Des bouches d'égout de Beyrouth à Menart Fair Paris : Le parcours artistique de Dyala Khodary

À Menart, Dyala Khodary (ci-dessus) dévoile deux œuvres de sa nouvelle collection, Portails. L'inspiration de cette série lui est venue alors qu'elle était profondément immergée dans sa précédente exposition, « Beirut in Patterns » (Beyrouth en Motifs). (Photo, Hoda Rizk).
À Menart, Dyala Khodary (ci-dessus) dévoile deux œuvres de sa nouvelle collection, Portails. L'inspiration de cette série lui est venue alors qu'elle était profondément immergée dans sa précédente exposition, « Beirut in Patterns » (Beyrouth en Motifs). (Photo, Hoda Rizk).
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Publié le Lundi 18 septembre 2023

Des bouches d'égout de Beyrouth à Menart Fair Paris : Le parcours artistique de Dyala Khodary

  • Dyala Khodary exprime son enthousiasme à l'idée de présenter son travail à Menart Fair Paris: « Je suis comblée de lancer ma nouvelle exposition artistique avec deux toiles qui seront présentées lors de cet événement.»
  • La palette artistique de Khodary est singulière, dominée par des nuances de bleu et des teintes métalliques

BEYROUTH : Depuis les ruelles de Gemmayzeh, à Beyrouth, où se cache une galerie d'art tel un joyau secret, Arab News en français est parti à la rencontre de Dyala Khoudary, une artiste dont les œuvres illuminent la scène artistiquelibanaise jusqu'aux grandes salles du Menart Fair à Paris.

« Dessiner, c'est notre manière de nous exprimer, et voilà qu’il faut répondre à des interviews pour nous inciter à parler !», plaisante Dyala Khoudary tout en méditant sur la problématique de l'art et de l'expression. Elle exprime son enthousiasme à l'idée de présenter son travail à Menart Fair Paris: « Je suis comblée de lancer ma nouvelle exposition artistique avec deux toiles qui seront présentées lors de cet événement.»

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" Gateway " - 2023. Acrylique et résine époxy sur fer blanc oxydé 40cm x 40cm (Photo, Dyala Khodary)

Le périple artistique de Khodary a commencé avec ses études en arts plastiques, couronnées par un diplôme en 2002. Durant la décennie qui a suivi, elle a pris part à de modestes collectifs au Musée Sursock, musée d’art moderne de Beyrouth, se consacrant principalement à la peinture décorative et à la création de textures pour les murs et plafonds. Ce travail commercial lui a fourni une assise solide qui a patiemment nourri sa carrière d'artiste.

À Menart, Dyala Khodary dévoile deux œuvres de sa nouvelle collection, Portails. L'inspiration de cette série lui est venue alors qu'elle était profondément immergée dans sa précédente exposition, « Beirut in Patterns » (Beyrouth en Motifs). C'est là qu'elle a commencé à scruter les motifs métalliques complexes des grilles et plaques d'égoutdisséminées aux quatre coins de la ville, une observation qui a éveillé sa curiosité et sa créativité.

« Portails » est une série d'œuvres expérimentales et conceptuelles qui explorent les plaques d'égout comme étant des portes d'interconnexion de l'expérience humaine. Son objectif : immerger les visiteurs dans les récits cachés des entrailles des paysages urbains en faisant de ces objets apparemment ordinaires, voire triviaux, de véritables pièces de poésie, mélangeant fonctionnalité et expression artistique. Pour Khodary, les plaques d'égout sont des rappels visuels de notre désir inné d'interagir et d'échanger, transcendant les limites physiques et facilitant l'échange de récits à travers le temps et l'espace.

La palette artistique de Khodary est singulière, dominée par des nuances de bleu et des teintes métalliques. Elle puise son inspiration dans la corrosion, démontrant comment, au fil du temps, le métal peut revêtir des nuances de bleu. Sa fascination pour les matériaux bruts, particulièrement les matériaux industriels, prend racine dans son expérience en décoration murale et en création de textures, y compris l'art complexe du trompe-l'œil.

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La palette artistique de Khodary est singulière, dominée par des nuances de bleu et des teintes métalliques. (Photo, Hoda Rizk).

Khodary, désormais membre de l’écurie de la galerie Art on 56th à Gemmayzeh, reconnaît la nature imprévisible d’un parcours artistique.

Art on 56th

Art on 56th Gallery est une galerie d'art visuel indépendante située à Beyrouth, au Liban.

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Art on 56th s’est donné pour mission de soutenir l'art du Liban, du Moyen-Orient et d'ailleurs. (Photo, Hoda Rizk).

Fondée par Noha Wadi Moharram en 2012, elle est installée dans un bâtiment centenaire datant de l'époque française. Enracinée dans Gemmayzeh, le quartier culturel de la capitale, la galerie maintient activement l'esprit de Beyrouth en vie, en reconstruisant et en préservant l'espace après l'explosion tragique du 4 août 2020, en stimulant le processus de récupération et en donnant un sentiment d'espoir à la communauté.

Art on 56th s’est donné pour mission de soutenir l'art du Liban, du Moyen-Orient et d'ailleurs, en promouvant les artistes locaux auprès d'un public international, en enrichissant la scène artistique et en animant le secteur créatif du pays.

« On peut travailler sur un projet et soudainement y trouver un élément qui devient notre principale source d'inspiration. » Une telle révélation a eu lieu en 2019 lorsque Khodary a décidé d'expérimenter avec le métal en tant que matériau. Au départ, elle l'utilisait comme support derrière ses toiles, mais rapidement, elle en est arrivée à le peindre directement.

« C'est un défi de travailler sur du métal oxydé, mais c'est vraiment spécial », remarque-t-elle. Les deux œuvres qu'elle expose à la Menart Fair Paris explorent les hauts et les bas de Beyrouth.

Présentation de l’exposition Portails à Menart Fair

Le projet explore la nature double des regards en tant que symboles representant à la fois les moments difficiles dans nos vies autant que la possibilité de changement positif. On peut imaginer que ces vulgaires ouvertures incarneraient un symbolisme perspicace de l'évasion, se posant comme un dernier obstacle en période de lutte et de désespoir, ainsi que comme le seuil ultime avant une percée significative. Malgré leur association à des connotations mondaines, les regards transcendent les étiquettes péjoratives et évoquent la ténacité et la transformation, offrant ainsi un répit face aux contraintes des moments difficiles et nous invitant à embrasser l'inconnu, à trouver réconfort et force face au désespoir. Ils deviennent des symboles de notre capacité collective à surmonter l'adversité, et un rappel qu’au sein des abysses de la détresse, le chemin du salut nous attend.

La série explore également le concept des couvercles de regards comme gardiens de secrets, détenteurs de connaissances cachées et de sagesse collective. Ils témoignent des histoires, des souvenirs et des récits inédits qui se seraient déroulés en surface. Tout en cherchant à capturer la ténacité et l'endurance de ces sentinelles silencieuses, on rend hommage à leur rôle de protecteurs de notre patrimoine commun et de recueils de mystères qui se cachent sous la surface.

Cette entreprise expérimentale crée des concepts de couvercles de regards alliant motifs décoratifs et ornementaux à de la poésie. Ainsi se forme une fusion grisante évoquant une ville mythique qui prend vie.

”Portails” est une célébration de la beauté au sein du paysage urbain. Les regards d'égouts, souvent ignorés et même négligés, deviennent une forme de poésie marriant fonctionnalité et expression artistique. Ils transforment l'ordinaire en œuvres d'art et suscitent l’émerveillement et l’appréciation pour les détails complexes et la beauté cachée en-dessous de nos pieds.

La collection « Portails » célèbre ainsi la beauté du paysage urbain.

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"Relay"-2023. Acrylique et résine époxy sur fer blanc oxydé 40cm x 40cm. (Photo, Dyala Khodary)

Les plaques d'égout, souvent ignorées, voire négligées, se transforment en une forme de poésie mêlant fonctionnalité et expression artistique. Elles métamorphosent l'ordinaire en œuvres d'art, inspirant l'émerveillement et l'appréciation pour les détails complexes et révélant la beauté cachée sous nos pieds.

Pour Dyala Khodary, l'histoire riche et le patrimoine culturel du Liban offrent une source d'inspiration inépuisable. Elle s’efforce de contribuer à préserver ce patrimoine face aux déchirements continus du pays. Les visiteurs de Menart Fair peuvent s'attendre à être profondément touchés par sa perspective unique sur le monde. Car, après tout, il s'agit de trouver l'art jusque dans les endroits les plus inattendus, même dans ces plaques d'égout.


Diriyah Art Futures révèle la cohorte de sa première résidence Mazra'ah Media Arts

Diriyah Art Futures a annoncé les premières cohortes d'artistes et d'universitaires qui participeront à la résidence. (Fourni)
Diriyah Art Futures a annoncé les premières cohortes d'artistes et d'universitaires qui participeront à la résidence. (Fourni)
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  • Le centre éducatif Diriyah Art Futures, en Arabie saoudite, a lancé sa première résidence d'arts médiatiques, Mazra'ah, qui aura lieu d'avril à juillet 2025
  • Diriyah Art Futures a révélé les premiers groupes d'artistes et d'universitaires qui participeront à la résidence artistique

RIYAD : Le centre éducatif Diriyah Art Futures, en Arabie saoudite, a lancé sa première résidence d'arts médiatiques, Mazra'ah, qui aura lieu d'avril à juillet 2025, suivie d'une seconde session de trois mois prévue pour l'automne.

Présenté comme un nouveau centre d'arts médiatiques, Diriyah Art Futures a révélé les premiers groupes d'artistes et d'universitaires qui participeront à la résidence artistique.

Sept créateurs participeront à la première session : Stanza ; l'artiste indien Harshit Agrawal ; les artistes saoudiens Arwa Yahya Alneami, Reem Alnasser et Reem Alfagih ; la conservatrice et universitaire japonaise Mizuho Yamazaki ; et l'universitaire allemande Anett Holszheid.

Dans le contexte des fermes historiques de Diriyah et de l'environnement en évolution de Riyad, les participants développeront leurs projets sous le thème "High-Resolution Dreams of Sand", en considérant l'impact de la technologie sur les paysages naturels et construits. Leur travail sera documenté dans une publication et le programme se terminera par une série de programmes d'engagement public pour donner au public un aperçu de leurs recherches et de leurs explorations.

Le programme offre aux résidents l'accès aux laboratoires et aux studios, ainsi qu'un budget pour les coûts de production avec une équipe de production dédiée.

Développé par la Commission des musées saoudiens en partenariat avec Diriyah Co, Diriyah Art Futures, qui a été lancé l'année dernière, vise à contribuer au paysage des nouveaux médias et de l'art numérique en intégrant des voix régionales dans la conversation mondiale sur l'art, la technologie et l'innovation.

Le centre a ouvert ses portes en novembre avec une exposition inaugurale intitulée "Art Must Be Artificial : Perspectives de l'IA dans les arts visuels".

Organisée par Jérôme Neutres, ancien directeur de la Réunion des Musées Nationaux-Grand Palais à Paris, l'exposition présentait des œuvres de plus de 30 artistes internationaux et régionaux explorant l'histoire de l'art informatique des années 1960 à nos jours.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les traditions du Ramadan à la Jeddah Art Promenade

Les visiteurs de la Jeddah Art Promenade peuvent profiter d'une variété d'offres de nourriture et de boissons. (Fourni)
Les visiteurs de la Jeddah Art Promenade peuvent profiter d'une variété d'offres de nourriture et de boissons. (Fourni)
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  • Ce lieu allie divertissement, culture et gastronomie, pour une immersion totale dans l'esprit du Ramadan saoudien
  • De nombreux restaurants offrent une délicieuse fusion de cuisine saoudienne traditionnelle et de plats internationaux

DJEDDAH : La Jeddah Art Promenade vibre pendant le Ramadan, devenant un lieu incontournable pour plonger au cœur des traditions et de la culture saoudienne.

Ce lieu allie divertissement, culture et gastronomie, pour une immersion totale dans l'esprit du Ramadan saoudien.

Une fois arrivés, les visiteurs sont accueillis au son de chansons et de spectacles traditionnels. L'atmosphère festive est rehaussée par des lanternes colorées et des lumières décoratives typiques du mois sacré.

De nombreux restaurants offrent une délicieuse fusion de cuisine saoudienne traditionnelle et de plats internationaux, garantissant une variété de saveurs.

Sajidah Sheikh, vendeuse de foie frit traditionnel, appelé kibdah, et de baleela, à base de pois chiches, a déclaré : « Je me sens encouragée à participer à la saison du Ramadan. J'adore cuisiner et j'essaie de donner au kibdah un goût différent de celui des autres vendeurs en le savourant avec mes propres épices ».

"L'ambiance du Ramadan ici est incroyable et c'est quelque chose que tout le monde devrait visiter pour découvrir notre culture et nos traditions du mois sacré » a-t-elle lancé. 

L'une des principales caractéristiques de la Jeddah Art Promenade est la célébration du patrimoine et des traditions locales.

Les visiteurs peuvent se promener dans l'histoire en explorant des expositions qui recréent des maisons saoudiennes traditionnelles.

Un pavillon dévoile la façon dont les maisons étaient décorées autrefois, avec la scène d’un majlis (coin salon) où un homme est assis avec des enfants qui étudient, et une fille qui regarde une télévision à l'ancienne.

Cette scène nostalgique offre un aperçu du passé et montre comment le Ramadan a été célébré par les générations précédentes.

« En visitant la Promenade avec mes enfants, j'ai eu l'opportunité de leur transmettre les valeurs culturelles et de leur montrer comment le Ramadan est célébré ici », a déclaré Nida Ali, un visiteur.

« C'est incroyable de leur montrer ... à quoi ressemblaient nos maisons, en particulier la télévision, le meuble et les sièges. La nostalgie et les souvenirs sont particuliers », a-t-il ajouté. 

« Nous avons rompu notre jeûne ici, avec une vue sur la mer, et nous avons prié dans la mosquée Rahma, qui était magnifiquement décorée de lumières. Après la rupture du jeûne, nous nous sommes promenés dans les rues, nous avons goûté les baleela, les frites, les luqaimat, et nous avons siroté la très célèbre boisson Vimto », a-t-il précisé. 

En outre, la promenade fait revivre la culture des pêcheurs locaux : on peut voir un groupe d'entre eux travailler sur leurs filets tout en chantant des chansons traditionnelles.

« Nous essayons de présenter la culture locale, notamment celle des pêcheurs locaux et les chansons qu'ils chantent en pêchant », a affirmé Abdullah Okis, l'un des artistes.

"C'est formidable de participer aux activités du Ramadan et de présenter la culture saoudienne et l'atmosphère animée. Les gens s'arrêtent pour nous regarder jouer et s'engagent avec nous pendant que nous chantons", a-t-il noté. 

La promenade offre également la possibilité de découvrir les métiers traditionnels. Les visiteurs peuvent rencontrer un miharris, une personne qui aiguise les couteaux de manière traditionnelle, en se promenant dans la zone.

Une autre personne familière est le mesaharati, un homme portant un tambour et parcourant les rues pour réveiller les habitants à l'heure du suhur.

À côté d'eux, les vendeurs locaux proposent toute une gamme de produits, des parfums aux cornichons en passant par les vêtements et accessoires sur mesure, donnant aux visiteurs l'occasion de découvrir l'artisanat et les saveurs de Djeddah.

« Chacune de mes créations est conçue pour allier la tradition à une touche de modernité, offrant ainsi quelque chose d'unique qui représente les traditions du Ramadan », a raconté Maha Al-Rahman, vendeuse de jalabiyas traditionnelles et d’accessoires faits à la main.

"Bien que je vende en ligne, cette opportunité me permet de rencontrer de nouveaux clients et de développer mon activité en entrant en contact avec des milliers de visiteurs chaque jour, ce qui m'aide à construire une base de clients solide", s’est-elle félicitée. 

Khalid Al-Zaabi, un vendeur d'Oman spécialisé dans les sucreries traditionnelles, a également partagé son expérience : « Nous sommes ici pour offrir aux visiteurs l'opportunité de découvrir les traditions du Ramadan et de leur faire goûter notre bonbon traditionnel du Ramadan, fait de sucre et de farine, que l'on remue jusqu'à ce qu'il devienne brun. Les gens l'apprécient énormément, et nous proposons également des parfums omanais. »

L'attrait de la promenade artistique ne se limite pas à la nourriture. Mohammed Hamoud, un autre visiteur, a indiqué que « la signification culturelle est clairement visible. Mes filles ont appliqué du henné (et) nous avons dégusté les meilleures collations traditionnelles saoudiennes ». 

« Nous avons même savouré les collations mexicaines disponibles partout. Les stands de nourriture sont nombreux, et les enfants ont leurs propres espaces de jeux. Nous avons passé un excellent moment jusqu'à la rupture du jeûne », a-t-il conclu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Un réalisateur palestinien oscarisé arrêté par l'armée israélienne, selon ses proches

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  • Le Palestinien Hamdan Ballal, coréalisateur du documentaire "No other land" oscarisé cette année, a été arrêté lundi par l'armée israélienne en Cisjordanie occupée
  • Tourné à Massafer Yatta, un village proche de Soussiya, "No other land" suit un jeune Palestinien luttant contre ce que l'ONU qualifie de déplacement forcé des habitants des villages des environs

Jérusalem, Non défini: Le Palestinien Hamdan Ballal, coréalisateur du documentaire "No other land" oscarisé cette année, a été arrêté lundi par l'armée israélienne en Cisjordanie occupée, selon Yuval Abraham, un des deux coréalisateurs israéliens du film.

"Un groupe de colons a attaqué la maison de Hamdan Ballal (...), alors qu'il était blessé et ensanglanté, des soldats sont entrés dans l'ambulance qu'il avait appelé et l'ont arrêté", raconte M. Abraham sur son compte X.

Les faits se sont déroulés à Soussiya, dans le sud de la Cisjordanie, occupée par Israël depuis 1967, selon le Center for jewish Nonviolence, une ONG opposée à l'occupation israélienne, dont des membres étaient sur place et affirment avoir filmé les évènements.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a dit qu'elle vérifiait ces informations.

Tourné à Massafer Yatta, un village proche de Soussiya, "No other land" suit un jeune Palestinien luttant contre ce que l'ONU qualifie de déplacement forcé des habitants des villages des environs.

Massafer Yatta, d'où est originaire un des deux coréalisateurs palestiniens du film Basel Adra, a été déclarée zone militaire par Israël. Après une longue bataille judiciaire, la Cour suprême a donné raison en mai 2022 à l'armée israélienne, dans une décision ouvrant la voie à l'expulsion des habitants des huit villages installés là où l'armée souhaite établir un champ de tir.

La colonisation de la Cisjordanie par Israël est régulièrement dénoncée par l'ONU comme étant illégale au regard du droit international.