Inde: Mohammed ben Salmane salue une «relation inscrite dans notre ADN»

Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane (à gauche), pose avec la présidente indienne, Droupadi Murmu (au centre), et le Premier ministre indien, Narendra Modi à New Delhi, le lundi 11 septembre 2023 (Photo, AP).
Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane (à gauche), pose avec la présidente indienne, Droupadi Murmu (au centre), et le Premier ministre indien, Narendra Modi à New Delhi, le lundi 11 septembre 2023 (Photo, AP).
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Publié le Mardi 12 septembre 2023

Inde: Mohammed ben Salmane salue une «relation inscrite dans notre ADN»

  • Mohammed ben Salmane, a été accueilli à New Delhi lors d'une réception en son honneur
  • Les analystes estiment que le partenariat entre l'Arabie saoudite et l'Inde aura des implications profondes pour la région de l'Asie de l'Ouest

NEW DELHI: La visite d'État du prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, en Inde, qui fait suite au sommet des dirigeants du G20 à New Delhi, représente un tournant dans la dynamique stratégique de la région et pour les économies des deux pays, selon les analystes.

Le prince héritier est arrivé à New Delhi samedi matin pour diriger la délégation saoudienne au sommet du G20 avant d'entamer une visite d'État à l'invitation du Premier ministre indien, Narendra Modi, ce qui a donné un élan important aux relations commerciales et diplomatiques.

«Nous sommes très heureux d'être en Inde», a déclaré le prince héritier et Premier ministre saoudien lors d'une réception officielle organisée à New Delhi en l'honneur de sa visite. «Les relations entre l'Inde et la péninsule arabique remontent à des milliers d'années.»

«La relation entre nous est inscrite dans l'ADN de l'Arabie saoudite. L'Inde est notre amie. Elle nous a aidés à construire l'Arabie saoudite au cours des 70 dernières années. L'Arabie saoudite est très active en Inde, où elle contribue au développement.»

«Ce voyage met en lumière le travail saoudien effectué ici en Inde et garantit que notre relation est maintenue et améliorée dans l'intérêt des deux pays, et, avec le leadership du Premier ministre indien Narendra Modi, je suis sûr que cela se produira», a-t-il ajouté.

Droupadi Murmu (3e à droite) assiste à la poignée  de main entre Narendra Modi (3e à gauche) et Mohammed ben Salmane (2e à droite), à New Delhi, le 11 septembre 2023 (Photo, AFP).

Lundi, les deux dirigeants ont supervisé la signature de plusieurs accords conjoints portant sur l'énergie, la pétrochimie, les énergies renouvelables, l'agriculture et l'industrie, ainsi que d'autres dans les secteurs sociaux et culturels.

Les analystes estiment que le calendrier de la visite d'État et l'ampleur de leur engagement offrent des indices sur l'orientation de la pensée stratégique entre les deux gouvernements. «La visite du prince héritier, Mohammed ben Salmane, en Inde après l'accueil réussi du G20 par New Delhi a des implications significatives», a déclaré à Arab News Mohammed Soliman, directeur du programme des technologies stratégiques et de la cybersécurité au Middle East Institute.

«Elle témoigne d'un désir de renforcer les relations bilatérales entre l'Arabie saoudite et l'Inde, éventuellement par le biais d'accords commerciaux, d'investissements ou d'une coopération diplomatique.»

«En outre, la visite offre l'occasion de discuter de divers sujets, notamment des liens économiques, de la sécurité énergétique, de la diplomatie régionale et de l'engagement multilatéral. Elle souligne l'importance de la collaboration entre New Delhi et Riyad sur les questions économiques et diplomatiques mondiales», a-t-il ajouté.

EN BREF

  • Une déclaration conjointe publiée lundi indique que «les moyens d'approfondir les relations stratégiques entre les deux pays amis» ont été examinés.
  • Elle indique que «des points de vue sur les questions régionales et internationales actuelles» ont été échangés.
  • Le communiqué rappelle «l'importance de renforcer la coopération dans les domaines qui visent à faire progresser le partenariat économique entre les deux pays»

Lundi également, le prince héritier a participé à la réunion conjointe du Conseil de partenariat stratégique saoudo-indien à New Delhi, où il a déclaré aux responsables que les relations entre les deux pays étaient mutuellement bénéfiques.

«La visite de Mohammed ben Salmane en Inde prend tout son sens en raison de l'importance accordée à la première réunion des dirigeants du Conseil de partenariat stratégique de l'Inde et de l'Arabie saoudite», a déclaré à Arab News Ranjit Kumar, expert en affaires stratégiques basé à New Delhi.

«L'Inde attache une grande importance à ce conseil, qui est devenu un moyen de renforcer le partenariat stratégique entre les deux pays.»

«Le Premier ministre, Modi, a décrit l'Arabie saoudite comme le partenaire stratégique le plus important de l'Inde. Modi a noté à juste titre que les relations de coopération entre l'Inde et l'Arabie saoudite sont d’une importance considérable pour la paix et la stabilité dans la région.»

Le Premier ministre indien, Narendra Modi, et le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, ont tenu la première réunion des dirigeants du Conseil de partenariat stratégique (Photo, Ministère indien des Affaires étrangères).

Le développement d'un partenariat stratégique entre l'Arabie saoudite et l'Inde aura probablement des ramifications profondes pour l'ensemble de la région de l'Asie occidentale, élargissant potentiellement les intérêts communs au-delà du commerce dans des domaines tels que la coopération en matière de défense.

«La déclaration du Premier ministre Modi concernant l'importance de la relation entre l'Inde et l'Arabie saoudite pour la stabilité régionale fait probablement allusion à la convergence géopolitique et économique en cours entre le Moyen-Orient et l'Asie du Sud, formant ce que l'on appelle souvent l'Asie de l'Ouest», a déclaré M. Soliman.

«Dans ce paysage en évolution marqué par des dynamiques géopolitiques complexes, l'Inde et l'Arabie saoudite, deux économies influentes de la région ayant un impact mondial et régional, exercent une influence considérable sur la stabilité de la région», a-t-il ajouté.

«À ce titre, leur coopération devient de plus en plus importante, englobant des domaines tels que le partage de renseignements, la médiation diplomatique dans les conflits régionaux, la croissance économique et la garantie d'un approvisionnement énergétique sûr et fiable au sein de l'Asie de l'Ouest.»

L'un des principaux développements stratégiques du sommet des dirigeants du G20 de samedi a été le dévoilement de plans ambitieux visant à créer une «route des épices» des temps modernes, dont les implications géopolitiques pourraient être conséquentes.

L'Inde et l'Arabie saoudite, ainsi que les États-Unis, l'Union européenne, les Émirats arabes unis et d'autres pays, ont lancé cette initiative visant à relier les chemins de fer, les ports, l'électricité, les réseaux de données et les pipelines d'hydrogène.

Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane (à gauche), en compagnie du Premier ministre indien Narendra Modi, à New Delhi, lundi (Photo, Ministère indien des Affaires étrangères).

«Ce corridor ne reliera pas seulement les deux pays, mais promouvra la coopération économique, la connectivité numérique entre l'Asie, l'Asie de l'Ouest et l'Europe», a déclaré Modi dans des images diffusées par les médias d'État.

«En tant que deux des économies à la croissance la plus rapide au monde, notre coopération mutuelle est importante pour la paix et la stabilité de toute la région. Pour l'Inde, l'Arabie saoudite est l'un des partenaires stratégiques les plus importants.»

Pour M. Soliman, l'importance de ce nouveau corridor ne saurait être surestimée. «Le corridor Inde-Moyen-Orient offre un potentiel considérable pour le renforcement des relations et de la résilience stratégique entre les États méditerranéens, la région du Golfe et l'Inde, formant ainsi un pont géopolitique crucial entre l'Europe et l'Indo-Pacifique», a-t-il indiqué.

«Ce corridor peut jouer un rôle essentiel dans l'intégration économique en augmentant les opportunités de commerce et d'investissement. En outre, il renforce la sécurité énergétique de l'Inde en diversifiant ses sources d'énergie et en favorisant le développement des infrastructures.»

«Ces progrès jettent les bases d'une coopération diplomatique renforcée sur les questions transcontinentales, marquant ainsi une étape géopolitique et géoéconomique importante du XXIe siècle.»

Les experts soulignent également les immenses possibilités offertes aux entreprises indiennes par le programme de diversification économique et de réforme sociale Vision 2030 de l'Arabie saoudite, en particulier pour celles qui travaillent dans le secteur de la technologie.

«Nous savons que l'Arabie saoudite a de grands objectifs. Elle cherche à devenir une économie de transition, en s'éloignant du pétrole», a déclaré à Arab News Kabir Taneja, membre du programme d'études stratégiques de l'Observer Research Foundation à New Delhi.

«Nous avons le potentiel pour mettre en place des projets à la fois ici et en Arabie saoudite. L'Inde peut contribuer au développement d'une économie saoudienne localisée dans le secteur des services et des technologies de l'information et, bien entendu, l'Arabie saoudite dispose des capitaux nécessaires pour investir dans les infrastructures», a-t-il ajouté.

«Pour l'Inde, le financement des infrastructures est l'enjeu principal du moment et c'est ce qui alimente en grande partie cette croissance de 7,8 ou 7,9%.»

«Le développement des infrastructures est similaire à la situation de la Chine, et c'est pourquoi il est très important pour les relations bilatérales entre l'Inde et l'Arabie saoudite.»

Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, et le Premier ministre indien, Narendra Modi, se rendent à une séance de photos avant leur rencontre à Hyderabad House à New Delhi, en Inde, le 11 septembre 2023 (Photo, Reuters).

Pour Muddassir Quamar, professeur associé au Centre d'études sur l'Asie occidentale de l'université Jawaharlal Nehru à New Delhi, le renforcement des liens commerciaux va de pair avec la reconnaissance d'objectifs stratégiques communs dans la région.

«L'Inde et l'Arabie saoudite sont toutes deux des économies mondiales de premier plan, qui connaissent une croissance très rapide et reconnaissent l'importance des réformes économiques et de la prospérité pour les populations», a déclaré M. Quamar à Arab News.

«L'Arabie saoudite est une puissance régionale au Moyen-Orient, elle est la première économie régionale et joue un rôle majeur dans la politique et la stabilité de la région.»

«Certaines des initiatives récentes prises par l'Arabie saoudite pour lutter contre le changement climatique, sa méga campagne de reforestation, l'énergie verte et la commission mondiale de l'eau, jouent un rôle important pour la stabilité régionale.»

Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, (au centre) inspecte une garde d'honneur lors d'une réception au palais présidentiel, au lendemain du sommet du G20 à New Delhi, le 11 septembre 2023 (Photo, AFP).

En outre, l'intensification des liens entre l'Inde et l'Arabie saoudite reflète une évolution plus large vers un monde multipolaire, dans lequel les économies émergentes jouent un rôle plus important dans la détermination de leurs propres relations et de la dynamique du pouvoir au sein de leur voisinage respectif.

Alors que l'Inde devient cette année le pays le plus peuplé du monde et qu'elle est potentiellement en passe de devenir la quatrième économie mondiale, l'Arabie saoudite et l'ensemble de la région du Golfe ont ajusté leurs priorités politiques en conséquence.

«Plusieurs initiatives ont été identifiées pour porter les relations à un niveau supérieur», a indiqué M. Kumar, expert en affaires stratégiques.

«Dans le contexte de l'évolution rapide du profil géopolitique du Moyen-Orient, l'Inde et l'Arabie saoudite ont toutes deux besoin l'une de l'autre pour équilibrer leurs relations en vue d'une Asie occidentale pacifique et stable, où résident plus de 8 millions de personnes d'origine indienne qui contribuent à dynamiser l'économie de la région.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Gaza: le ministre de la Défense israélien annonce la saisie de «larges zones» pour créer des zones de sécurité

L'opération militaire s'étend "pour écraser et nettoyer la zone des terroristes et des infrastructures terroristes, et pour s'emparer de vastes zones qui seront intégrées dans les zones de sécurité d'Israël", a-t-il déclaré dans un communiqué. (AFP)
L'opération militaire s'étend "pour écraser et nettoyer la zone des terroristes et des infrastructures terroristes, et pour s'emparer de vastes zones qui seront intégrées dans les zones de sécurité d'Israël", a-t-il déclaré dans un communiqué. (AFP)
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  • Le porte-parole de l'armée en langue arabe, Avichay Adree, s'est adressé mardi sur X aux habitants de vastes zones de Rafah et de la ville proche de Khan Younès
  • "N'écoutez pas les tentatives du Hamas de vous empêcher d'évacuer pour rester ses boucliers humains. Evacuez immédiatement les zones désignées", a-t-il déclaré, renouvelant un appel déjà lancé lundi

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé mercredi l'extension de l'opération militaire israélienne dans la bande de Gaza pour s'emparer de "larges zones" en vue de créer des zones de sécurité, appelant par ailleurs les Gazaouis à renverser le Hamas.

L'opération militaire s'étend "pour écraser et nettoyer la zone des terroristes et des infrastructures terroristes, et pour s'emparer de vastes zones qui seront intégrées dans les zones de sécurité d'Israël", a-t-il déclaré dans un communiqué.

"J'appelle les habitants de Gaza à agir maintenant pour chasser le Hamas et rendre tous les otages", a-t-il ajouté.

Le porte-parole de l'armée en langue arabe, Avichay Adree, s'est adressé mardi sur X aux habitants de vastes zones de Rafah et de la ville proche de Khan Younès.

"N'écoutez pas les tentatives du Hamas de vous empêcher d'évacuer pour rester ses boucliers humains. Evacuez immédiatement les zones désignées", a-t-il déclaré, renouvelant un appel déjà lancé lundi.

Israël a repris ses bombardements intensifs sur Gaza le 18 mars, puis lancé une nouvelle offensive terrestre, mettant fin à un cessez-le-feu de près de deux mois avec le Hamas.

Depuis la reprise des combats, 1.042 personnes ont été tuées, selon des données publiées mardi par le ministère de la Santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, portant le bilan total à 50.399 morts depuis la guerre déclenchée par l'attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées, 58 sont toujours retenues, à Gaza dont 34 sont décédées selon l'armée.


Les Houthis font état de quatre morts dans des frappes attribuées aux Etats-Unis

Les rebelles houthis du Yémen ont fait état mercredi d'un nouveau bilan de quatre morts dans des frappes sur Hodeida (ouest), attribuées aux Etats-Unis, et dit avoir mené une nouvelle attaque contre un porte-avion américain. (AFP)
Les rebelles houthis du Yémen ont fait état mercredi d'un nouveau bilan de quatre morts dans des frappes sur Hodeida (ouest), attribuées aux Etats-Unis, et dit avoir mené une nouvelle attaque contre un porte-avion américain. (AFP)
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  • Selon les médias houthis, des frappes américaines ont visé dans la nuit plusieurs localités sous contrôle des rebelles houthis, soutenus par l'Iran, notamment des infrastructures hydrauliques dans le gouvernorat de Hodeida
  • Trois raids ont également été rapportés dans le gouvernorat de Hajjah (nord-ouest) et trois autres dans le bastion du groupe rebelle, Saada, dans le nord du Yémen

SANAA: Les rebelles houthis du Yémen ont fait état mercredi d'un nouveau bilan de quatre morts dans des frappes sur Hodeida (ouest), attribuées aux Etats-Unis, et dit avoir mené une nouvelle attaque contre un porte-avion américain.

"Le bilan de l'agression américaine qui a visé mardi soir le bâtiment de la gestion de l'eau dans le district d'al-Mansouriyah, dans le gouvernorat de Hodeida, est monté à quatre morts et trois blessés", a déclaré le porte-parole du ministère de la Santé houthi, Anis Alasbahi.

Selon les médias houthis, des frappes américaines ont visé dans la nuit plusieurs localités sous contrôle des rebelles houthis, soutenus par l'Iran, notamment des infrastructures hydrauliques dans le gouvernorat de Hodeida.

Trois raids ont également été rapportés dans le gouvernorat de Hajjah (nord-ouest) et trois autres dans le bastion du groupe rebelle, Saada, dans le nord du Yémen. Les Etats-Unis n'ont pas confirmé avoir mené ces frappes.

Le 15 mars, Washington a annoncé une nouvelle offensive militaire, promettant de recourir à une force écrasante tant que les rebelles continueront de viser des navires circulant sur les routes maritimes clefs de la mer Rouge et du golfe d'Aden.

"Les frappes contre les Houthis ont été incroyablement efficaces", a déclaré mardi la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt, précisant qu'il y avait eu "plus de 200 frappes réussies contre les Houthis".

Les frappes américaines visent à neutraliser les menaces des Houthis en mer Rouge, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, où les rebelles yéménites ont mené de nombreuses attaques depuis fin 2023 affirmant s'en prendre à des navires liés à Israël, en solidarité avec les Palestiniens.

Les Houthis ciblent également les navires de guerre américains au large du Yémen. Ils ont affirmé tôt mercredi avoir mené une attaque contre le porte-avions Harry S. Truman, "la troisième en 24 heures", selon leur porte-parole militaire, Yahya Saree.

De leur côté, les Etats-Unis ont annoncé mardi l'envoi d'un deuxième porte-avions au Moyen-Orient, le Carl Vinson, "afin de continuer à promouvoir la stabilité régionale, dissuader toute agression et protéger les flux commerciaux dans la région".

Le Pentagone n'a pas précisé de date ni la zone où navigueront les deux groupes aéronavals.

Le président Donald Trump a assuré lundi sur son réseau Truth Social que "le plus dur (était) à venir pour les Houthis et leurs soutiens en Iran". "Nos attaques continueront jusqu'à ce qu'ils ne soient plus une menace pour la liberté de navigation", a encore écrit le président américain.

 


Les Etats-Unis envoient un deuxième porte-avions au Moyen-Orient 

Selon le Pentagone, le Harry S. Truman sera rejoint par le Carl Vinson, actuellement dans la zone indopacifique, "afin de continuer à promouvoir la stabilité régionale, dissuader toute agression et protéger les flux commerciaux dans la région", a déclaré M. Parnell dans un communiqué. (AFP)
Selon le Pentagone, le Harry S. Truman sera rejoint par le Carl Vinson, actuellement dans la zone indopacifique, "afin de continuer à promouvoir la stabilité régionale, dissuader toute agression et protéger les flux commerciaux dans la région", a déclaré M. Parnell dans un communiqué. (AFP)
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  • Cette annonce survient alors que les Houthis, rebelles yéménites soutenus par l'Iran, ont revendiqué le mois dernier des attaques contre le porte-avions Harry S. Truman en mer Rouge
  • Washington, qui a procédé ces dernières semaines à des frappes au Yémen, n'a pas confirmé ces attaques

WASHINGTON: Les Etats-Unis envoient un deuxième porte-avions au Moyen-Orient, a annoncé mardi le porte-parole du ministère de la Défense Sean Parnell, évoquant la protection des flux commerciaux.

Cette annonce survient alors que les Houthis, rebelles yéménites soutenus par l'Iran, ont revendiqué le mois dernier des attaques contre le porte-avions Harry S. Truman en mer Rouge. Washington, qui a procédé ces dernières semaines à des frappes au Yémen, n'a pas confirmé ces attaques.

Les Houthis visent la navigation commerciale en mer Rouge depuis le début de la guerre à Gaza en octobre 2023.

Selon le Pentagone, le Harry S. Truman sera rejoint par le Carl Vinson, actuellement dans la zone indopacifique, "afin de continuer à promouvoir la stabilité régionale, dissuader toute agression et protéger les flux commerciaux dans la région", a déclaré M. Parnell dans un communiqué.

Le ministère n'a pas précisé où exactement navigueraient les deux groupes aéronavals.

Parallèlement, le secrétaire à la Défense Pete Hegseth a ordonné le déploiement dans la région "d'escadrons additionnels et d'autres actifs aériens qui renforceront nos capacités défensives de soutien aérien", selon M. Parnell.

La marine américaine compte une dizaine de porte-avions.