PARIS : Le président français Emmanuel Macron s'est entretenu mercredi avec son homologue centrafricain Faustin-Archange Touadéra et a ordonné le survol du pays par des avions de chasse pour «marquer la condamnation par la France des tentatives de déstabilisation», a indiqué l'Elysée.
Au cours de cet échange, le chef de l'Etat a condamné «les tentatives des groupes armés et de certains leaders politiques, dont (l'ex-président) François Bozizé, visant à faire obstruction à la mise en œuvre des accords de paix et à la tenue des élections» de dimanche, a précisé la présidence dans un communiqué.
Il a aussi «rappelé l'engagement constant de la France aux côtés des autorités centrafricaines et du peuple centrafricain pour contribuer aux efforts de stabilisation du pays».
Dans ce pays très instable, des groupes armés occupent plus des deux tiers du pays et ont lancé une offensive avant la présidentielle de dimanche dont le favori est M. Touadéra tandis que la candidature de M. Bozizé a été invalidée.
L'Elysée a précisé que, «à la demande du président Touadéra, et en accord avec la (force de l'ONU) Minusca», Emmanuel Macron avait «ordonné la réalisation d’une mission de survol du territoire centrafricain par des avions de chasse».
«Cette mission s’est déroulée ce jour-même et marque la condamnation par la France des tentatives de déstabilisation du pays», précise le communiqué, qui ne donne pas de détails.
L'état-major des armées a de son côté précisé qu'une patrouille «composée de deux avions de chasse Mirage (M2000D) accompagnée d’un avion ravitailleur C135FR (avait) décollé en début d'après-midi de la base aérienne projetée de N’Djamena (Tchad) pour se reposer 4 heures plus tard».
«Ce survol ou +démonstration de présence+ a été réalisé à une altitude permettant de signaler et marquer la présence des avions de combat français», selon le communiqué des armées.
MM. Macron et Touadéra ont par ailleurs «salué et marqué leur soutien aux éléments de la Minusca, qui, aux côtés des forces armées centrafricaines, ont permis d’apporter une réponse de fermeté aux tentatives de déstabilisation du pays».
La France compte quelque 300 soldats en Centrafrique, qui mènent des actions de formation des forces armées nationales et assurent si nécessaire un appui à la Minusca, forte de 11 500 hommes.
En décembre 2013, après le coup d'Etat contre le président Bozizé et l'embrasement qui avait suivi, Paris avait déployé plus d'un millier de soldats de l'opération Sangaris, sous mandat de l'ONU, pour rétablir la sécurité. Sangaris, qui a compté jusqu'à 1600 hommes, est restée en place jusqu'en 2016.
Le président Touadéra a reçu ces derniers jours des renforts militaires du Rwanda et de la Russie, qui a annoncé mardi avoir envoyé 300 instructeurs militaires supplémentaires.
Le président français Emmanuel Macron s'est entretenu mercredi avec son homologue centrafricain Faustin-Archange Touadéra et a ordonné le survol du pays par des avions de chasse pour «marquer la condamnation par la France des tentatives de déstabilisation», a indiqué l'Elysée.
Au cours de cet échange, le chef de l'Etat a condamné «les tentatives des groupes armés et de certains leaders politiques, dont (l'ex-président) François Bozizé, visant à faire obstruction à la mise en œuvre des accords de paix et à la tenue des élections» de dimanche, a précisé la présidence dans un communiqué.
Il a aussi «rappelé l'engagement constant de la France aux côtés des autorités centrafricaines et du peuple centrafricain pour contribuer aux efforts de stabilisation du pays».
Dans ce pays très instable, des groupes armés occupent plus des deux tiers du pays et ont lancé une offensive avant la présidentielle de dimanche dont le favori est M. Touadéra tandis que la candidature de M. Bozizé a été invalidée.
L'Elysée a précisé que, «à la demande du président Touadéra, et en accord avec la (force de l'ONU) Minusca», Emmanuel Macron avait «ordonné la réalisation d’une mission de survol du territoire centrafricain par des avions de chasse».
«Cette mission s’est déroulée ce jour-même et marque la condamnation par la France des tentatives de déstabilisation du pays», précise le communiqué, qui ne donne pas de détails.
L'état-major des armées a de son côté précisé qu'une patrouille «composée de deux avions de chasse Mirage (M2000D) accompagnée d’un avion ravitailleur C135FR (avait) décollé en début d'après-midi de la base aérienne projetée de N’Djamena (Tchad) pour se reposer 4 heures plus tard».
«Ce survol ou "démonstration de présence" a été réalisé à une altitude permettant de signaler et marquer la présence des avions de combat français», selon le communiqué des armées.
MM. Macron et Touadéra ont par ailleurs «salué et marqué leur soutien aux éléments de la Minusca, qui, aux côtés des forces armées centrafricaines, ont permis d’apporter une réponse de fermeté aux tentatives de déstabilisation du pays».
La France compte quelque 300 soldats en Centrafrique, qui mènent des actions de formation des forces armées nationales et assurent si nécessaire un appui à la Minusca, forte de 11 500 hommes.
En décembre 2013, après le coup d'Etat contre le président Bozizé et l'embrasement qui avait suivi, Paris avait déployé plus d'un millier de soldats de l'opération Sangaris, sous mandat de l'ONU, pour rétablir la sécurité. Sangaris, qui a compté jusqu'à 1.600 hommes, est restée en place jusqu'en 2016.
Le président Touadéra a reçu ces derniers jours des renforts militaires du Rwanda et de la Russie, qui a annoncé mardi avoir envoyé 300 instructeurs militaires supplémentaires.