Hong Kong relève à nouveau le niveau d'alerte du typhon Koinu

De gros nuages de pluie sont visibles au-dessus du district central alors que Hong Kong a levé le signal de typhon n° 8 vers midi le 8 octobre 2023. Le typhon Koinu est passé à proximité après que le centre financier ait été à nouveau touché par un super typhon et des pluies torrentielles historiques le mois dernier. (AFP).
De gros nuages de pluie sont visibles au-dessus du district central alors que Hong Kong a levé le signal de typhon n° 8 vers midi le 8 octobre 2023. Le typhon Koinu est passé à proximité après que le centre financier ait été à nouveau touché par un super typhon et des pluies torrentielles historiques le mois dernier. (AFP).
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Publié le Dimanche 08 octobre 2023

Hong Kong relève à nouveau le niveau d'alerte du typhon Koinu

  • L'observatoire météorologique de Hong Kong a mis en garde contre des vents violents et de fortes pluies au moment où Koinu se situait à moins de 100 kilomètres au sud de la ville
  • Des écoles, des crèches, des terminaux de marchandise, des ferries et des bus ont annoncé suspendre leurs activités pour la journée ou l'après-midi

HONG KONG : Les autorités de Hong Kong ont encore relevé dimanche le niveau d'alerte du typhon Koinu, entraînant la fermeture de transports et d'écoles, un mois après le passage du super typhon Saola, qui avait été suivi par les pires précipitations enregistrées depuis près de 140 ans.

Dimanche, l'observatoire météorologique de Hong Kong a mis en garde contre des vents violents et de fortes pluies au moment où Koinu se situait à moins de 100 kilomètres au sud de la ville.

A 19H00 locales (11H00 GMT), après avoir enregistré des vents d'environ 145 km/h, le niveau d'alerte "T9" a été lancé, supérieur à l'alerte "T8" émise auparavant, et qui précède d'un cran le niveau maximal ("T10").

"Cela signifie que les vents devraient augmenter de manière significative," a indiqué l'observatoire. "Ne sortez pas et restez à l'abri des vents et des portes. Trouvez-vous un endroit sûr pour rester à l'abri."

Des écoles, des crèches, des terminaux de marchandise, des ferries et des bus ont annoncé suspendre leurs activités pour la journée ou l'après-midi.

Quelque 90 vols ont été annulés et 130 autres retardés au cours de la journée en raison de cette situation météorologique, selon les autorités de l'aéroport de la ville.

Le gouvernement de Hong Kong a aussi fait état d'arbres arrachés et de six personnes blessées par le typhon dimanche après-midi.

Le typhon "Koinu sera au plus près de Hong Kong ce soir et passera à environ 70 kilomètres au sud" de la ville, a déclaré l'observatoire de Hong Kong, qui a conseillé à la population d'éviter les zones de faible altitude en cas de tempête.

Avant de se diriger vers Hong Kong, Koinu a touché l'île voisine de Taïwan, provoquant des pluies torrentielles et des vents records. Il a fait au moins un mort et privé des centaines de milliers de foyers d'électricité.

Le passage du typhon Koinu survient un mois après celui du super typhon Saola, pour lequel l'alerte maximale "T10" avait été émise à Hong Kong.

Une semaine après Saola, Hong Kong avait été touchée par les pires précipitations jamais enregistrées depuis le début des relevés en 1884, submergeant des rues et des stations de métro et contraignant les écoles à fermer.

Le sud de la Chine est fréquemment frappé pendant l'été et l'automne par des typhons qui se forment dans les océans chauds, à l'est des Philippines, et se dirigent ensuite vers l'ouest.

Les experts soulignent que le changement climatique a rendu plus difficile de prévoir la trajectoire des tempêtes tropicales, tout en augmentant leur intensité, entraînant de fortes pluies ou des crues soudaines.


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.


Cessez-le-feu à Gaza: nouveau veto américain au Conseil de sécurité de l'ONU

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
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  • "Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya
  • "Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum"

NATIONS-UNIES: Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

"Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya.

"Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum".

Les Palestiniens plaidaient en effet pour une résolution dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies qui permet au Conseil de prendre des mesures pour faire appliquer ses décisions, par exemple avec des sanctions, ce qui n'était pas le cas.

Le texte préparé par les dix membres élus du Conseil, vu par l'AFP, exigeait "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties" et "la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages".

"Nous avons été très clairs pendant toutes les négociations que nous ne pouvions pas soutenir un cessez-le-feu inconditionnel qui ne permette pas la libération des otages", a justifié après le vote l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood, estimant que le Conseil aurait envoyé au Hamas "le message dangereux qu'il n'y a pas besoin de revenir à la table des négociations".

La résolution "n'était pas un chemin vers la paix mais une feuille de route vers plus de terrorisme, de souffrance, de massacres", a commenté l'ambassadeur israélien Danny Danon, remerciant les Etats-Unis.

La plupart des 14 autres membres du Conseil, qui ont tous voté pour, ont déploré le veto américain.

"C'est une génération entière d'enfants que nous abandonnons à Gaza", a lancé l'ambassadrice slovène adjointe Ondina Blokar Drobic, estimant qu'un message uni et "sans équivoque" du Conseil aurait été "un premier pas pour permettre à ces enfants d'avoir un avenir".

En protégeant les autorités israéliennes, "les Etats-Unis de facto cautionnent leurs crimes contre l'humanité", a dénoncé de son côté Louis Charbonneau, de Human Rights Watch.

"Directement responsables"

Le Hamas a lui accusé les Américains d'être "directement responsables" de la "guerre génocidaire" d'Israël à Gaza.

Le 7 octobre 2023, des commandos infiltrés dans le sud d'Israël à partir de la bande de Gaza voisine ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP fondé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a lancé une campagne de bombardements massifs suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait au moins 43.985 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

La quasi-totalité des quelque 2,4 millions d'habitants ont été déplacés dans ce territoire en proie à un désastre humanitaire.

Depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l'ONU peine à parler d'une seule voix, bloqué plusieurs fois par des veto américains, mais aussi russes et chinois.

Les quelques résolutions adoptées n'appelaient pas à un cessez-le-feu inconditionnel et permanent. En mars, avec l'abstention américaine, le Conseil avait ainsi demandé un cessez-le-feu ponctuel pendant le ramadan --sans effet sur le terrain--, et avait adopté en juin une résolution américaine soutenant un plan américain de cessez-le-feu en plusieurs phases accompagnées de libérations d'otages, qui n'a jamais abouti.

Certains diplomates espéraient qu'après la victoire de Donald Trump, les Etats-Unis de Joe Biden seraient plus flexibles dans les négociations, imaginant une répétition de décembre 2016.

A quelques semaines de la fin du mandat de Barack Obama, le Conseil avait alors adopté, pour la première fois depuis 1979, une résolution demandant à Israël de cesser la colonisation dans les Territoires palestiniens occupés. Un vote permis par la décision des Américains de ne pas utiliser leur droit de veto, alors qu'ils avaient toujours soutenu Israël jusqu'alors sur ce dossier.