Collision entre deux cargos en mer du Nord, plusieurs disparus

Une photo datée de 2021 et publiée le 24 octobre 2023 par la "Deutsche Gesellschaft zur Rettung Schiffbrüchiger (DGzRS, Service allemand de recherche et de sauvetage maritime) montre le croiseur de sauvetage en mer Bernhard Gruben de la station DGzRS de Hooksiel, dans le nord de l'Allemagne, qui est utilisé entre autres après une collision entre deux cargos en mer du Nord, au sud-ouest de l'île d'Helgoland, en Allemagne. (AFP)
Une photo datée de 2021 et publiée le 24 octobre 2023 par la "Deutsche Gesellschaft zur Rettung Schiffbrüchiger (DGzRS, Service allemand de recherche et de sauvetage maritime) montre le croiseur de sauvetage en mer Bernhard Gruben de la station DGzRS de Hooksiel, dans le nord de l'Allemagne, qui est utilisé entre autres après une collision entre deux cargos en mer du Nord, au sud-ouest de l'île d'Helgoland, en Allemagne. (AFP)
Short Url
Publié le Mardi 24 octobre 2023

Collision entre deux cargos en mer du Nord, plusieurs disparus

  • La collision s'est produite en mer du Nord, vers 05H00 du matin (03h00 GMT), à 22 km au sud-ouest de l'île allemande de Helgoland
  • Plusieurs navires de sauvetage sont actuellement à la recherche des naufragés, ainsi qu'un hélicoptère de l'armée. Du personnel médical a été acheminé sur la zone

BERLIN: Une importante opération de secours est en cours mardi matin au large des côtes allemandes pour retrouver des marins portés disparus à la suite d'une collision entre deux cargos, dont l'un a coulé.

La collision s'est produite en mer du Nord, vers 05H00 du matin (03h00 GMT), à 22 km au sud-ouest de l'île allemande de Helgoland.

"Une personne a pu être sortie de l'eau et bénéficie de soins médicaux. Plusieurs personnes sont portées disparues", ont indiqué les secours maritimes de Cuxhaven, ville portuaire du nord-ouest de l'Allemagne.

Les autorités maritimes disent "présumer" que le plus petit des deux navires, le "Verity", de 91 mètres de long et 14 mètres de large, a coulé. Ce navire battant pavillon britannique venait de Brême (Allemagne) et se rendait à Immingham (Grande-Bretagne).

Le second cargo de 190 mètres de long et 29 mètres de large, le "Polesie", battant pavillon des Bahamas, venait du port allemand de Hambourg et se dirigeait vers La Corogne, en Espagne.

Il n'a pas été précisé pour le moment quelles marchandises transportaient les deux cargos. Les causes de la collision n'ont pas non plus été évoquées.

Plusieurs navires de sauvetage sont actuellement à la recherche des naufragés, ainsi qu'un hélicoptère de l'armée. Du personnel médical a été acheminé sur la zone.

Le "Polesie", avec 22 personnes à bord, est à flot, précise le communiqué.

Vagues de trois mètres 

Le navire de croisière "Iona", qui appartient à la société P&O Cruises, basée en Grande-Bretagne, se trouve également dans la zone maritime et apporte son soutien aux recherches.

"A bord du +Iona+, des personnes peuvent également être prises en charge médicalement", ajoutent les secours.

La zone maritime de l'accident est balayée par des vents qui soufflent à une vitesse de 6 sur l'échelle de Beaufort, dans une mer avec des vagues de trois mètres de haut.

Le "Polesie" est répertorié parmi la flotte de bateaux de l'armateur polonais Polsteam, selon le site internet de l'entreprise.

La mer du Nord a été le théâtre début août d'un important accident maritime, au large des Pays-Bas: un cargo avait pris feu avec des centaines de voitures électriques à bord, et l'incendie a fait rage durant plusieurs jours.

Le bateau avait finalement pu être remorqué vers un port hollandais, les secours évitant une catastrophe écologique à proximité de la mer des Wadden, classée au patrimoine mondial de l'Unesco notamment pour la richesse de sa faune et sa flore.


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Short Url
  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
Short Url
  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.


Cessez-le-feu à Gaza: nouveau veto américain au Conseil de sécurité de l'ONU

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Short Url
  • "Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya
  • "Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum"

NATIONS-UNIES: Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

"Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya.

"Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum".

Les Palestiniens plaidaient en effet pour une résolution dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies qui permet au Conseil de prendre des mesures pour faire appliquer ses décisions, par exemple avec des sanctions, ce qui n'était pas le cas.

Le texte préparé par les dix membres élus du Conseil, vu par l'AFP, exigeait "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties" et "la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages".

"Nous avons été très clairs pendant toutes les négociations que nous ne pouvions pas soutenir un cessez-le-feu inconditionnel qui ne permette pas la libération des otages", a justifié après le vote l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood, estimant que le Conseil aurait envoyé au Hamas "le message dangereux qu'il n'y a pas besoin de revenir à la table des négociations".

La résolution "n'était pas un chemin vers la paix mais une feuille de route vers plus de terrorisme, de souffrance, de massacres", a commenté l'ambassadeur israélien Danny Danon, remerciant les Etats-Unis.

La plupart des 14 autres membres du Conseil, qui ont tous voté pour, ont déploré le veto américain.

"C'est une génération entière d'enfants que nous abandonnons à Gaza", a lancé l'ambassadrice slovène adjointe Ondina Blokar Drobic, estimant qu'un message uni et "sans équivoque" du Conseil aurait été "un premier pas pour permettre à ces enfants d'avoir un avenir".

En protégeant les autorités israéliennes, "les Etats-Unis de facto cautionnent leurs crimes contre l'humanité", a dénoncé de son côté Louis Charbonneau, de Human Rights Watch.

"Directement responsables"

Le Hamas a lui accusé les Américains d'être "directement responsables" de la "guerre génocidaire" d'Israël à Gaza.

Le 7 octobre 2023, des commandos infiltrés dans le sud d'Israël à partir de la bande de Gaza voisine ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP fondé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a lancé une campagne de bombardements massifs suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait au moins 43.985 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

La quasi-totalité des quelque 2,4 millions d'habitants ont été déplacés dans ce territoire en proie à un désastre humanitaire.

Depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l'ONU peine à parler d'une seule voix, bloqué plusieurs fois par des veto américains, mais aussi russes et chinois.

Les quelques résolutions adoptées n'appelaient pas à un cessez-le-feu inconditionnel et permanent. En mars, avec l'abstention américaine, le Conseil avait ainsi demandé un cessez-le-feu ponctuel pendant le ramadan --sans effet sur le terrain--, et avait adopté en juin une résolution américaine soutenant un plan américain de cessez-le-feu en plusieurs phases accompagnées de libérations d'otages, qui n'a jamais abouti.

Certains diplomates espéraient qu'après la victoire de Donald Trump, les Etats-Unis de Joe Biden seraient plus flexibles dans les négociations, imaginant une répétition de décembre 2016.

A quelques semaines de la fin du mandat de Barack Obama, le Conseil avait alors adopté, pour la première fois depuis 1979, une résolution demandant à Israël de cesser la colonisation dans les Territoires palestiniens occupés. Un vote permis par la décision des Américains de ne pas utiliser leur droit de veto, alors qu'ils avaient toujours soutenu Israël jusqu'alors sur ce dossier.