La soprano saoudienne Sawsan al-Bahiti attire de plus en plus de fans

Lors de l’émission The Mayman Show, Sawsan al-Bahiti  a souligné que l’opéra était de plus en plus populaire parce que les Saoudiens sont attirés par la qualité et les éléments poétiques inhérents à ce genre musical. (Photo, Arab News)
Lors de l’émission The Mayman Show, Sawsan al-Bahiti a souligné que l’opéra était de plus en plus populaire parce que les Saoudiens sont attirés par la qualité et les éléments poétiques inhérents à ce genre musical. (Photo, Arab News)
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Publié le Jeudi 03 août 2023

La soprano saoudienne Sawsan al-Bahiti attire de plus en plus de fans

  • «J’ai choisi ce genre musical parce que je veux être une pionnière et montrer la voie en introduisant l’opéra dans cette partie du monde», a confié la soprano
  • Un moment fort de la carrière de Sawsan al-Bahiti est sa rencontre avec Andrea Bocelli et sa famille à AlUla

RIYAD: Tout a commencé par l’amour du chant et du rock’n’roll, et Sawsan al-Bahiti est désormais la première chanteuse lyrique d’Arabie saoudite. En 2019, elle est devenue la première femme à interpréter l’hymne national en public.

Lors de l’émission The Mayman Show, elle a récemment souligné que l’opéra était de plus en plus populaire parce que les Saoudiens sont attirés par la qualité et les éléments poétiques inhérents à ce genre musical.

L’artiste a félicité le ministère de la Culture et la Commission de la musique, qui permettent aux musiciens de s’épanouir au sein du Royaume, avec la perspective, en 2026, de l’ouverture de l’opéra saoudien. C’est «le bon moment pour être un artiste et chanteur».

Son désir le plus vif? Que les fans d’opéra se multiplient. «J’ai choisi ce genre musical parce que je veux être une pionnière et montrer la voie en introduisant l’opéra dans cette partie du monde.»

Elle a jeté son dévolu sur la musique parce que son travail dans le marketing ne la satisfaisait pas. Sa famille l’a soutenue, ce qui lui a permis de se rendre compte que «lorsque votre rêve a une grande valeur, il vous fournit de l’énergie pour la vie».

«Ma famille me fait souvent remarquer combien je suis heureuse maintenant par rapport à avant et combien ma personnalité a changé. J’ai donc conscience que je suis sur la bonne voie. C’est comme une boussole pour moi», a-t-elle précisé. 

Cette artiste est également une passionnée d’enseignement. Elle a fondé le Soulful Voice Studio à Djeddah, grâce auquel elle accompagne des chanteurs en herbe. Elle est également chef de projet auprès du Saudi National Orchestra and Choir.

C’est en 2019 qu’elle a pris la décision de se lancer dans l’opéra. Ses débuts au Centre culturel du roi Fahd, à Riyad, demeurent inoubliables. Elle est devenue la première femme à interpréter l’hymne national saoudien pour marquer la représentation d’ouverture du prestigieux orchestre de La Scala de Milan.

«J’étais vraiment aux anges. C’était un moment  magique – l’excitation, le bonheur, la fierté, les réactions du public, tout.»

Un autre moment fort de sa carrière a été sa rencontre avec Andrea Bocelli et sa famille à AlUla. «J’ai eu le privilège de le rencontrer avant ses concerts», a-t-elle confié.

À l’avenir, l’artiste devrait se produire au Musée d’histoire naturelle de Londres.

Certaines techniques d’opéra, a-t-elle expliqué, «reposent davantage sur le souffle et la force du souffle du chanteur que sur la voix elle-même. Donc, si vous avez une respiration forte et que vous savez correctement l’utiliser, vous pourrez bien chanter».

Elle a encouragé les gens à «suivre leurs rêves», ajoutant: «Ce n’est pas irréaliste de mettre en place un plan, une vision. Si vous avez de belles valeurs et que vous recevez les bons conseils de la part des bonnes personnes, vous pourrez aller au bout de vos rêves.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


La diva libanaise Fairouz souffle ses 90 bougies

La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
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  • Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël
  • Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage

BEYROUTH: Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël.

Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage.

En 2020, le président français Emmanuel Macron, en visite à Beyrouth, s'était rendu au domicile de Fairouz et l'avait décorée de la Légion d'honneur.

"A celle qui incarne l'âme de cette région avec dignité, un bel anniversaire", a-t-il écrit jeudi sur son compte Instagram.

"La voix de Fairouz est mon pays", a pour sa part écrit sur Facebook le célèbre compositeur libanais Marcel Khalifé.

Après s'être produite pendant plus d'un demi-siècle de Beyrouth à Las Vegas, en passant par Paris et Londres, la star n'apparait plus en public depuis plus d'une décennie.

"Quand vous regardez le Liban aujourd'hui, vous voyez qu'il ne ressemble aucunement au Liban que je chante", regrettait la diva dans une interview au New York Times en 1999, en allusion aux décennies de guerres et de destructions.

Au plus fort de la guerre civile, elle avait chanté "Je t'aime, Ö Liban, mon pays" ("Bhebbak ya Lebnane"), une chanson devenue iconique.

Fairouz a exalté son Liban natal mais également l'amour, la liberté et la Palestine.

Elle a donné vie aux paroles de grands poètes arabes --les Libanais Gibrane Khalil Gibrane, Saïd Akl ou l'Egyptien Ahmed Chawki--, tandis que ses chants patriotiques se sont incrustés dans la mémoire des Libanais et du reste du monde arabe.

Nouhad Haddad de son vrai nom, elle est née en 1934 dans une modeste famille chrétienne qui habitait le quartier de Zokak el-Blatt, visé lundi par une frappe israélienne.

Engagée à la radio, le compositeur Halim al-Roumi, impressionné, lui donne son surnom.

Dans les années 1950, elle épouse le compositeur Assi Rahbani qui, avec son frère Mansour, révolutionne la chanson et la musique arabe traditionnelles en mêlant morceaux classiques occidentaux, russes et latino-américains à des rythmes orientaux, sur une orchestration moderne.

C'est après ses premiers concerts au Festival international de Baalbeck, au milieu des ruines de ce site libanais antique près duquel s'abattent actuellement les bombes israéliennes, que la carrière de Fairouz s'envole.

Adulée par les aînés, elle devient l'icône des jeunes lorsque son fils Ziad, enfant terrible de la musique libanaise, lui composera des chansons influencées par des rythmes de jazz.


Message of Love: un concert évènement à Dubaï au profit du Liban

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  • Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 »
  • Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale

DUBAI: Message of Love, en collaboration avec One Lebanon, est un concert qui rassemble des stars libanaises pour une soirée mémorable de musique dédiée au Liban.
Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 », « Watani », « Elle s'appelait Beirut » et « Waynik Beirut », ainsi que des chansons libanaises qui réchauffent le cœur et qui trouveront un écho profond auprès du public.

Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale.

 


Spike Lee présidera le jury du Festival international du film de la mer Rouge

Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
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  • Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge
  • La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad

DUBAÏ: Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge.

La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad.

La compétition Red Sea: Features présentera les plus grandes réalisations d'un large éventail de cinéastes de la région arabe, d'Asie et d'Afrique. Seize longs métrages ont été sélectionnés pour présenter les œuvres les plus convaincantes, uniques et impressionnantes de l'année écoulée. Les gagnants seront sélectionnés par Lee et le reste du jury pour recevoir les très convoités Yusr Awards.

En 2023, le Yusr d'or du meilleur long métrage a été décerné à "In Flames", réalisé par Zarrar Khan.

Lee participera également au volet In Conversation du festival, qui accueille des sommités du secteur venues du monde entier pour partager leurs points de vue et avoir des discussions constructives sur leurs pratiques, leurs passions et leurs histoires.

Jomana Al Rashid, présidente de la Red Sea Film Foundation, a déclaré dans un communiqué: "En vue de notre quatrième édition, nous sommes honorés d'accueillir le légendaire Spike Lee en tant que président du jury du festival cette année. Spike est un réalisateur pionnier dont l'œuvre emblématique a eu un impact durable sur le cinéma en tant que média et sur la culture en général. Son énergie, sa perspicacité et son engagement sincère en faveur de la créativité et des nouvelles voix font de lui le candidat idéal pour diriger notre jury cette année - nous avons hâte qu'il s'engage avec les talents naissants de notre compétition".
 
Lee a ajouté: "Ayant eu la chance d'expérimenter directement l'incroyable réalisation de films, l'atmosphère et la créativité du Festival international du film de la mer Rouge en 2022, c'est un privilège de revenir cette année en tant que président du jury. En plus de créer un creuset où les cultures se rassemblent pour célébrer notre importante forme d'art, il est vital de continuer à mettre en avant les jeunes cinéastes émergents qui trouvent leur voix dans l'industrie, et il est passionnant de voir des réalisateurs débutants de toute la région arabe, d'Asie et d'Afrique dans le cadre de la compétition de cette année. J'ai hâte de me plonger dans le programme et de prendre des décisions qui, j'en suis sûr, seront très difficiles à prendre aux côtés des éminents membres du jury".

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com