Niger: Le régime militaire accuse la France de préparer une «agression», Paris dément

Des policiers nationaux montent la garde devant la base aérienne franco-nigérienne à Niamey le 9 septembre 2023 pour exiger le départ de l'armée française du Niger. (Photo, AFP).
Des policiers nationaux montent la garde devant la base aérienne franco-nigérienne à Niamey le 9 septembre 2023 pour exiger le départ de l'armée française du Niger. (Photo, AFP).
Un partisan du Conseil national nigérien pour la sauvegarde de la patrie brandit un drapeau national lors d'une manifestation devant la base aérienne franco-nigérienne à Niamey le 9 septembre 2023 (Photo, AFP).
Un partisan du Conseil national nigérien pour la sauvegarde de la patrie brandit un drapeau national lors d'une manifestation devant la base aérienne franco-nigérienne à Niamey le 9 septembre 2023 (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 11 septembre 2023

Niger: Le régime militaire accuse la France de préparer une «agression», Paris dément

  • Après le coup d'Etat du 26 juillet, la Cedeao a brandi la menace d'une intervention militaire au Niger, dont elle avait annoncé la préparation, pour rétablir l'ordre constitutionnel
  • Une décision soutenue par la France, qui compte environ 1 500 soldats dans ce pays sahélien, dans le cadre de la lutte antidjihadiste

NIAMEY: Le régime militaire nigérien issu d'un coup d'Etat a accusé la France de "déployer ses forces" dans plusieurs pays ouest-africains en vue d'une "agression" contre le Niger, des déclarations auxquelles Paris a répondu dimanche ne reconnaissent " aucune légitimité".

Samedi soir à Niamey, un membre du régime, le colonel-major Amadou Abdramane, a affirmé dans un communiqué que la "France continue de déployer ses forces dans plusieurs pays de la Cedeao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest, NDLR) dans le cadre de préparatifs d'une agression contre le Niger, qu'elle envisage en collaboration avec cette organisation communautaire".

Dans ce communiqué lu à la télévision nationale, le régime dit avoir constaté depuis le 1er septembre que « deux aéronefs de transport militaire type A400M et un Dornier 328 ont été déployés en renfort en Côte d'Ivoire », et que « deux hélicoptères multirôles type Super Puma" et "une quarantaine de véhicules blindés" l'ont été "à Kandi et Malanville au Bénin".

"Le 7 septembre 2023, un navire militaire français a accosté à Cotonou (Bénin, ndlr) avec à son bord, du personnel et des moyens militaires", ajoute-t-il.

Les généraux au pouvoir font également état d'"une centaine de rotations d'avions militaires cargo ayant permis de débarquer d'importantes quantités de matériel et d'équipement de guerre au Sénégal, en Côte d'Ivoire et au Bénin, pour ne citer que ceux-là".

"Ces manœuvres" ont pour mais de "réussir une intervention militaire contre notre pays", selon eux.

"Nous ne reconnaissons aucune légitimité aux déclarations des putschistes", a répondu dimanche le président français Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet du G20 réuni ce week-end à New Delhi, sans plus de précisions sur le sujet.

Une source militaire française a de son côté fermement démenti auprès de l'AFP tout projet d'intervention. "Rien de tout cela n'est ni en préparation, ni en intention. Il n'y a pas d'intervention, d'attaque prévue contre le Niger", at-elle indiqué.

"Le partenariat militaire est suspendu donc les troupes françaises sont en attente sur leurs entreprises au Niger. Le bateau au large de Cotonou, c'est le porte-hélicoptère amphibie Mistral engagé dans l'opération Corymbe prévue de longue date et qui fait de la sécurité maritime. C'est de la coopération avec les pays riverains du golfe de Guinée contre les trafics (pêche illicite, trafic de stupéfiants…)", a ajouté cette source.

Présence «illégale»
Emmanuel Macron a en outre réclamé "la libération" du président nigérien Mohamed Bazoum renversé par le coup d'Etat le 26 juillet mais qui est toujours considéré par la France comme le chef de l'Etat légitime, ainsi que "la restauration de l' ordre constitutionnel".

Après le coup d'Etat, la Cedeao a brandi la menace d'une intervention militaire au Niger, dont elle avait annoncé la préparation, pour rétablir l'ordre constitutionnel, libérer Mohamed Bazoum et le restaurer dans ses fonctions présidentielles.

Une décision soutenue par la France, qui compte environ 1.500 soldats dans ce pays sahélien, dans le cadre de la lutte antijihadiste.

Le 3 août, les généraux nigériens au pouvoir, qui souhaitent le départ des soldats français, avaient dénoncé plusieurs accords de coopération militaire conclus avec l'ex-puissance coloniale. L'un de ces textes contenait un préavis d'un mois, selon eux.

Le régime a affirmé dans son communiqué de samedi que ces forces étaient désormais présentes « illégalement » au Niger.

"Le 1er septembre", le "chef d'état-major des armées du Niger a reçu à Zinder le commandant des forces françaises au Sahel pour discuter d'un plan de désengagement des capacités militaires françaises", a-t-il indiqué.

Entretien Russie-Mali 
Le président Macron a déclaré dimanche qu'un éventuel redéploiement des forces françaises au Niger ne déciderait qu'à la demande du président Mohamed Bazoum.

"Si nous redéployons quoi que ce soit, je ne le ferai qu'à la demande du président Bazoum et en coordination avec lui. Pas avec des responsables qui aujourd'hui prennent en otage un président", at-il ajouté à l'issue du sommet du G20 de New Delhi.

La France est engagée dans un bras de fer avec le Niger, qui a par ailleurs retiré l'immunité et les visas diplomatiques de l'ambassadeur français Sylvain Itté et exigé son "expulsion", Paris refuse de son côté de le rappeler.

A Niamey, «à bas la France» jusqu'au bout de la nuit

Au son d'un reggae patriote qui fait vibrer les baffles, des centaines de jeunes, bras levés, sautent en rythme et scandent "Macron, casse-toi de chez nous !": chaque jour à Niamey, des manifestations respectent le pavé pour protester le départ des militaires français du Niger.

Depuis une semaine, des Nigériens se retrouvent devant les portes d'une base aérienne qui abrite une partie du contingent français près de l'aéroport de la capitale Niamey.

Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont jusqu'ici participé à ces rassemblements contre la présence de quelque 1.500 militaires français dans le pays.

A Niamey depuis plus d'une semaine, des Nigériens manifestent chaque jour aux abords d'une base militaire abritant des soldats français pour réclamer leur départ. Au total, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont jusqu'ici participé à ces rassemblements.

De jour comme de nuit, et presque sans interruption, des "veilleuses" citoyennes continuent d'occuper le rond-point dit de l'Escadrille, devenues le coeur d'une contestation qui refuse de s'essouffler, et un lieu de festivités dans une ville peu réputée pour sa vie nocturne.

Au son d'un reggae patriote qui fait vibrer les baffles, on peut y voir des centaines de jeunes, bras levés, sautant en rythme et scandant "Macron, casse-toi de chez nous !":

"On n'a pas besoin des Français, notre armée peut très bien faire le travail sans eux", lance Oumar, un jeune du quartier, aux côtés de deux militaires en faction.

De leurs côtés, la Russie et le Mali - voisin du Niger, également dirigés par des militaires après un coup d'Etat et solidaire du nouveau régime de Niamey - se sont déclarés dimanche favorables à un règlement politique au Niger, lors d'un entretien. téléphonique entre le président russe Vladimir Poutine et le dirigeant malien Assimi Goïta, selon le Kremlin.


Un pétrolier touché par un missile au large du Yémen

Un missile tiré par les rebelles huthis du Yémen a touché un vraquier dans le golfe d'Aden le 6 mars 2024. L'équipage avait fait état de trois morts et d'au moins quatre blessés, selon l'armée américaine. (Photo Indian Navy AFP)
Un missile tiré par les rebelles huthis du Yémen a touché un vraquier dans le golfe d'Aden le 6 mars 2024. L'équipage avait fait état de trois morts et d'au moins quatre blessés, selon l'armée américaine. (Photo Indian Navy AFP)
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  • Une communication radio «indique que le navire a été touché par un missile et qu'il y a un incendie dans le compartiment de pilotage de l'appareil», a rapporté samedi la société de sécurité maritime Ambrey
  • Les Houthis, qui contrôlent la ville de Hodeidah ainsi que de larges pans du territoire yéménite, ont mené depuis novembre des dizaines de frappes de drones et de missiles contre des navires en mer Rouge et dans le golfe d'Aden

DUBAÏ, Emirats Arabes Unis : Un pétrolier battant pavillon panaméen a été touché par un missile au large du Yémen, où les rebelles houthis multiplient les attaques contre les navires marchands, a rapporté samedi la société de sécurité maritime Ambrey.

Une communication radio «indique que le navire a été touché par un missile et qu'il y a un incendie dans le compartiment de pilotage de l'appareil», a affirmé la société britannique selon laquelle l'attaque s'est produite à environ 10 miles nautiques au sud-ouest de la ville yéménite de Mokha.

L'agence de sécurité maritime britannique UKMTO avait fait état plus tôt d'une attaque à 76 miles nautiques au sud-ouest de la ville de Hodeidah, également sur la mer Rouge, sans que l'on sache s'il s'agit du même navire.

«Un navire a subi de légers dégâts après avoir été touché par un projectile non identifié», a affirmé UKMTO sur son compte X, en précisant que l'équipage était sain et sauf et que le navire avait poursuivi sa route vers son prochain port d'escale.

Les Houthis, qui contrôlent la ville de Hodeidah ainsi que de larges pans du territoire yéménite, ont mené depuis novembre des dizaines de frappes de drones et de missiles contre des navires en mer Rouge et dans le golfe d'Aden, perturbant le commerce maritime mondial dans cette zone stratégique.

Alliés de l'Iran, ils disent agir en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza, où Israël a déclenché la guerre contre le Hamas après l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre sur le sol israélien.

Face à ces attaques, les Etats-Unis, proché allié d'Israël, ont mis en place en décembre une force multinationale pour protéger la navigation en mer Rouge et lancé en janvier, avec l'aide du Royaume-Uni, des frappes au Yémen contre les rebelles qui disent depuis qu'ils ciblent aussi les navires américains et britanniques.

 

 


Afghanistan: rare visite du chef suprême taliban à Kaboul

Le mystérieux chef suprême des autorités talibanes, Hibatullah Akhundzada, a effectué une visite rare dans la capitale afghane, a indiqué vendredi un site Internet du gouvernement, quittant son complexe isolé de Kandahar pour rencontrer les hauts responsables du pays. (AP)
Le mystérieux chef suprême des autorités talibanes, Hibatullah Akhundzada, a effectué une visite rare dans la capitale afghane, a indiqué vendredi un site Internet du gouvernement, quittant son complexe isolé de Kandahar pour rencontrer les hauts responsables du pays. (AP)
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  • Le pouvoir en Afghanistan s'exerce entre deux pôles: à Kandahar, le fief du mouvement d'où le chef suprême dirige le pays par décret, et à Kaboul, siège du gouvernement
  • Le site taliban Al Emarah a posté des extraits du discours prononcé jeudi par l'émir au ministère de l'Intérieur en présence de hauts responsables

KABOUL: Le chef suprême des talibans, l'émir Hibatullah Akhundzada, qui vit reclus dans son fief de Kandahar (sud), a fait une rare visite à Kaboul pour s'adresser à tous les gouverneurs des provinces afghanes, a-t-on appris vendredi de source talibane.

Le site taliban Al Emarah a posté des extraits du discours prononcé jeudi par l'émir au ministère de l'Intérieur en présence de hauts responsables, dont les gouverneurs des 34 provinces.

Cette visite entourée du plus grand secret de l'émir, dont une seule photo a jamais été rendue publique, lui a permis d'insister auprès des gouverneurs sur la priorité "à accorder à la religion sur les affaires du monde" et "à promouvoir la foi et la prière parmi la population".

L'émir a déclaré que l'obéissance était "une obligation divine", toujours selon Al Emarah, et appelé à "l'unité et à l'harmonie".

"Le rôle de l'émirat est d'unir le peuple", a insisté Hibatullah Akhundzada, et celui des gouverneurs "de servir le peuple".

Les gouverneurs ont été ainsi encouragés à "accorder la priorité à la loi islamique plutôt qu'à leurs intérêts personnels", et à lutter contre "le favoritisme" ou "le népotisme".

"La motivation de cette visite" de l'émir à Kaboul "semble être de rappeler la discipline, notamment la discipline financière", décrypte une source diplomatique occidentale. "Il est ici question de renforcer la discipline et l'unité".

Cette visite pourrait également être motivée par "une préoccupation au sujet des troubles du Badakhshan et de la manière dont ils sont gérés". Dans cette province du nord-est, plusieurs paysans cultivant du pavot malgré son interdiction ont été tués par des unités antinarcotiques talibanes au début du mois.

Les autorités afghanes ont par ailleurs réprimé des manifestations de nomades sédentarisés kouchis dans la province du Nangarhar (est) et sont confrontées à des attentats meurtriers réguliers du groupe jihadiste Etat islamique, particulièrement à Kaboul.

Le pouvoir en Afghanistan s'exerce entre deux pôles: à Kandahar, le fief du mouvement d'où le chef suprême dirige le pays par décret, et à Kaboul, siège du gouvernement. Si les décrets du leader suprême font autorité, les analystes font toutefois état de voix discordantes s'élevant du clan des responsables afghans plus "pragmatiques".

"A chaque fois qu'il y a des craquements ou des désaccords, Kandahar intervient et rappelle à chacun la nécessité de renforcer l'unité", conclut la source diplomatique.

L'émir n'était venu qu'une fois auparavant à Kaboul depuis le retour des talibans au pouvoir et ne s'exprime très rarement depuis son accession à la fonction suprême en 2016.

Le mystérieux mollah avait prononcé son dernier discours public le 10 avril dans une mosquée de Kandahar lors de la prière de l'Aïd el-Fitr marquant la fin du ramadan, mais aucune photo de lui n'avait circulé.

 

 


Sánchez annoncera mercredi la date de la reconnaissance par l'Espagne d'un Etat palestinien

Sanchez a déclaré en mars que l’Espagne et l’Irlande, ainsi que la Slovénie et Malte, avaient convenu de faire les premiers pas vers la reconnaissance d’un État palestinien aux côtés d’Israël, considérant qu’une solution à deux États est essentielle à une paix durable. (AFP)
Sanchez a déclaré en mars que l’Espagne et l’Irlande, ainsi que la Slovénie et Malte, avaient convenu de faire les premiers pas vers la reconnaissance d’un État palestinien aux côtés d’Israël, considérant qu’une solution à deux États est essentielle à une paix durable. (AFP)
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  • M. Borrell avait déclaré la semaine dernière avoir été informé par le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, que la date choisie était le 21 mai
  • Le schéma envisagé jusqu'à maintenant à Madrid était celui d'un décret adopté mardi en conseil des ministres par le gouvernement de gauche

MADRID: Le Premier ministre socialiste espagnol Pedro Sánchez a indiqué vendredi qu'il annoncerait mercredi prochain la date de la reconnaissance par l'Espagne d'un Etat palestinien, affirmant que celle-ci n'aurait donc pas lieu le 21 mai, mais "les jours suivants".

"Nous sommes en train de nous coordonner avec d'autres pays pour pouvoir faire une déclaration et une reconnaissance communes", a déclaré M. Sánchez, lors d'une interview à la chaîne de télévision La Sexta, pour expliquer pourquoi l'Espagne ne procèderait pas à cette reconnaissance dès mardi, date évoquée notamment par Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne.

M. Borrell avait déclaré la semaine dernière avoir été informé par le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, que la date choisie était le 21 mai.

M. Sánchez n'a pas précisé les pays avec lesquels son gouvernement était en discussions à ce sujet, mais il avait publié en mars à Bruxelles un communiqué commun avec ses homologues irlandais, slovène et maltais dans lequel ils faisaient part de la volonté de leur quatre pays de reconnaître un Etat palestinien.

Le chef de la diplomatie irlandaise, Micheal Martin, a confirmé mardi que Dublin "(reconnaîtrait) l'Etat de Palestine avant la fin du mois", sans toutefois indiquer de date ni dire si d'autres pays se joindraient à l'Irlande.

Le schéma envisagé jusqu'à maintenant à Madrid était celui d'un décret adopté mardi en conseil des ministres par le gouvernement de gauche.

M. Sánchez doit comparaître le lendemain devant le Congrès des députés pour faire le point sur divers sujets d'actualité, dont la politique de Madrid au Proche-Orient et la reconnaissance d'un Etat palestinien, sujet sur lequel l'Espagne est en pointe.

"Je pense que je serai en mesure le 22 (...) de clarifier devant le Parlement la date à laquelle l'Espagne reconnaîtra l'Etat palestinien", a-t-il dit.

"Sérieux doutes 

M. Sánchez est devenu au sein de l'UE la voix la plus critique vis-à-vis du gouvernement israélien et de son offensive militaire dans la bande de Gaza contre le mouvement palestinien Hamas.

Le conflit actuel a été déclenché le 7 octobre par une attaque surprise du Hamas dans le sud d'Israël qui a entraîné la mort de plus de 1.170 personnes du côté israélien, dans leur grande majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de chiffres officiels israéliens.

L'offensive militaire lancée en riposte par Israël a causé la mort d'au moins 35.303 Palestiniens, en majorité des civils, dans la bande de Gaza, selon le dernier bilan publié vendredi par le ministère de la Santé du Hamas.

Evoquant la situation à Gaza, M. Sánchez a de nouveau sévèrement critiqué vendredi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Interrogé sur le fait de savoir s'il considérait les évènements de Gaza comme un génocide, le chef du gouvernement espagnol a évité de répondre, mais a déclaré, à trois reprises, avoir de "sérieux doutes" sur le respect des droits humains par Israël.

Il a aussi établi un parallèle entre l'invasion de l'Ukraine par la Russie et l'offensive militaire israélienne dans la bande de Gaza.

"Nous défendons la légalité internationale", a-t-il dit. "En Ukraine, logiquement, on ne peut pas violer l'intégrité territoriale d'un pays, comme le fait la Russie (...). Et en Palestine, ce que l'on ne peut pas faire, c'est ne pas respecter le droit humanitaire international, comme le fait Israël".

La politique de Madrid, a-t-il conclu, "est appréciée par la communauté internationale, aussi bien du point de vue du gouvernement ukrainien que du point de vue de la communauté arabe".