Maroc: Le roi Mohammed VI veut moderniser la facade atlantique et les provinces du sud

Le roi Mohammed VI a réaffirmé son engagement à moderniser le littoral national, notamment la façade atlantique du «Sahara marocain», tout en insistant sur l’importance géostratégique de cette dernière. (Photo, MAP)
Le roi Mohammed VI a réaffirmé son engagement à moderniser le littoral national, notamment la façade atlantique du «Sahara marocain», tout en insistant sur l’importance géostratégique de cette dernière. (Photo, MAP)
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Publié le Mardi 07 novembre 2023

Maroc: Le roi Mohammed VI veut moderniser la facade atlantique et les provinces du sud

  • Le roi a insisté sur la nécessité de fournir des moyens de transport et des infrastructures logistiques adéquates, tout en envisageant la création d'une flotte nationale de marine marchande compétitive
  • Pour Mohammed VI, la façade atlantique doit devenir un haut lieu de communion humaine, un pôle d’intégration économique et un foyer de rayonnement continental et international

CASABLANCA: À l'occasion du 48e anniversaire de la Marche verte au Maroc, le roi Mohammed VI a donné un discours, lundi 6 novembre.

Le roi Mohammed VI a réaffirmé à cette occasion son engagement à moderniser le littoral national, notamment la façade atlantique du «Sahara marocain», tout en insistant sur l’importance géostratégique de cette dernière, qui offre au Maroc un accès privilégié à l'Afrique et ouvre une fenêtre sur le continent américain.

«Si, par sa façade méditerranéenne, le Maroc est solidement arrimé à l’Europe, son versant atlantique lui ouvre, quant à lui, un accès complet sur l’Afrique et une fenêtre sur l’espace américain. C’est la raison pour laquelle nous sommes déterminés à entreprendre une mise à niveau nationale du littoral, incluant la façade atlantique du Sahara marocain», affirme ainsi le souverain.

Le souverain marocain a également souligné son engagement envers le développement des provinces du sud du Royaume en dotant cette région des infrastructures nécessaires à son essor économique.

Il a insisté sur la nécessité de fournir des moyens de transport et des infrastructures logistiques adéquates, tout en envisageant la création d'une flotte nationale de marine marchande compétitive.

«Nous nous attachons à mettre à disposition les moyens de transport et les stations logistiques nécessaires. Cela implique aussi de réfléchir à la constitution d’une flotte nationale de marine marchande, forte et compétitive», indique en ce sens le roi Mohammed VI. Il a également mis l’accent sur la nécessité de poursuivre l’établissement d’une économie maritime pour consolider le développement de toute la région et en faire bénéficier les populations locales, afin de «mieux accompagner l’essor économique et l’extension urbaine des métropoles du Sahara marocain».

Pour le roi marocain, la façade atlantique doit devenir un haut lieu de communion humaine, un pôle d’intégration économique et un foyer de rayonnement continental et international.

Pour rappel, la Marche verte est un événement historique qui s'est déroulé au Maroc en 1975. Il s'agit d'une opération politique et diplomatique initiée par le roi Hassan II au cours de laquelle des milliers de civils marocains ont traversé la frontière internationale pour revendiquer la souveraineté du Maroc sur la région du Sahara occidental.

 


Guerre au Soudan: l'armée affirme avoir pris le contrôle total de Khartoum

La guerre, qui a éclaté le 15 avril 2023 entre l'armée du général Burhane et les FSR commandées par son ancien adjoint, le général Mohamed Hamdane Daglo, a fait selon l'ONU des dizaines de milliers de morts, a déraciné plus de 12 millions d'habitants et provoqué une crise humanitaire majeure. (AFP)
La guerre, qui a éclaté le 15 avril 2023 entre l'armée du général Burhane et les FSR commandées par son ancien adjoint, le général Mohamed Hamdane Daglo, a fait selon l'ONU des dizaines de milliers de morts, a déraciné plus de 12 millions d'habitants et provoqué une crise humanitaire majeure. (AFP)
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  • "Nos forces ont réussi aujourd'hui à nettoyer par la force les dernières poches (de résistance) de la milice terroriste Daglo dans la localité de Khartoum"
  • Mercredi soir, le commandant de l'armée, le général Abdel Fattah al-Burhane, avait déclaré Khartoum "libérée", depuis le palais présidentiel où il est arrivé au terme d'une offensive lancée par ses troupes pour reconquérir la capitale aux mains des FSR

KHARTOUM: L'armée soudanaise a affirmé avoir pris le contrôle total de la capitale Khartoum, une semaine après avoir repris le palais présidentiel aux paramilitaires lors d'une offensive majeure, après bientôt deux ans de guerre dans ce pays d'Afrique de l'Est.

"Nos forces ont réussi aujourd'hui à nettoyer par la force les dernières poches (de résistance) de la milice terroriste Daglo dans la localité de Khartoum", a déclaré le porte-parole de l'armée, Nabil Abdoullah, dans un communiqué jeudi soir, en référence aux Forces de soutien rapide (FSR) dirigées par le commandant Hamdane Daglo.

Mercredi soir, le commandant de l'armée, le général Abdel Fattah al-Burhane, avait déclaré Khartoum "libérée", depuis le palais présidentiel où il est arrivé au terme d'une offensive lancée par ses troupes pour reconquérir la capitale aux mains des FSR.

Une source au sein de l'armée avait déclaré à l'AFP que les combattants des FSR fuyaient par le pont de Jebel Aouliya, leur seule voie de sortie de l'agglomération de Khartoum.

Les paramilitaires avaient affirmé un peu plus tard qu'ils continueraient à "défendre le sol de la patrie" et prévenu qu'il n'y aurait "ni retraite ni reddition".

La guerre, qui a éclaté le 15 avril 2023 entre l'armée du général Burhane et les FSR commandées par son ancien adjoint, le général Mohamed Hamdane Daglo, a fait selon l'ONU des dizaines de milliers de morts, a déraciné plus de 12 millions d'habitants et provoqué une crise humanitaire majeure.

Elle a divisé en deux ce pays d'Afrique de l'Est, le troisième plus grand d'Afrique: l'armée contrôle le nord et l'est, tandis que les FSR dominent une partie du sud et la quasi-totalité de la vaste région du Darfour, dans l'ouest, limitrophe du Tchad.


Israël menace de frapper Beyrouth après des tirs de roquettes depuis le Liban

Le Hezbollah libanais a assuré vendredi qu'il n'était pas à l'origine des tirs de roquettes qui ont visé une localité frontalière dans le nord d'Israël dans la matinée. (AFP)
Le Hezbollah libanais a assuré vendredi qu'il n'était pas à l'origine des tirs de roquettes qui ont visé une localité frontalière dans le nord d'Israël dans la matinée. (AFP)
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  • C'est la deuxième fois depuis le début du cessez-le-feu qui a mis fin à deux mois de guerre ouverte entre l'armée israélienne et le mouvement libanais Hezbollah que des roquettes sont tirées depuis le Liban vers Israël
  • Le Hezbollah libanais a assuré vendredi qu'il n'était pas à l'origine des tirs de roquettes qui ont visé une localité frontalière dans le nord d'Israël dans la matinée, auxquels Israël a menacé de riposter avec force

JERUSALEM: Israël a bombardé vendredi le sud du Liban et menacé "d'agir avec force" jusqu'à Beyrouth, en riposte à des tirs de roquettes depuis le Liban vers son territoire, alors qu'une trêve fragile est en vigueur depuis le 27 novembre.

L'armée israélienne a annoncé peu après ces tirs mener des frappes contre des cibles du Hezbollah dans le sud du Liban, frontalier d'Israël.

Des images tournées par l'AFP vendredi matin montrent de la fumée s'élevant au-dessus du village libanais de Khiam, proche de la frontière, tandis que les écoles ont fermé dans plusieurs localités, notamment dans la région de Nabatiyé, après les menaces israéliennes.

C'est la deuxième fois depuis le début du cessez-le-feu qui a mis fin à deux mois de guerre ouverte entre l'armée israélienne et le mouvement libanais soutenu par l'Iran que des roquettes sont tirées depuis le Liban vers Israël, la précédente remontant au 22 mars.

Le Hezbollah, comme il l'avait déjà fait le 22 mars, a nié être à l'origine de ces tirs et affirmé respecter le cessez-le-feu.

Vendredi, l'armée israélienne a annoncé que deux "projectiles" avaient été tirés depuis le Liban, dont l'un a été intercepté et le second est tombé sur le sol libanais.

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a aussitôt menacé: "S'il n'y a pas de calme à Kiryat Shmona et dans les localités de Galilée", dans le nord d'Israël, "il n'y aura pas de calme à Beyrouth", a-t-il dit.

"Le gouvernement libanais porte une responsabilité directe pour tout tir vers la Galilée. Nous ne permettrons pas un retour à la réalité du 7 octobre. Nous garantirons la sécurité des habitants de la Galilée et agirons avec force face à toute menace", a affirmé M. Katz.

 


Sécurité des frontières: les ministres de la Défense libanais et syrien signent un accord

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  • Les deux parties formeront des comités juridiques et spécialisés dans un certain nombre de domaines 
  • Elles activeront des mécanismes de coordination bilatérale pour faire face aux défis sécuritaires et militaires, en particulier dans la zone frontalière

RIYAD: La Syrie et le Liban ont signé un accord soulignant l'importance stratégique de la démarcation des frontières entre les deux pays, a rapporté Al-Ekhbariya tôt vendredi.

Les ministres de la Défense du Liban et de la Syrie se sont rencontrés jeudi à Djeddah pour coordonner et renforcer la coopération en matière de sécurité et de questions militaires.

La délégation syrienne était dirigée par Mourhaf Abou Qasra et la délégation libanaise par Michel Menassa.

Les deux parties formeront des comités juridiques et spécialisés dans un certain nombre de domaines et activeront des mécanismes de coordination bilatérale pour faire face aux défis sécuritaires et militaires, en particulier ceux qui pourraient survenir dans la zone frontalière.

Le ministre saoudien de la Défense, le prince Khaled ben Salmane, qui a facilité les négociations, a déclaré qu'il espérait que l'accord marquerait une nouvelle phase dans les relations entre les deux voisins.

Les ministres se sont déclarés satisfaits des discussions et sont convenus de tenir une réunion de suivi en Arabie saoudite.

Les tensions frontalières se sont aggravées au début du mois de mars après que les nouvelles autorités syriennes ont accusé le groupe armé libanais Hezbollah d'avoir enlevé trois soldats et de les avoir tués au Liban.

Le groupe soutenu par l'Iran, qui a combattu aux côtés des forces du président syrien déchu Bachar el-Assad, a nié toute implication.

Les affrontements transfrontaliers qui ont suivi ont fait sept morts parmi les Libanais.

Dans un communiqué, l'Arabie saoudite a déclaré qu'elle soutenait la Syrie et le Liban dans la résolution de leurs différends par le biais d'un dialogue politique et diplomatique, tout en respectant la souveraineté, la stabilité et le droit international, selon Asharq.

L'Arabie saoudite a affirmé son soutien total à tout ce qui permet d'assurer la sécurité et la stabilité en Syrie et au Liban et qui contribue à préserver la sécurité et la stabilité dans la région, a rapporté Al-Ekhbariya.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com