PARIS : La lettre de menace d'attaque terroriste, retrouvée vendredi soir à l'école de police de Nîmes et qui a entraîné l'évacuation de l'établissement ainsi que des écoles de Oissel et Saint-Malo, provenait en fait d'un exercice interne de simulation d'attentat, a appris l'AFP de sources proches de l'enquête.
Quelques centaines d'élèves, qui ont été hébergés dans la nuit de vendredi à samedi dans des gymnases, ont pu réintégrer leurs écoles samedi après-midi, après une levée de doute complète, avait indiqué la direction générale de la police nationale (DGPN).
"La nuit dernière, une information a été portée à notre connaissance nécessitant la mise en œuvre d'une levée de doute dans plusieurs écoles de police (ENP), à savoir à Nîmes, à Oissel et à Saint-Malo (...). Des vérifications, entreprises par précaution, ont conduit à évacuer les élèves policiers qui étaient hébergés", avait indiqué précédemment la DGPN à l'AFP.
La DGPN n'avait pas précisé quelle était la nature de l'alerte mais, selon deux sources proches de l'enquête à l'AFP, il s'agissait d'un courrier retrouvé sur l'un des chemins de ronde de l'école de police de Nîmes comportant des menaces de nature terroriste.
Il s'est avéré que ce document était relatif à un exercice de type simulation d'attentat terroriste réalisé à l'école, selon les sources proches de l'enquête.
Une enquête avait été ouverte et confiée à la police judiciaire.