme que le ski, étant un sport de plein air, peut être pratiqué en toute sécurité si des précautions suffisantes sont prises.


Cependant, les hôtels, les bars et les restaurants restent fermés, limitant ainsi l'accès aux pistes aux locaux, tandis que le confinement obligera aussi les commerces du pays et une grande partie de son industrie des services à fermer jusqu'à la mi-janvier.


"C'est un premier pas et nous espérons que nous pourrons rouvrir complètement bientôt, dès que les taux d'infection le permettront", avait récemment déclaré à l'AFP Andreas Steibl, responsable du tourisme de la station d'Ischgl.


Plus de 6.000 touristes avaient été infectés par le Covid-19 au début de la pandémie, en mars dernier, au village d’Ischgl qui, comme la plupart des autres stations de ski autrichiennes, attire des dizaines de milliers de skieurs chaque année.


L'industrie du ski représente près de 3% du PIB de l'Autriche et elle est aussi bien implantée dans la sphère politique. Par exemple, le chef de l'association des exploitants de téléphériques siège aussi au parlement pour le parti populaire de centre-droit (OeVP) du chancelier Sebastian Kurz.


Dans la province occidentale du Tyrol, le ski est l'un des principaux moteurs économiques, avec six millions de skieurs qui y affluent normalement chaque année, soit environ huit fois la population locale.


Sans touristes, de nombreuses stations estiment que l'entretien des pistes et l'exploitation des remontées mécaniques ne seraient pas économiquement viables, et certaines, comme Ischgl, choisissent de n'ouvrir qu'une petite partie de leur réseau de téléphériques et de remontées mécaniques.


A la suite de la saison dernière, raccourcie par la pandémie, les stations ont investi des millions d'euros dans des dispositifs de désinfection pour les téléphériques, des masques pour les skieurs et des applications facilitant la répartition des skieurs pour éviter les foules.


Ischgl a annoncé avoir investi 700.000 euros pour les mesures de sécurité anti-Covid-19. La station dispose désormais de ses propres centres de tests, d'un laboratoire et surveille les eaux usées pour détecter des traces du virus.


Voisine de l'Autriche, la Suisse a autorisé l'ouverture de certaines de ses stations mais l'industrie a été durement touchée par les mesures de quarantaine imposées aux visiteurs britanniques, qui constituent une grande partie de sa clientèle, ainsi que par l'interdiction des vols en provenance du Royaume-Uni.


Mandats d'arrêt de la CPI : réaction outrées en Israël, un nouveau «procès Dreyfus» dit Netanyahu

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JERUSALEM: L'annonce par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant a suscité des réactions outrées en Israël, M. Netanyahu comparant la décision de la Cour à un nouveau "procès Dreyfus".

"La décision antisémite de la Cour pénale internationale est comparable à un procès Dreyfus d'aujourd'hui qui se terminera de la même façon", a déclaré le chef du gouvernement dans un communiqué diffusé par son bureau.

Condamné pour espionnage, dégradé et envoyé au bagne à la fin du XIXe siècle en France, le capitaine français de confession juive Alfred Dreyfus avait été innocenté et réhabilité quelques années plus tard. L'affaire Dreyfus a profondément divisé la société française et révélé l'antisémitisme d'une grande partie de la population.

"Israël rejette avec dégoût les actions absurdes et les accusations mensongères qui le visent de la part de la [CPI]", dont les juges "sont animés par une haine antisémite à l'égard d'Israël", ajoute M. Netanyahu.

La CPI "a perdu toute légitimité à exister et à agir" en se comportant "comme un jouet politique au service des éléments les plus extrêmes oeuvrant à saper la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient", a réagi son ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, sur X.

La CPI a émis jeudi des mandats d'arrêt contre MM. Netanyahu et Gallant "pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024", et contre Mohammed Deif, chef de la branche armée du Hamas "pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre présumés commis sur le territoire de l'Etat d'Israël et de l'Etat de Palestine depuis au moins le 7 octobre 2023", date de l'attaque sans précédent du mouvement palestinien contre Israël à partir de Gaza ayant déclenché la guerre en cours.

"Jour noir" 

"C'est un jour noir pour la justice. Un jour noir pour l'humanité", a écrit sur X le président israélien, Isaac Herzog, pour qui la "décision honteuse de la CPI [...] se moque du sacrifice de tous ceux qui se sont battus pour la justice depuis la victoire des Alliés sur le nazisme [en 1945] jusqu'à aujourd'hui".

La décision de la CPI "ne tient pas compte du fait qu'Israël a été attaqué de façon barbare et qu'il a le devoir et le droit de défendre son peuple", a ajouté M. Herzog, jugeant que les mandats d'arrêt étaient "une attaque contre le droit d'Israël à se défendre" et visent "le pays le plus attaqué et le plus menacé au monde".

Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale, et chantre de l'extrême droite a appelé à réagir à la décision de la CPI en annexant toute la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, et en y étendant la colonisation juive.

"Israël défend les vies de ses citoyens contre des organisations terroristes qui ont attaqué notre peuple, tué et violé. Ces mandats d'arrêt sont une prime au terrorisme", a déclaré le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, dans un communiqué.

"Pas surprenant" 

Rare voix discordante, l'organisation israélienne des défense des droits de l'Homme B'Tselem a estimé que la décision de la CPI montre qu'Israël a atteint "l'un des points les plus bas de son histoire".

"Malheureusement, avec tout ce que nous savons sur la conduite de la guerre qu'Israël mène dans la bande de Gaza depuis un an [...] il n'est pas surprenant que les preuves indiquent que [MM. Netanyahu et Gallant] sont responsables de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité", écrit l'ONG dans un communiqué.

Elle appelle par ailleurs "tous les Etats parties [au traité de Rome ayant institué la CPI] à respecter les décisions de la [Cour] et à exécuter ces mandats".

L'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité à Gaza.

La campagne de représailles militaires israéliennes sur la bande de Gaza a fait au moins 44.056 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.

 


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.