Aide transfrontalière: Les discussions se poursuivent entre l'ONU et la Syrie

Un convoi de camions transportant de l'aide humanitaire est aperçu après avoir traversé le poste frontière syrien de Bab al-Hawa avec la Turquie, le 10 juillet 2023 (Photo, AFP).
Un convoi de camions transportant de l'aide humanitaire est aperçu après avoir traversé le poste frontière syrien de Bab al-Hawa avec la Turquie, le 10 juillet 2023 (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 25 juillet 2023

Aide transfrontalière: Les discussions se poursuivent entre l'ONU et la Syrie

  • L'ONU poursuit ses discussions avec la Syrie pour permettre de reprendre l'aide humanitaire par le poste-frontière de Bab al-Hawa
  • L'ambassadeur syrien à l'ONU a lui assuré que son gouvernement était «totalement ouvert à une coopération bilatérale avec les Nations unies»

NATIONS UNIES: L'ONU poursuit ses discussions avec la Syrie pour permettre de reprendre "de manière conforme aux principes" l'aide humanitaire par le poste-frontière de Bab al-Hawa, fermé depuis deux semaines, a indiqué un haut responsable lundi.

Après le véto de la Russie à la prolongation de neuf mois du mécanisme transfrontalier de l'ONU permettant depuis 2014, sans l'accord de Damas, l'acheminement de l'aide humanitaire aux zones rebelles du nord-ouest de la Syrie, le gouvernement syrien a annoncé autoriser l'ONU à utiliser ce point de passage crucial pour six mois.

Mais la lettre des autorités syriennes contient "deux conditions inacceptables", selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) de l'ONU, qui s'inquiète de l'interdiction imposée de parler à des entités "désignées comme 'terroristes'" et de la "supervision" de ses opérations par d'autres organisations.

Dans ce contexte, les passages des convois de l'ONU interrompus le 10 juillet n'ont pas repris.

"Nous continuons notre engagement concernant les termes évoqués dans cette lettre", a déclaré lundi devant le Conseil de sécurité Ramesh Rajasingham, haut responsable de l'OCHA, rappelant ses principes d'"humanité, d'impartialité, de neutralité et d'indépendance".

L'OCHA poursuivra "cet engagement pour assurer que nous avons des modalités de travail qui nous permettent de remplir notre mandat de manière conforme à nos principes", a-t-il insisté.

«Nous n'avons pas imposé de conditions»

D'ici là, les convois de l'ONU utilisent deux autres points de passage entre la Turquie et la Syrie, Bab al-Salama et al-Rai, autorisés par le président Bachar al-Assad après les séismes de février, sans les mêmes conditions.

Mais cette autorisation expire le 13 août et Bab al-Hawa voyait transiter 85% de l'aide humanitaire de l'ONU vers les zones rebelles, un volume que les deux autres passages ne peuvent compenser, selon l'ONU.

L'ambassadeur syrien à l'ONU Bassam Sabbagh a lui assuré lundi que son gouvernement était "totalement ouvert à une coopération bilatérale avec les Nations unies" concernant l'autorisation d'utiliser Bab al-Hawa.

Mais "nous n'avons pas imposé de conditions", a-t-il assuré.

Selon l'ONU, quatre millions de personnes dans le nord-ouest de la Syrie, des femmes et des enfants pour la plupart, ont besoin d'aide humanitaire pour survivre après des années de conflit, de chocs économiques, d'épidémies et de pauvreté grandissante aggravée par des séismes dévastateurs. Le mécanisme qui a expiré le 10 juillet permettait d'aider environ 2,5 millions de personnes chaque mois.


L'Arabie saoudite participe au Congrès économique européen

La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
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  • La délégation saoudienne a rencontré le vice-ministre polonais du Développement économique et de la Technologie pour discuter des relations économiques entre l'Arabie saoudite et la Pologne.
  • La délégation a également organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement dans le Royaume. 

RIYAD : L'Arabie saoudite a participé à la 17e édition du Congrès économique européen, qui s'est tenu à Katowice, en Pologne, du 23 au 25 avril.

La délégation saoudienne était composée de l'ambassadeur en Pologne, Saad bin Saleh Al-Saleh, du sous-secrétaire du ministère de l'Investissement pour les relations internationales, Sara Al-Sayed, du gouverneur adjoint de l'Autorité générale saoudienne du commerce extérieur, Abdulaziz Al-Sakran, ainsi que de représentants de la Fédération des chambres de commerce saoudiennes, et en particulier du Conseil d'affaires saoudo-polonais.

La délégation saoudienne a rencontré le vice-ministre polonais du développement économique et de la technologie pour discuter des relations économiques entre les deux pays et des stratégies visant à améliorer les investissements et les échanges commerciaux. Elle a également pris part à une session de dialogue axée sur les mêmes sujets et comprenant un examen des transformations économiques en cours dans le Royaume à la lumière de la Vision saoudienne 2030.

La délégation a également organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement dans le Royaume. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le ministre des Affaires étrangères aborde des questions régionales et internationales avec son homologue français

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi son homologue français, M. Jean-Noël Barrot

RIYAD: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot.

Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun, en particulier la situation actuelle dans la bande de Gaza et les initiatives prises pour la prochaine conférence visant à résoudre la question palestinienne et à faire progresser la solution des deux États, prévue en juin prochain sous la présidence conjointe de l'Arabie saoudite et de la France.

 


Le chef de la diplomatie syrienne hisse le nouveau drapeau de son pays devant l'ONU

Le ministre syrien des affaires étrangères, Asaad Al-Shibani, tient le drapeau syrien lors d'une cérémonie visant à l'ajouter aux 100 drapeaux alignés au siège des Nations unies à New York, vendredi. (AP)
Le ministre syrien des affaires étrangères, Asaad Al-Shibani, tient le drapeau syrien lors d'une cérémonie visant à l'ajouter aux 100 drapeaux alignés au siège des Nations unies à New York, vendredi. (AP)
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  • Le ministre syrien des Affaires étrangères, en visite à New York, a hissé vendredi le nouveau drapeau de la Syrie post-Assad devant le siège de l'ONU
  • M. Chaibani a de nouveau appelé à la levée des sanctions imposées sous le pouvoir précédent

DAMAS: Le ministre syrien des Affaires étrangères, en visite à New York, a hissé vendredi le nouveau drapeau de la Syrie post-Assad devant le siège de l'ONU, affirmant qu'il s'agissait d'un moment "historique" et réclamant la levée des sanctions contre son pays.

"Le ministre des Affaires étrangères Assaad al-Chaibani hisse le nouveau drapeau syrien devant le siège de l'ONU à New York", a annoncé l'agence officielle syrienne Sana.

Le chef de la diplomatie des nouvelles autorités, qui ont pris le pouvoir le 8 décembre à Damas et évincé l'ex-président Bachar al-Assad, doit participer à une réunion du Conseil de sécurité vendredi.

Dans une déclaration à la chaîne al-Jazeera après avoir hissé le drapeau à trois étoiles, symbole du soulèvement contre le pouvoir de Bachar al-Assad, le ministre a affirmé qu'il s'agissait d'un moment "historique" qui "consacre la victoire du peuple syrien".

"La nouvelle administration (..) tend la main à la communauté internationale et attend que cette dernière fasse de même en retour", a-t-il dit.

M. Chaibani a de nouveau appelé à la levée des sanctions imposées sous le pouvoir précédent. "Le peuple syrien a besoin en premier lieu d'une levée des sanctions", a déclaré le ministre à la chaîne al-Jazeera.

"Les sanctions entravent le retour des réfugiés, la stabilité, les investissements, la reconstruction des infrastructures détruites par le régime d'Assad", a-t-il souligné.

Le nouveau gouvernement syrien cherche à obtenir une levée des sanctions internationales imposées à l'époque de Bachar al-Assad afin de relancer l'économie syrienne, exsangue après 14 années de guerre civile.

Les sanctions économiques impactent lourdement le pays, où selon l'ONU, 90% des Syriens vivent sous le seuil de pauvreté.

Parallèlement à la visite du ministre des Affaires étrangères à New York, le ministre syrien des Finances et le gouverneur de la Banque centrale ont participé aux réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale cette semaine, pour la première fois depuis plus de 20 ans.