Humour et jeunesse au coup d'envoi de la Fashion Week parisienne

Le créateur de mode français Olivier Rousteing salue les spectateurs après avoir présenté la collection Balmain Womenswear Automne-Hiver 2023-2024 lors de la semaine de la mode à Paris, le 1er mars 2023. (AFP)
Le créateur de mode français Olivier Rousteing salue les spectateurs après avoir présenté la collection Balmain Womenswear Automne-Hiver 2023-2024 lors de la semaine de la mode à Paris, le 1er mars 2023. (AFP)
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Publié le Mardi 26 septembre 2023

Humour et jeunesse au coup d'envoi de la Fashion Week parisienne

  • La Fashion Week a démarré lundi à Paris avec des défilés teintés d'humour, lors d'un premier jour dédié traditionnellement à la jeune création
  • La Semaine parisienne doit accueillir 67 défilés et une quarantaine de présentations, inscrits au calendrier officiel

PARIS: Après New York, Londres et Milan, la Fashion Week a démarré lundi à Paris avec des défilés teintés d'humour, lors d'un premier jour dédié traditionnellement à la jeune création.

C'est la Belge Marie Adam-Leenaerdt, 27 ans, diplômée de la prestigieuse École nationale supérieure des arts visuels de La Cambre à Bruxelles et nouvelle dans le calendrier parisien, qui a ouvert le bal.

Des looks gris, formels et structurés, accessoirisés avec d'immenses sacs, ont lancé le défilé, après une invitation chantée à aller à la plage: "Let's go to the beach !"

"Il y a quelque chose qui est très belge. C’est important pour moi d’utiliser des codes que tout le monde reconnaît et jouer des paradoxes", a expliqué à l'AFP la styliste, qui fait une mode conceptuelle et intemporelle pour une femme avant-gardiste.

Les maillots de bain, parfois ornés d'une sorte de paréo couvrant une jambe, se sont mêlés aux robes longues blanches, rose Barbie ou bleu ciel.

"Il y a une réflexion par rapport à comment on porte le maillot, le paréo qui est intégré au maillot, ou le maillot qui se transforme en vêtement. Je voulais créer le paradoxe", a souligné Marie Adam-Leenaerdt.

La collection interroge également la saisonnalité dans la mode, notion obsolète selon la créatrice.

Corsets, strass et stylettos Louboutin: Victor Weinsanto, ancien danseur classique formé par Jean Paul Gaultier avant de lancer sa marque en 2020, a encore une fois montré lundi son amour pour la performance dans une collection baptisée "Journée parfaite".

«Très marrant»

Il a ouvert le défilé par un look de mariée, qui traditionnellement ferme un défilé non pas du prêt-à-porter mais de la haute couture.

"C'est une femme qui va se marier tout en Swarovski, mais avec les cheveux qui partent dans le vent. C'est un peu la tempête: mariage pluvieux, mariage heureux... Je voulais un truc qui soit très premier degré mais très marrant et, en même temps, qui reste mode", a déclaré à l'AFP le créateur de 27 ans aux cheveux rose.

Il assure s'être assagi "dans sa tête" et faire plus de la mode que du cabaret, avec des pièces structurées, chic, mais décalées comme des vestes de costume à capuche.

Mais l'humour "reste très important" pour le show.

Il est resté fidèle à son casting, avec des mannequins minces et plantureuses, certaines jouant des mini-spectacles pendant le défilé.

De son côté, la maison Pierre Cardin, revenue en mars sur le calendrier officiel après plus de deux décennies d'absence, a présenté lundi soir un défilé inspiré des océans, en plus du cosmos, en pleine dispute autour de la succession du couturier décédé en 2020.

Robes d'été sans manche, monochromes ou à motifs géométriques, ensembles à même la peau pour femme et homme, mais aussi une combinaison pailletée sous une chasuble aux empiècements flashy et aux épaules marquées: le style de la maison est respecté, toujours aussi épuré et coloré. Et, pour le soir, des robes courtes mais à traîne et des versions longues avec de volumineux drapés dorsaux.

Récemment, une bataille s'est engagée entre les héritiers de Pierre Cardin. Celle-ci fait l'objet d'une enquête, notamment pour abus de faiblesse et escroquerie.

"Mon oncle m'a donné la mission de pérenniser la maison et son style. Nous continuons avec le studio de la griffe, mais aussi avec des jeunes créateurs que nous allons inviter", a déclaré lundi soir Rodrigo Basilicati-Cardin, neveu du couturier et qui lui a succédé.

"Si la marque est vendue, ce sera la fin de la maison. Je suis confiant dans les décisions de justice qui permettront, j'en suis sûr, d'assurer la continuité", a-t-il ajouté.

La Semaine parisienne doit accueillir 67 défilés et une quarantaine de présentations, inscrits au calendrier officiel.

Pour Olivier Rousteing, créateur star de Balmain, cette Fashion Week est marquée par le vol inédit de 50 pièces, par des personnes armées qui ont pris la fuite.

Une enquête judiciaire a été ouverte mais on ignore tout du sort des pièces volées.

Le défilé est maintenu mercredi à 18H00 GMT et son équipe travaille "jour et nuit" pour refaire la collection.


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

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  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com