Riyad: La Fondation de la Biennale de Diriyah a récemment organisé un atelier à Riyad sur la culture et la politique alimentaires dans le cadre de la série d’événements Rencontres de la Biennale, qui se déroule tout au long de l’année.
Les artistes Tayeba Begum et Mahboubour Rahmane, du Britto Arts Trust à Dhaka, au Bangladesh, ont donné une conférence dans l’auditorium de la fondation.
Le couple dirige un projet de cuisine artistique appelé «Pakghor, la cuisine sociale». L’année dernière, ils ont installé une cuisine en plein air lors de la Documenta 15, une exposition d’art contemporain qui s’est tenue à Kassel, en Allemagne. Dans un jardin potager domestique bengali, ils ont préparé des plats issus de 100 recettes représentant 100 nations pendant les cent jours de la Documenta 15.
Lors de l’atelier à Riyad, Mme Begum et M. Rahmane ont partagé des histoires et des recettes de leur cuisine sociale. Ils ont prévu d’amener leur cuisine en plein air dans la capitale saoudienne, où ils partageront leurs recettes et interagiront avec des personnes de différentes nationalités.
«Le plus important, c’est l’interaction de la famille ou des voisins», estime Rahmane. «Notre objectif, avec ce projet, est donc de rassembler les gens dans un lieu où ils pourront partager leurs connaissances et leur bonheur.»
M. Rahmane a noté qu’il serait difficile de reproduire le même concept dans un autre lieu, en particulier à Riyad, en raison des différences géographiques et culturelles. «L’Arabie saoudite est un pays très sec. C’est là que réside le défi. Mais nous espérons y parvenir car nous collaborons avec un agriculteur local à Riyad. Nous avons discuté avec lui et il nous a fourni de très bons conseils», a ajouté M. Rahmane.
Le deuxième atelier de la série Rencontres de la Biennale, Njokobok, se tiendra le 9 septembre de 13h à 16h, dans l’auditorium de la Fondation de la Biennale de Diriyah. La fondation invite les résidents et les membres des différentes communautés de Diriyah et de Riyad à cuisiner un plat dans le cadre de l’événement.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com