Positif au Covid et très fatigué, Macron travaille à distance

La Lanterne, résidence officielle de l'État à Versailles à la périphérie de Paris, près du château de Versailles. Le président français Emmanuel Macron, testé positif au Covid-19 le 17 décembre 2020, serait désormais en isolement pendant une période de sept jours, conformément à la politique du gouvernement, à La Lanterne. Kenzo Tribouillard / AFP)
La Lanterne, résidence officielle de l'État à Versailles à la périphérie de Paris, près du château de Versailles. Le président français Emmanuel Macron, testé positif au Covid-19 le 17 décembre 2020, serait désormais en isolement pendant une période de sept jours, conformément à la politique du gouvernement, à La Lanterne. Kenzo Tribouillard / AFP)
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Publié le Vendredi 18 décembre 2020

Positif au Covid et très fatigué, Macron travaille à distance

  • L'Elysée, qui ne souhaitait pas communiquer dans l'immédiat vendredi matin, a fait savoir jeudi que le chef de l'Etat avait de la fièvre mais qu'il continuait de travailler
  • La contamination d'Emmanuel Macron, dont l'annonce a fait le tour du monde en quelques minutes à peine, sonne comme une "piqûre de rappel" contre le relâchement à l'approche des fêtes de fin d'année

PARIS : Souffrant d'une "fatigue importante" après avoir contracté le Covid-19, Emmanuel Macron s'est isolé à La Lanterne avec pour objectif de continuer de travailler, comme d'autres dirigeants européens, également à l'isolement après l'avoir côtoyé, face une situation sanitaire toujours préoccupante.

L'Elysée, qui ne souhaitait pas communiquer dans l'immédiat vendredi matin, a fait savoir jeudi que le chef de l'Etat avait de la fièvre mais qu'il continuait de travailler, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal précisant qu'il avait "des symptômes réels, toux et fatigue importantes".

Le Premier ministre Jean Castex, "cas contact", et le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand se sont également placés à l'isolement, ainsi que d'autres élus.

La maladie du chef de l'Etat intervient alors que l'évolution de l'épidémie, qui repart dans plusieurs pays d'Europe à une semaine de Noël, est jugée "préoccupante" par le directeur général de la Santé Jérôme Salomon : plus de 18.000 nouveaux cas ont été diagnostiqués jeudi, avec toutefois un taux de positivité des tests à 6,1% contre 6,2% la veille et 2.808 patients en réanimation (2.840 la veille).

"Attention le virus continue à circuler de façon relativement importante, donc attention" pour les fêtes, a mis en garde le professeur Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, sur BFMTV. "Il faut tout faire pour qu'il n'y ait pas une troisième vague (…) On peut l'éviter en partie, la casser en partie", a-t-il ajouté en appelant à bien appliquer les gestes barrières.

Si l'Union européenne a annoncé que la vaccination contre le Covid-19 allait commencer les 27, 28 et 29 décembre, M. Delfraissy a précisé qu'il n'y aurait pas de "situation de restriction" mais que la production de vaccins allait "être plus lente que l'on pensait il y a deux ou trois semaines".

Conséquence: "pour les 22 millions de personnes plus fragiles, il va probablement nous falloir jusqu'à mai", et pour le reste de la population, ce ne sera "pas avant l'automne". Jean Castex avait lui évoqué mercredi une vaccination pour les personnes non prioritaires pas avant "la fin du printemps".

"On a d'un côté un espoir fort avec le vaccin qui va nous sortir du Covid 19 mais inversement on a six mois difficiles à passer encore, 2021 ressemblera à 2020 et en particulier les trois ou quatre premiers mois car ce virus est sensible au climat", a-t-il ajouté.

La contamination d'Emmanuel Macron, dont l'annonce a fait le tour du monde en quelques minutes à peine, sonne d'ailleurs comme une "piqûre de rappel" contre le relâchement à l'approche des fêtes de fin d'année.

Des élus d'opposition et des médecins continuent vendredi de critiquer le dîner organisé mercredi soir à l'Elysée autour d'Emmanuel Macron avec des responsables de la majorité.

Le président "n'est pas comme les autres. Il doit être exemplaire par rapport au message qu'il envoie", a affirmé sur BFMTV le député LFI Eric Coquerel, estimant qu'Emmanuel Macron a commis une "imprudence" et une "erreur".

Ne pas "mentir" 

Le président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, a appelé vendredi à ne pas confondre "transparence et voyeurisme", disant préférer "qu'on communique moins et qu'on arrête de mentir comme ça s'est passé sous Mitterrand ou sous Chirac".

Les participants ont respecté "un protocole sanitaire strict", s'est défendu l'exécutif, en soulignant les grandes dimensions de la salle et de la table: les invités avaient jusqu'à deux mètres de distance entre eux et s'exprimaient avec des micros devant un plateau repas individuel.

"Le président s'est isolé au moindre symptôme et fait un test au moindre doute (...), il est extrêmement attentif aux mesures barrières", a plaidé Jérôme Salomon, en ajoutant que le chiffre de six "n'est pas un chiffre scientifique".

Selon une source proche de l'exécutif, Emmanuel Macron "aurait été contaminé lors du sommet européen de Bruxelles jeudi et vendredi" derniers, une hypothèse jugée également "probable" par le ministre de la Santé Olivier Véran. Le président avait passé vingt heures non stop avec les dirigeants des 27, dont une nuit de négociation. "Un dîner de travail" à Bruxelles "avait été organisé dans une grande pièce espacée.

L'annonce du diagnostic, après une semaine particulièrement chargée en rencontres et repas de travail, dont une réunion, à bonne distance, avec plus de 70 membres de la Convention pour le climat, a poussé nombre de dirigeants européens à s'isoler eux aussi: les chefs de gouvernement luxembourgeois Xavier Bettel, belge Alexander De Croo, portugais Antonio Costa -- testé négatif-- et espagnol Pedro Sanchez, ainsi que le président du Conseil européen Charles Michel.

En revanche, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, qui avait participé à un déjeuner lundi à Paris avec le président français, n'a pas jugé nécessaire de se placer en quarantaine.

Avant Emmanuel Macron, de nombreux chefs d'Etat et de gouvernement avaient déjà contracté la maladie, dont l'Américain Donald Trump et le Britannique Boris Johnson qui, comme de nombreux autres dirigeants, lui ont adressé des messages de soutiens.

 


À Mayotte, après le cyclone Chido, fruits et légumes désertent les assiettes

Cette photographie montre un bâtiment détruit après le passage du cyclone Chido sur le territoire français de Mayotte dans l'océan Indien, le 14 décembre 2024 dans la capitale Mamoudzou. (AFP)
Cette photographie montre un bâtiment détruit après le passage du cyclone Chido sur le territoire français de Mayotte dans l'océan Indien, le 14 décembre 2024 dans la capitale Mamoudzou. (AFP)
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  • Le modèle agricole dominant est le "jardin mahorais", une forme de polyculture qui assure une certaine autonomie alimentaire à cet archipel de l'océan Indien

Mtsangamouji, France: Bananes et maniocs à terre, c'est le garde-manger d'Abdou Abdillah qui s'est envolé le 14 décembre. Le cyclone Chido a ravagé sa petite parcelle située à Mtsangamouji, dans l'archipel français de Mayotte, ne lui laissant que des débris d'arbres et de plantes à déblayer.

"C'était pour nourrir mes enfants, ma mère", regrette le cultivateur de 58 ans en tronçonnant un cocotier tombé il y a un mois. Depuis Chido, les légumes et les fruits ont quitté son assiette. A la place, "on mange du riz et des frites", déplore-t-il.

La situation l'inquiète d'autant plus que le ramadan approche. Son début est prévu vers la fin du mois de février et il ne sait toujours pas ce que sa famille aura pour le foutari, le repas de rupture du jeûne.

Ousseni Aboubacar, qui cultive la parcelle voisine, partage la même inquiétude car la nourriture n'aura pas repoussé d'ici là. "Si nous avons de la pluie, il faudra attendre sept, huit mois", prévoit l'habitant de 54 ans.

Le modèle agricole dominant est le "jardin mahorais", une forme de polyculture qui assure une certaine autonomie alimentaire à cet archipel de l'océan Indien. Essentiellement vivrière, cette agriculture disséminée sur des milliers de petites parcelles familiales a été dévastée par le cyclone, qui a aussi ravagé de nombreuses habitations.

Sur une pente au bord d'un bidonville, Issouf Combo, 72 ans, porte des coups de chombo (machette) au sol. "Je replante du maïs", indique-t-il tout en mettant deux graines dans un trou.

Là où il y avait auparavant du manioc et des bananes, il n'y a plus que de la terre rouge semée de débris. Cette parcelle était la principale source de fruits et légumes de cet habitant de Mangajou.

Depuis Chido, Issouf Combo et sa famille font leurs courses au marché "mais ça coûte cher", précise son petit-fils de 17 ans, Nassem Madi.

- Prix en hausse -

Car sur les étals des marchés, les prix ont augmenté. Celui de Nini Irene, à Chirongui (sud), affiche le kilo d'oignons ou de clémentines à cinq euros, le kilo de pommes ou de poires à quatre: c'est un euro de plus qu'avant le cyclone.

La vendeuse de 27 ans, qui achète ses fruits et légumes à "des Africains" les faisant venir de l'extérieur de l'archipel, explique la hausse par la rareté nouvelle des cultures.

"On nous a donné des sacs de 20 kilos d'oignons. Avant Chido, c'était à 35 euros, et maintenant à 70 euros", explique-t-elle. Dans ses bacs, plus rien ne vient de Mayotte. Elle voit seulement de temps en temps des brèdes mafanes et des concombres locaux sur les stands de ses voisins.

Venu acheter des oignons, Archidine Velou arrive encore à trouver ce qu'il lui faut, sauf les bananes. "Nos aliments de base, c'est le manioc et les bananes, ça va être compliqué", dit l'homme de 32 ans en évoquant l'approche du ramadan, qui revient sur toutes les lèvres.

Un peu plus loin, Rouchoudata Boina s'inquiète surtout de ne plus trouver de brèdes mafanes, une plante très populaire dans la région.

Celles qui avaient survécu à Chido ont été éprouvées par la tempête tropicale Dikeledi, la semaine dernière, dit-elle. "Comment je vais faire avec mes enfants ?", questionne cette mère d'une fratrie de cinq dont l'alimentation, faute d'argent, se base désormais sur les féculents: pâtes le matin, pain l'après-midi, riz le soir.

Prévoyant la pénurie, la préfecture de Mayotte a pris le 23 décembre un arrêté assouplissant les règles d'importation de végétaux.

"Il y a un besoin important d'approvisionner Mayotte en produits frais", justifie auprès de l'AFP Patrick Garcia, chef du service alimentation à la Direction de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (DAAF). L'arrêté a engendré le renouvellement automatique pour six mois des permis d'importation de fruits et légumes.


Après la non-censure du PS, le gouvernement confiant pour le budget

Le Premier ministre français François Bayrou prononce un discours lors du débat précédant le vote de défiance à l'égard de son gouvernement à l'Assemblée nationale à Paris, le 16 janvier 2025. (AFP)
Le Premier ministre français François Bayrou prononce un discours lors du débat précédant le vote de défiance à l'égard de son gouvernement à l'Assemblée nationale à Paris, le 16 janvier 2025. (AFP)
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  • Grâce aux concessions accordées aux socialistes sur des points-clés des textes financiers, le gouvernement estime désormais qu'il survivra à l'épreuve du budget
  • "Grâce à la décision d'hier, nous aurons un budget", a estimé jeudi le ministre de l'Economie et des Finances Éric Lombard

PARIS: Trêve hivernale pour François Bayrou ? Grâce aux concessions accordées aux socialistes sur des points-clés des textes financiers, le gouvernement estime désormais qu'il survivra à l'épreuve du budget. Mais le PS réfute tout accord et martèle que la censure reste sur la table.

"Grâce à la décision d'hier, nous aurons un budget", a estimé jeudi le ministre de l'Economie et des Finances Éric Lombard sur BFMTV-RMC, au lendemain du vote contre la censure du gouvernement d'une grande majorité du groupe socialiste à l'Assemblée nationale.

Cette décision longuement mûrie par le PS "est basée sur des engagements que le Premier ministre a pris, qui calent les éléments les plus importants du budget", a analysé le ministre. "Donc sur le budget, je pense, mais c'est au Parti socialiste d'exprimer son point de vue, que nous avons un accord", a détaillé Éric Lombard.

Bercy trop confiant ? La réponse n'a pas tardé: "Non, il n'y a évidemment aucun accord avec les socialistes sur le budget", a martelé sur X le chef des députés PS Boris Vallaud.

"Notre décision d'hier est une mise à l'épreuve de la négociation et consolide nos premières avancées. Le chemin est encore long jusqu'au budget, la censure est toujours sur la table", a-t-il ajouté.

La veille, dans l'hémicycle, le patron du PS Olivier Faure, qui a pris un risque en assumant la mue réformiste d'un parti allié avec La France insoumise depuis 2022, avait déjà prévenu que son parti restait "dans l'opposition", prêt à dégainer une motion de censure si les engagements n'étaient pas tenus.

Dans une interview à Libération, le secrétaire général du PS Pierre Jouvet a précisé la ligne: "Le chemin est encore long jusqu’au budget" et le gouvernement sera "à chaque instant sous surveillance".

- "Relancer l'économie" -

En plus de la non-suppression de 4.000 postes dans l'Éducation, et de l'abandon du passage à trois jours de carence pour les fonctionnaires, les socialistes ont obtenu une négociation des partenaires sociaux sur la très controversée réforme des retraites de 2023.

Dans un cadre financier restreint, ils ont même arraché à la dernière minute l'engagement que le Parlement ait le dernier mot, même si l'accord trouvé entre les partenaires sociaux n'était que "partiel".

"Le fait qu'il y ait un budget qui soit en plus un budget où il n'y a pas de nouveaux impôts, va rassurer les entrepreneurs, va rassurer les chefs d'entreprise, va rassurer les artisans", d'autant plus que la BCE prévoit de poursuivre la baisse des taux, a souligné Eric Lombard.

Issu des rangs de la gauche, ce haut fonctionnaire est un ami personnel d'Olivier Faure. Et s'il a rencontré l'ensemble des groupes de gauche, sauf les Insoumis qui ont refusé, c'est bien avec les socialistes qu'il a été en contact permanent depuis dix jours.

Mais "si la copie finale n’est pas à la hauteur de nos attentes, qu’elle ne consacre pas plus de justice sociale, fiscale et écologique, affaiblit nos services publics (...) alors nous voterons contre ce budget sans état d’âme", a prévenu Pierre Jouvet.

- Examen au Sénat -

Dans le camp du Premier ministre, on se frotte tout de même les mains.

"Ça va apporter énormément aux socialistes dans leurs circonscriptions parce qu'ils ont quand même obtenu des trucs pour la gauche", veut croire un proche de François Bayrou.

Ne pas voter la censure donne "un signal très clair", assure un ministre et évite de laisser le gouvernement "de facto en tête à tête avec le RN".

Reste à savoir si l'examen du budget au Parlement ne fera pas hésiter un peu plus le PS.

En effet, la reprise du projet de loi de finances au Sénat depuis mercredi a fait grincer plus d'une voix à gauche. Le gouvernement, en quête d'économies, multiplie les coupes budgétaires de dernière minute, comme sur le budget des Sports, de la Culture ou sur l'aide publique au développement. Autant de coups de rabot rejetés par les sénateurs socialistes...

Sans compter que le gouvernement envisage, après l'examen au Sénat, de convoquer une commission mixte paritaire réunissant des élus des deux chambres pour forger un texte de compromis. Donc, en omettant la case Assemblée.


Faux Brad Pitt: une enquête pour escroquerie ouverte en France

Une enquête a été ouverte sur l'île de La Réunion pour tenter d'identifier les auteurs d'une escroquerie qui a permis de soutirer 830.000 euros à une Française convaincue d'aider financièrement l'acteur américain Brad Pitt, a-t-on appris vendredi de source policière. (AFP)
Une enquête a été ouverte sur l'île de La Réunion pour tenter d'identifier les auteurs d'une escroquerie qui a permis de soutirer 830.000 euros à une Française convaincue d'aider financièrement l'acteur américain Brad Pitt, a-t-on appris vendredi de source policière. (AFP)
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  • A ce stade, aucun suspect n'est identifié et les policiers de la brigade financière, chargée de l'enquête, cherchent à localiser les comptes ayant reçu les virements de cette femme qui a porté plainte à La Réunion, département français de l'océan Indien
  • Dans l'émission Sept à huit diffusée dimanche sur la chaîne privée TF1, une femme, prénommée Anne et âgée d'une cinquantaine d'années, a raconté avoir versé 830.000 euros à des escrocs se faisant passer pour la star américaine

SAINT-DENIS-DE-LA-REUNION: Une enquête a été ouverte sur l'île de La Réunion pour tenter d'identifier les auteurs d'une escroquerie qui a permis de soutirer 830.000 euros à une Française convaincue d'aider financièrement l'acteur américain Brad Pitt, a-t-on appris vendredi de source policière.

A ce stade, aucun suspect n'est identifié et les policiers de la brigade financière, chargée de l'enquête, cherchent à localiser les comptes ayant reçu les virements de cette femme qui a porté plainte à La Réunion, département français de l'océan Indien.

Dans l'émission Sept à huit diffusée dimanche sur la chaîne privée TF1, une femme, prénommée Anne et âgée d'une cinquantaine d'années, a raconté avoir versé 830.000 euros à des escrocs se faisant passer pour la star américaine en lui envoyant de faux selfies, des documents d'identité falsifiés et en recourant à l'intelligence artificielle pour dissiper ses doutes.

Prétextant avoir besoin d'argent pour payer une opération pour un cancer du rein, le faux Brad Pitt a réussi à soutirer cette somme importante à cette femme, qui est aujourd'hui ruinée et a fait trois tentatives de suicide.

Depuis la diffusion de l'émission, elle fait l'objet de railleries de la part d'internautes moquant sa supposée crédulité. Le reportage a depuis été retiré de toutes les plateformes par TF1, après une "vague de harcèlement à l'encontre d'un témoin".

L'affaire est parvenue jusqu'à l'entourage de l'acteur, qui a mis en garde ses fans contre les escrocs utilisant son image.

"C'est terrible que des escrocs profitent de la forte connexion des fans avec des célébrités", a déclaré mardi un porte-parole de l'acteur au média Entertainment Weekly.

De escroqueries jouant sur les sentiments existent depuis le début des courriers électroniques, mais l'arrivée de l'intelligence artificielle a augmenté le risque de vol d'identité, canulars et fraude en ligne, selon les experts.