Inde: au moins 23 soldats disparus dans des crues subites dans l'Himalaya

L'armée indienne a déclaré mercredi que 23 soldats étaient portés disparus après qu'une puissante crue soudaine causée par des pluies intenses ait déchiré une vallée dans l'État montagneux du Sikkim, au nord-est du pays (AFP).
L'armée indienne a déclaré mercredi que 23 soldats étaient portés disparus après qu'une puissante crue soudaine causée par des pluies intenses ait déchiré une vallée dans l'État montagneux du Sikkim, au nord-est du pays (AFP).
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Publié le Mercredi 04 octobre 2023

Inde: au moins 23 soldats disparus dans des crues subites dans l'Himalaya

  • «A cause de précipitations soudaines au Lac Lhonak dans le nord de l'Etat de Sikkim, des crues subites se sont produites sur la rivière Tista (...) 23 soldats sont portés disparus» et des véhicules ont été submergés, ont indiqué les forces armées
  • Cette région montagneuse et isolée de l'Himalaya se trouve près de la frontière de l'Inde avec le Népal. Le lac Lhonak est situé au pied d'un glacier proche du Kangchenjunga, troisième sommet le plus haut au monde

GUWAHATI : Au moins 23 soldats sont portés disparus après que de puissantes crues subites se sont déversées dans une vallée de l'Himalaya, dans le nord-est de l'Inde, a indiqué mercredi l'armée.

"A cause de précipitations soudaines au Lac Lhonak dans le nord de l'Etat de Sikkim, des crues subites se sont produites sur la rivière Tista (...) 23 soldats sont portés disparus" et des véhicules ont été submergés, ont indiqué les forces armées dans un communiqué.

"Des recherches sont en cours", ont-elles précisé.

Cette région montagneuse et isolée de l'Himalaya se trouve près de la frontière de l'Inde avec le Népal. Le lac Lhonak est situé au pied d'un glacier proche du Kangchenjunga, troisième sommet le plus haut au monde.

En raison d'un barrage en amont qui avait déchargé de l'eau précédemment, le niveau de la rivière Tista était 4,5 mètres plus élevé que la normale, a indiqué l'armée indienne.

Une vidéo publiée par un porte-parole de l'armée montre un violent torrent brun se déverser dans une vallée plantée de forêts, passant sur des routes et emportant des lignes électriques sur son passage.

Sur d'autres images partagées par l'armée on voit des immeubles submergés jusqu'au premier étage dans une ville avec la pointe d'une petite grue de chantier qui émerge de l'eau.

Fonte accélérée des glaciers

Le ministre en chef de l'Etat, Prem Singh Tamang, s'est déplacé dans la ville de Singtam, en aval du site du désastre, et a été montré en train de s'entretenir avec des responsables locaux sous un parapluie, par les médias locaux.

Les inondations et les glissements de terrains sont relativement fréquents en Inde et causent de nombreux dégâts, notamment pendant la période de la mousson qui s'étale de juin à septembre. Mais en octobre le gros de la mousson est d'habitude passé.

Les experts indiquent que le changement climatique rend ces désastres plus fréquents et plus importants.

La fonte des glaciers augmente également le volume des cours d'eau tandis que les constructions non réglementées dans les zones sujettes aux inondations peuvent aussi aggraver les dégâts.

Les glaciers himalayens fondent plus rapidement que jamais en raison du changement climatique, exposant les habitants à des catastrophes imprévisibles.

Les glaciers ont fondu à une allure 65% plus rapide entre 2011 et 2020, par rapport à la décennie précédente, selon un rapport publié en juin par le Centre international pour le développement intégré des montagnes (ICIMOD).

Sur la base des trajectoires actuelles d'émissions, les glaciers pourraient perdre jusqu'à 80% de leur volume actuel d'ici la fin du siècle, selon le rapport.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.