Mélenchon au Maroc: Retour aux racines et dialogues politiques

, Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise, s'apprête à fouler le sol marocain mercredi 4 octobre (Photo d'illustration, AFP).
, Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise, s'apprête à fouler le sol marocain mercredi 4 octobre (Photo d'illustration, AFP).
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Publié le Vendredi 29 septembre 2023

Mélenchon au Maroc: Retour aux racines et dialogues politiques

  • Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise, s'apprête à fouler le sol marocain mercredi 4 octobre
  • Le passage de Mélenchon ne sera pas uniquement politique, Casablanca sera le théâtre d’une soirée littéraire où l’homme politique présentera son nouveau livre

CASABLANCA: Dans une période où les relations franco-marocaines semblent naviguer en eaux troubles, Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise, s'apprête à fouler le sol marocain mercredi 4 octobre. Un retour symbolique aux racines pour ce natif de Tanger, accompagné d’un message politique clair et d’un espoir de réchauffement des liens entre les deux pays.

Une Étape Marrakchie touchée par la nature et la politique

Au-delà des rendez-vous politiques, Mélenchon prendra le pouls de Marrakech, une cité récemment ébranlée par un séisme. L'agenda prévoit une marche à travers les ruelles de la médina, révélant les stigmates de la nature sur les demeures centenaires. Cette marche à travers la médina, portera en filigrane les questions sous-jacentes de la solidarité internationale et des récentes frictions diplomatiques, offrant à Mélenchon une scène réelle pour adresser les impératifs d'une coopération renouvelée, en particulier dans le sillage des catastrophes naturelles.

Conférences et échanges littéraires

Le passage de Mélenchon ne sera pas uniquement politique. Casablanca sera le théâtre d’une soirée littéraire le 5 octobre, où l’homme politique présentera son nouveau livre «Faites mieux». Un titre provocateur, qui pourrait s’adresser tant aux politiques qu’aux nouvelles générations, invitant à une réflexion sur les moyens de réformer radicalement la société. Ces conférences seront également l'occasion pour l'homme politique française d'évoquer son enfance marocaine, tissant ainsi des liens sentimentaux et culturels entre les auditeurs et lui.

Une visite politique

La dernière étape de son périple se fera dans la ville de son enfance, Tanger, avant de rejoindre Rabat pour des rencontres politiques. Tanger, un retour aux sources qui permettra peut-être à Jean-Luc Mélenchon de puiser dans ses souvenirs d’enfance, la sève nécessaire pour nourrir les dialogues politiques qu'il souhaite nouer avec les leaders de parti marocains.

Les échanges avec les dirigeants du Parti du progrès et du socialisme et de l'Istiqlal, ainsi que les rencontres avec le groupe d’amitié Maroc-France, ouvriront des fenêtres de dialogues sur des thématiques variées. Parmi les sujets brûlants, l'avenir des relations franco-marocaines et les opportunités d’une collaboration accrue dans divers secteurs seront certainement au cœur des discussions.

La venue de Jean-Luc Mélenchon au Maroc est plus qu’une simple visite diplomatique. Elle s’inscrit dans un contexte où chaque geste politique est scruté, où chaque parole peut être l’écho de dissensions amplifiées au regard des différends politiques de plus en plus marqués entre les deux pays sur la question du Sahara et des alliances internationales. 


Gaza : le Hamas déclare que les négociations à Doha sur une trêve sont « sérieuses et positives »

Des personnes en deuil défilent avec les corps de deux personnes décédées au camp de réfugiés palestiniens de Jénine lors d'affrontements avec les forces de sécurité palestiniennes, lors de leurs funérailles au camp dans le nord de la Cisjordanie occupée, le 17 décembre 2024 (Photo AFP)
Des personnes en deuil défilent avec les corps de deux personnes décédées au camp de réfugiés palestiniens de Jénine lors d'affrontements avec les forces de sécurité palestiniennes, lors de leurs funérailles au camp dans le nord de la Cisjordanie occupée, le 17 décembre 2024 (Photo AFP)
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  • Selon une source proche des pourparlers, une délégation israélienne est arrivée lundi à Doha pour rencontrer des médiateurs, information que les autorités israéliennes n'ont pas confirmée.
  • Selon une source proche des discussions, il est question de parvenir à « un accord d'échange en deux ou trois phases, qui commencerait par une phase humanitaire avec la libération de prisonniers israéliens civils en vie contre des détenus palestiniens ».

DOHA : Le mouvement islamiste palestinien Hamas a déclaré mardi que les discussions menées au Qatar en vue d'un accord de trêve et de libération des otages à Gaza étaient « sérieuses et positives ».

Selon une source proche des pourparlers, une délégation israélienne est arrivée lundi à Doha pour rencontrer des médiateurs, information que les autorités israéliennes n'ont pas confirmée.

Dans un communiqué, le Hamas affirme qu'« à la lumière des discussions sérieuses et positives qui ont lieu aujourd'hui à Doha sous les auspices de nos frères qataris et égyptiens, il est possible de parvenir à un accord pour un cessez-le-feu et un échange de prisonniers si l'occupation cesse d'imposer de nouvelles conditions ».

Ces discussions font suite à une visite du chef du Mossad, le service de renseignement extérieur israélien, à Doha le 11 décembre, a indiqué lundi une source proche des négociations, mais rien n'indique qu'il participe aux pourparlers en cours.

En novembre 2023, une trêve d'une semaine, la seule intervenue jusqu'ici, avait permis la libération de 105 otages et de 240 Palestiniens détenus dans des prisons israéliennes.

Tous les efforts de médiation menés par l'Égypte, les États-Unis et le Qatar depuis lors pour tenter d'obtenir une nouvelle trêve ont échoué.

Début novembre, le Qatar avait annoncé la suspension de ses efforts de médiation, reprochant aux deux belligérants leur absence totale de volonté d'aboutir à un accord. Mais depuis quelques semaines, les efforts diplomatiques ont repris, avec le renfort d'Ankara.

En marge des pourparlers de Doha, le numéro deux du Jihad islamique palestinien, Mohamed al-Hindi, a déclaré à l'AFP qu'une délégation de son mouvement, allié du Hamas, avait rencontré des responsables des renseignements égyptiens lundi « pour discuter des progrès en vue d'un échange de prisonniers ».

D'une manière générale, « les discussions ont atteint un stade avancé », a déclaré à l'AFP une source proche du Hamas à Doha.

Selon cette source, « tout indique que nous nous rapprochons d'un accord », sans doute « avant l'investiture de Donald Trump » comme président des États-Unis, le 20 janvier.

- "Deux ou trois phases" -

Un responsable du Hamas a indiqué à l'AFP que les discussions avaient pour but de mener par étapes « à un cessez-le-feu complet et permanent, un retrait total des troupes israéliennes de la bande de Gaza ».

Selon une source proche des discussions, il est question de parvenir à « un accord d'échange en deux ou trois phases, qui commencerait par une phase humanitaire avec la libération de prisonniers israéliens civils en vie contre des détenus palestiniens ».

Tous les efforts de médiation menés par l'Égypte, les États-Unis et le Qatar depuis lors pour tenter d'obtenir une nouvelle trêve ont échoué.

Début novembre, le Qatar avait annoncé la suspension de ses efforts de médiation, reprochant aux deux belligérants leur absence totale de volonté d'aboutir à un accord.

Mais depuis quelques semaines, les efforts diplomatiques ont repris, avec le renfort d'Ankara.

En marge des pourparlers de Doha, le numéro deux du Jihad islamique palestinien, Mohamed al-Hindi, a déclaré à l'AFP qu'une délégation de son mouvement, allié du Hamas, avait rencontré des responsables des renseignements égyptiens lundi « pour discuter des progrès en vue d'un échange de prisonniers ».

D'une manière générale, « les discussions ont atteint un stade avancé », a déclaré à l'AFP une source proche du Hamas à Doha.

Selon cette source, « tout indique que nous nous rapprochons d'un accord », sans doute « avant l'investiture de Donald Trump » comme président des États-Unis, le 20 janvier.

Un responsable du Hamas a indiqué à l'AFP que les discussions avaient pour but de mener par étapes « à un cessez-le-feu complet et permanent, un retrait total des troupes israéliennes de la bande de Gaza ».

Selon une source proche des discussions, il est question de parvenir à « un accord d'échange en deux ou trois phases, qui commencerait par une phase humanitaire avec la libération de prisonniers israéliens civils en vie contre des détenus palestiniens ».

Selon la même source, cette première étape, d'une durée initiale de « deux à quatre semaines » pouvant être prolongée, serait accompagnée d'une trêve et d'un début de retrait des troupes israéliennes.


le mercure baisse en Arabie saoudite, le Centre national de météorologie prévoit du froid dans le nord du pays le mercure baisse en Arabie saoudite

 Le Centre National de Météorologie prévoit une baisse significative des températures dans plusieurs régions du nord de l'Arabie Saoudite. (SPA)
Le Centre National de Météorologie prévoit une baisse significative des températures dans plusieurs régions du nord de l'Arabie Saoudite. (SPA)
Le Centre National de Météorologie prévoit une baisse significative des températures dans plusieurs régions du nord de l'Arabie Saoudite. (SPA)
Le Centre National de Météorologie prévoit une baisse significative des températures dans plusieurs régions du nord de l'Arabie Saoudite. (SPA)
La température la plus basse enregistrée mardi. (NCM)
La température la plus basse enregistrée mardi. (NCM)
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  • Le NCM a publié des prévisions annonçant une baisse significative des températures dans plusieurs régions.
  • Face à cette vague de froid, les autorités éducatives ont décidé de reporter le début de la journée scolaire dans plusieurs régions.

Riyad : le froid s'empare des régions septentrionales de l'Arabie saoudite, le mercure descendant jusqu'au point de congélation dans certaines parties du royaume.

Le Centre national de météorologie a publié mardi des prévisions annonçant une baisse significative des températures dans plusieurs régions.

Tabuk, Jouf, les frontières du nord, Hail et les parties nord de la province orientale devraient connaître un temps exceptionnellement froid mercredi et jeudi.

Les températures minimales devraient se situer entre 0 et 3 °C. Des gelées pourraient se former dans certaines parties des régions concernées, ainsi que sur les hauts plateaux de Tabuk.

Des rafales de vent sont attendues et des précipitations sont attendues dans certaines parties de Makkah. Du brouillard pourrait se former dans certaines parties de La Mecque, de Jazan, d'Asir et de la région de Baha.

Le centre a exhorté les habitants des régions froides à suivre de près les mises à jour météorologiques du centre et à respecter les consignes de sécurité émises par les autorités compétentes.

La vague de froid a incité les autorités éducatives à retarder le début de la journée scolaire dans plusieurs régions.

Les autorités éducatives du gouvernorat de Qurayyat ont décidé de repousser le début des cours à 9 heures, et les autorités de Tabuk ont fait de même.

Les autorités ont suspendu l'assemblée scolaire dans la région de Hail, la journée d'école devant commencer à 7h45 jusqu'à nouvel ordre en raison des conditions de froid.

Le ministère de l'éducation de la province orientale a également pris des mesures pour assurer la sécurité des élèves et de l'ensemble du personnel scolaire, la journée scolaire commençant désormais à 7h30.

En outre, l'antenne du ministère dans la province de l'Est a publié sur X le message suivant : « Cher élève, veillez à porter des vêtements d'hiver épais pour vous rendre à l'école : Veillez à porter des vêtements d'hiver épais pour vous protéger du froid ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Syrie: l'envoyé spécial de l'ONU a averti que « le conflit n'est pas encore terminé »

Cette photo fournie par le gouvernement intérimaire syrien montre l'envoyé spécial de l'ONU Geir Pedersen rencontrant le chef de Hayat Tahrir al-Sham (HTS) Abu Mohammed al-Jolani, qui utilise maintenant son vrai nom Ahmed al-Sharaa, à Damas, le 15 décembre 2024.  (Photo by SYRIAN INTERIM GOVERNMENT / AFP)
Cette photo fournie par le gouvernement intérimaire syrien montre l'envoyé spécial de l'ONU Geir Pedersen rencontrant le chef de Hayat Tahrir al-Sham (HTS) Abu Mohammed al-Jolani, qui utilise maintenant son vrai nom Ahmed al-Sharaa, à Damas, le 15 décembre 2024. (Photo by SYRIAN INTERIM GOVERNMENT / AFP)
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  • l'envoyé spécial de l'ONU en Syrie a averti que « le conflit n'est pas encore terminé » malgré l'éviction du président Bachar al-Assad. Il a évoqué des affrontements dans le nord du pays entre les forces kurdes et les groupes proturcs.
  • « Il y a eu d'importants affrontements ces deux dernières semaines, avant qu'un cessez-le-feu ne soit négocié », a déclaré à l'ONU depuis la Syrie Geir Pedersen, l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie

NATIONS-UNIES : Mardi, l'envoyé spécial de l'ONU en Syrie a averti que « le conflit n'est pas encore terminé » malgré l'éviction du président Bachar al-Assad. Il a évoqué des affrontements dans le nord du pays entre les forces kurdes et les groupes proturcs.

« Il y a eu d'importants affrontements ces deux dernières semaines, avant qu'un cessez-le-feu ne soit négocié », a déclaré à l'ONU depuis la Syrie Geir Pedersen, l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie.

« Un cessez-le-feu de cinq jours a désormais expiré et je suis gravement préoccupé par des informations faisant état d'une possible escalade militaire », a-t-il précisé, ajoutant qu'une telle escalade pourrait être catastrophique.

Le 11 décembre, le chef des forces dominées par les Kurdes qui contrôlent de vastes régions du nord-est de la Syrie avait annoncé une trêve avec les groupes proturcs à Manbij, zone à majorité arabe, où des combats avaient fait 218 morts en quelques jours.

Geir Pedersen a raconté avoir rencontré les nouveaux dirigeants syriens, qui ont renversé le pouvoir de Bachar al-Assad le 8 décembre lors d'une offensive éclair. L’émissaire onusien a également rapporté avoir visité les « geôles » et les « chambres de torture et d'exécution » de la prison de Saydnaya, située à 30 kilomètres au nord de Damas.

M. Pedersen a appelé à la levée des sanctions afin de permettre la reconstruction du pays ravagé par treize années de guerre civile.

« Il y a une volonté internationale claire de s'engager. Les besoins sont immenses et il n'est possible d'y répondre qu'avec un large soutien, notamment une levée progressive des sanctions », a-t-il déclaré.

Mardi, plusieurs missions étrangères ont rencontré à Damas les nouvelles autorités syriennes, dominées par des islamistes radicaux, et qui s'efforcent de rassurer sur leur capacité à pacifier la Syrie.