RIYAD: La saison culturelle française a entamé son programme culturel sous le haut patronat de l’ambassade de France, de l’Alliance française d’Arabie saoudite et du Cercles des amis de la culture française. Il a proposé le 4 octobre dernier un concert de jazz animé par l’artiste français Laurent Coulondre.
Ludovic Pouille, l’ambassadeur français, a déclaré à l’occasion d’une courte intervention que ces programmes culturels, quelle que soit leur nature, sont un excellent moyen pour bâtir des passerelles entre les peuples grâce aux échanges culturels. Ils permettent de promouvoir la créativité des artistes saoudiens et français à travers de nouveaux projets culturels et artistiques.
Né à Nîmes le 2 janvier 1989, Laurent Coulondre est un pianiste, organiste, compositeur, professeur et arrangeur de jazz français. Dès l’âge de 4 ans, il commence à jouer de la musique avec des tambours et il acquiert très tôt un sens du rythme qui ne l’a jamais quitté.
Le jazz est né au carrefour des XIXe et XXe siècles dans les États du sud des États-Unis, en Nouvelle-Orléans, sous l’impulsion de la communauté afro-américaine.
Laurent Coulondre sort en 2011 son premier album, Opus l, qui obtient de nombreuses récompenses internationales.
En 2014, il développe un nouveau concept de trio réversible dans lequel il se produit au piano et à l’orgue, et le groupe remporte le concours national de jazz à La Défense.
En 2019, pour rendre hommage au célèbre pianiste de jazz Michel Petrucciani, Laurent Coulondre lui dédie son album Michel On my Mind, pour lequel il reçoit le Prix du disque français de l’année de l'Académie du jazz. Le pianiste a en outre été élu musicien français de l’année par Jazz Magazine.
Il se produit régulièrement en France et en Belgique, à L’Archiduc de Bruxelles, au festival Radio France Occitanie Montpellier, à l’Opéra Garnier, au Théâtre antique de Vienne… Il a eu la joie de jouer avec André Ceccarelli, Paul Jackson, Stéphane Huchard ou Adriano Tenorio.
C’est en 1917 que le jazz fait irruption en France, après l’entrée en guerre des États-Unis, en avril 1917, et l’arrivée sur le sol français du corps expéditionnaire américain, dès le 26 juin, dans le port de Saint-Nazaire.
Laurent Coulondre a travaillé pendant deux ans à la réalisation de son album Meva Festa («Ma Fête», en espagnol), rendant ainsi hommage à ses origines hispaniques et à l’Amérique du Sud, qu’il affectionne particulièrement.
Cet album est né de sa rencontre avec le percussionniste brésilien Adriano Tenorio, avec qui Laurent Coulondre a joué plusieurs fois en duo pendant le confinement. Les onze morceaux qui composent le disque ont une couleur latino-américaine, notamment grâce à un duo de percussionnistes cubain et brésilien.
Meva Festa est un joli mélange de catalan et de brésilien à travers lequel l’artiste nous communique sa joie de vivre, mais aussi sa vision de la musique, de la vie et du partage.
Entouré de ses amis et de ses musiciens préférés, Laurent Coulondre offre un jazz latin, festif et chaleureux. Sa musique se distingue par un rythme généreux et flamboyant, susceptible d’enthousiasmer aussi bien le connaisseur que le néophyte.