Le retour mouvementé de Hong Kong sous souveraineté chinoise

Le chef de l'exécutif de Hong Kong, John Lee (C), porte un toast lors d'un événement célébrant le 26e anniversaire de la rétrocession de la ville de la Grande-Bretagne à la Chine, à Hong Kong, le 1er juillet 2023. (Photo, AFP)
Le chef de l'exécutif de Hong Kong, John Lee (C), porte un toast lors d'un événement célébrant le 26e anniversaire de la rétrocession de la ville de la Grande-Bretagne à la Chine, à Hong Kong, le 1er juillet 2023. (Photo, AFP)
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Publié le Samedi 01 juillet 2023

Le retour mouvementé de Hong Kong sous souveraineté chinoise

  • En mars 2021, la Chine approuve une réforme radicale du système électoral hongkongais qui marginalise totalement l'opposition
  • En juillet 2022, pour les 25 ans de la rétrocession qui marquent aussi le mitan de la période de 50 ans de semi-autonomie, Xi Jinping se rend à Hong Kong

HONG KONG: Les faits marquants à Hong Kong depuis sa rétrocession le 1er juillet 1997 à la Chine après 156 ans de domination britannique.

Rétrocession

Le 30 juin 1997 à minuit, Hong Kong est rétrocédé à la Chine.

La "Loi fondamentale", sorte de mini-Constitution, garantit au territoire un statut particulier lui permettant de conserver ses spécificités (liberté de la presse, liberté d'expression, justice indépendante et libéralisme économique).

La ville est alors dirigée par un chef de l'exécutif, élu par un collège de grands électeurs majoritairement acquis à Pékin. Les lois sont débattues et votées au Conseil législatif dont une minorité de députés est élue démocratiquement.

Crise financière et sanitaire 

Peu après la rétrocession, la crise financière asiatique s'abat sur Hong Kong, plongeant le territoire jusqu'alors florissant dans un ralentissement économique majeur.

La marasme s'accentue fin 2002 avec l'apparition du virus du SRAS. L'épidémie fait 299 morts à Hong Kong et 1 800 dans le monde, dévastant les économies asiatiques.

Aide de la Chine

Pékin adopte une série de mesures visant à relancer l'économie hongkongaise avec la signature, fin juin 2003, d'un accord levant progressivement les barrières douanières sur les produits hongkongais exportés en Chine.

Les restrictions de voyage à Hong Kong pour les Chinois du continent sont assouplies, le nombre de touristes augmente.

Echec d'une loi anti-subversion

Le 1er juillet 2003, un demi-million des sept millions de Hongkongais manifestent contre un projet de loi anti-subversion réclamé par Pékin et pour plus de démocratie. Le projet de loi est abandonné.

Fin de non recevoir de Pékin

Le 1er janvier 2004, 100 000 manifestants réclament l'élection directe de l'exécutif dès 2007 et du législatif dès 2008.

La mini-Constitution de Hong Kong prévoit la possibilité de l'élection directe du chef de l'exécutif et du Parlement, mais sans calendrier.

En avril, les autorités centrales leur opposent un refus, au moins pour les prochaines échéances.

Le 1er juillet, des centaines de milliers de manifestants exigent à nouveau la démocratie.

Suffrage universel promis pour 2017

Fin 2007, Pékin fixe finalement à 2017 la première élection démocratique du chef de l'exécutif et à 2020 celle du Conseil législatif, suscitant l'ire des mouvements pro-démocratie qui réclamaient le suffrage universel dès 2012.

«Mouvement des parapluies»

En septembre 2014, débute le "mouvement des parapluies". Des pro-démocratie occupent pacifiquement le coeur financier et politique de la ville pour réclamer l'instauration d'un véritable suffrage universel.

En dépit de l'écho international que suscite ce "mouvement" qui dure 79 jours, la Chine ne cède rien. Mais il marque l'émergence d'une mobilisation pour l'autonomie voire l'indépendance vis-à-vis de Pékin.

Manifestations monstres

A partir de juin 2019, l'ex-colonie est le théâtre d'un mouvement de contestation sans précédent, avec des manifestations monstres et de violents affrontements entre radicaux et policiers.

Née du rejet d'un projet de loi qui devait autoriser les extraditions vers la Chine continentale, abandonné en septembre, la contestation se mue en un mouvement dénonçant les ingérences de la Chine et réclamant des réformes démocratiques.

Covid-19

En janvier 2020, Hong Kong est l'un des premiers territoires touchés par l'épidémie de coronavirus.

L'exécutif prend des mesures drastiques, comme des interdictions de se rassembler en public, entraînant de fait la fin des manifestations pro-démocratie.

Loi sur la sécurité nationale

Le 30 juin 2020, la Chine impose une nouvelle loi drastique sur la sécurité nationale, sans même la soumettre au Parlement local.

Le texte vise à sanctionner "la subversion, la sécession, le terrorisme et la collusion avec les forces étrangères", des faits passibles de la prison à perpétuité. Il donne aux agents de sécurité chinois la possibilité d'opérer sur le sol hongkongais.

Depuis, la plupart des figures du mouvement pro-démocratie sont en prison, ont quitté la politique ou ont fui à l'étranger.

De nombreuses puissances occidentales estiment que cette loi a sonné le glas du principe "Un pays, deux systèmes" qui avait présidé à la rétrocession et devait garantir au territoire une très large autonomie jusqu'en 2047.

Réforme du système électoral

En mars 2021, la Chine approuve une réforme radicale du système électoral hongkongais qui marginalise totalement l'opposition.

Le 8 mai 2022, l'ex-patron de la sécurité de Hong Kong John Lee, qui avait supervisé la répression du mouvement pro-démocratie de 2019, est désigné à la tête du territoire.

Visite de Xi

En juillet 2022, pour les 25 ans de la rétrocession qui marquent aussi le mitan de la période de 50 ans de semi-autonomie, Xi Jinping se rend à Hong Kong.

Il fait l'éloge du modèle "Un pays, deux systèmes", affirmant qu'il n'y a "aucune raison de le changer et qu'il doit être maintenu à long terme".


Selon une source ukrainienne , Zelensky ne serait pas prêt à signer un accord sur les minerais avec Washington

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky (Photo AFP )
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky (Photo AFP )
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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky n'est « pas prêt » à signer un accord avec les États-Unis qui leur offrirait un accès préférentiel aux minerais du pays, a affirmé samedi à l'AFP une source ukrainienne proche du dossier, alors que les deux pays sont en pleines tensions.

Donald Trump réclame depuis plusieurs semaines l'équivalent de 500 milliards de dollars de terres rares, en guise de dédommagement, selon lui, du soutien américain à Kiev face à l'invasion russe, une condition qu'Ukraine ne peut accepter pour l'instant.

« Le président ukrainien n'est pas prêt à accepter le projet dans sa forme actuelle. Nous essayons toujours de faire des changements de manière constructive », a expliqué cette source ukrainienne qui a requis l'anonymat.

« Ils veulent nous soutirer 500 milliards de dollars », a-t-elle accusé.

« Quel genre de partenariat est-ce là ? (...) Et pourquoi devons-nous donner 500 milliards, il n'y a pas de réponse », a-t-elle encore dit, affirmant que Kiev avait « proposé des amendements. Ils ont été soumis ».

Depuis l'appel entre Donald Trump et Vladimir Poutine le 12 février, Moscou et Washington ont exprimé leur volonté de repartir sur de nouvelles bases, et le président américain a complètement renversé la position de son pays concernant la guerre en Ukraine, en reprenant la rhétorique du Kremlin sur la responsabilité de Kiev.

Le 24 février 2022, l'Ukraine a été envahie par la Russie, le Kremlin affirmant agir pour protéger le pays contre la menace de l'OTAN et empêcher un élargissement de l'organisation.

Donald Trump souhaite négocier un accord avec l'Ukraine afin d'obtenir un accès à 50 % de ses minerais stratégiques, en guise de compensation pour l'aide militaire et économique déjà fournie à Kiev.

Le conseiller à la sécurité nationale de M. Trump, Mike Waltz, s'est montré très pressant vendredi.

« Le président Zelensky va signer cet accord, et vous le verrez à très court terme, et c'est bon pour l'Ukraine », a-t-il insisté lors d'un rassemblement de conservateurs près de Washington.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rejeté avec vigueur la première proposition américaine d'accord, arguant qu'il ne pouvait « pas vendre » son pays.

Il a toutefois laissé la porte ouverte à des « investissements » américains en échange de telles garanties.

De son côté, Donald Trump affirme que les États-Unis ont dépensé 350 milliards de dollars pour s'engager dans une guerre qui ne pouvait pas être gagnée. Or, selon l'institut économique IfW Kiel, l'aide américaine globale à l'Ukraine, financière, humanitaire et militaire, a atteint 114,2 milliards d'euros (près de 120 milliards de dollars au cours actuel) entre début 2022 et fin 2024, dont 64 milliards d'euros en assistance militaire.

Le 1er février, M. Zelensky a assuré que l'Ukraine n'avait reçu à ce stade que 75 des 177 milliards de dollars d'aide votée par le Congrès américain.


Les États-Unis proposent à l'ONU une résolution pour « une fin rapide » du conflit en Ukraine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky (G) accueille l'envoyé américain Keith Kellogg dans ses bureaux à Kiev le 20 février 2025, dans le contexte de l'invasion russe de l'Ukraine.  (Photo par Sergei SUPINSKY / AFP)
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky (G) accueille l'envoyé américain Keith Kellogg dans ses bureaux à Kiev le 20 février 2025, dans le contexte de l'invasion russe de l'Ukraine. (Photo par Sergei SUPINSKY / AFP)
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  • Les États-Unis ont proposé un projet de résolution à l'Assemblée générale de l'ONU qui ne mentionne pas le respect de l'intégrité territoriale de l'Ukraine.
  • Le texte proposé par les États-Unis ne condamne pas l'agression russe ni ne fait référence explicite à l'intégrité territoriale de l'Ukraine, ce qui ressemble à une trahison de la part de Kiev et à un coup bas contre l'UE.

NATIONS-UNIES : Les États-Unis ont proposé un projet de résolution à l'Assemblée générale de l'ONU qui ne mentionne pas le respect de l'intégrité territoriale du pays, après une nouvelle attaque du président américain Donald Trump contre son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.

Dans un communiqué, le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, a exhorté les pays membres de l'ONU à approuver cette nouvelle résolution « simple » et « historique », et « tous les États membres à la soutenir, afin de tracer un chemin vers la paix ».

« Cette résolution est une bonne idée », a rapidement commenté l'ambassadeur russe à l'ONU, Vassili Nebenzia, déplorant toutefois l'absence de référence « aux racines » du conflit.

Les Européens, désarçonnés par l'ouverture du dialogue américano-russe sur l'Ukraine, n'avaient pas réagi samedi matin à la proposition américaine.

« Nous n'avons pas de commentaire pour l'instant », a simplement indiqué l'ambassadeur français à l'ONU Nicolas de Rivière, alors que l'Assemblée générale doit se réunir lundi.

Le texte proposé par les États-Unis ne condamne pas l'agression russe ni ne fait référence explicite à l'intégrité territoriale de l'Ukraine, ce qui ressemble à une trahison de la part de Kiev et à un coup bas contre l'UE, mais aussi à un mépris pour les principes fondamentaux du droit international », a déclaré à l'AFP Richard Gowan, de l'International Crisis Group.

L'Assemblée générale de l'ONU se réunit lundi pour marquer le troisième anniversaire de l'invasion russe de l'Ukraine.

À cette occasion, l'Ukraine et les Européens ont préparé un projet de résolution qui souligne la nécessité de « redoubler » d'efforts diplomatiques pour mettre fin à la guerre « cette année », et prend note des initiatives de plusieurs États membres ayant présenté « leur vision pour un accord de paix complet et durable ».

Le texte réitère également les précédentes demandes de l'Assemblée générale, appelant à un retrait immédiat et inconditionnel des troupes russes d'Ukraine ainsi qu'à la cessation des attaques de la Russie contre l'Ukraine.

Ces précédents votes avaient rassemblé plus de 140 voix sur les 193 États membres.

Les nouvelles salves de M. Trump contre M. Zelensky interviennent alors que la visite de l'émissaire du président américain, Keith Kellogg, semblait avoir apaisé la situation. Ces nouvelles attaques de M. Trump contre M. Zelensky font suite à des premières invectives virulentes plus tôt dans la semaine, qui avaient suscité une vive réaction de la part de Kiev et la stupéfaction de ses alliés européens.

M. Zelensky avait déclaré avoir eu des échanges « productifs » avec M. Kellogg, et ce dernier l'avait qualifié de « dirigeant courageux et assiégé d'une nation en guerre ».

Vendredi, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a réaffirmé que le président Vladimir Poutine était « ouvert » à des pourparlers de paix.

La Russie exige notamment que l'Ukraine lui cède quatre régions ukrainiennes, en plus de la Crimée qu'elle a annexée en 2014, et qu'elle n'adhère jamais à l'Otan. Des conditions jugées inacceptables par les autorités ukrainiennes qui demandent à leurs alliés des garanties de sécurité solides.

M. Trump et ses collaborateurs ont jugé « irréaliste » l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan et son ambition de reprendre ses territoires perdus à la Russie.

Sur le terrain, la situation reste difficile pour les troupes ukrainiennes. L'armée russe a revendiqué vendredi la prise de deux localités dans l'est de l'Ukraine.


60 ans après, l'assassinat de Malcolm X continue de secouer l'Amérique

L'avocat Ben Crump (à droite) et la fille de Malcolm X, Ilyasah Shabazz, s'adressent à la presse pour demander la déclassification des documents du pasteur musulman afro-américain et militant des droits de l'homme Malcolm X, à l'occasion du 60e anniversaire de son assassinat, à Harlem, dans l'État de New York, le 21 février 2025. La conférence de presse s'est tenue au Malcolm X and Dr Betty Shabazz Memorial and Educational Center, dans la salle de bal où Malcolm X a été assassiné le 21 février 1965. (Photo de CHARLY TRIBALLEAU / AFP)
L'avocat Ben Crump (à droite) et la fille de Malcolm X, Ilyasah Shabazz, s'adressent à la presse pour demander la déclassification des documents du pasteur musulman afro-américain et militant des droits de l'homme Malcolm X, à l'occasion du 60e anniversaire de son assassinat, à Harlem, dans l'État de New York, le 21 février 2025. La conférence de presse s'est tenue au Malcolm X and Dr Betty Shabazz Memorial and Educational Center, dans la salle de bal où Malcolm X a été assassiné le 21 février 1965. (Photo de CHARLY TRIBALLEAU / AFP)
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  • Six décennies jour pour jour après sa mort, un hommage est rendu vendredi à la figure de proue du mouvement « Black Power », notamment pour son héritage en matière de « justice sociale ».
  • « Nous espérons que la vérité tant attendue éclatera, après 60 ans d'attente, et que ce qui s'est passé sera documenté », explique à l'AFP Ilyasah Shabazz, la fille de Malcolm X.

NEW-YORK : Six décennies jour pour jour après sa mort, un hommage est rendu vendredi à la figure de proue du mouvement « Black Power », notamment pour son héritage en matière de « justice sociale ». C'est ce que rappelle le Shabazz Center, le mémorial et centre éducatif installé dans l'ancienne salle de bal de Harlem où il a été abattu à 39 ans, au faîte de son influence, et ce quelques mois seulement après l'abolition de la ségrégation raciale.

Qui a commandité le meurtre ? Comment le drame a-t-il pu survenir en pleine réunion publique, alors que les menaces pesant sur le militant, porte-voix de la « Nation of Islam » puis de l'abolition des discriminations, étaient connues des autorités ?

Pour obtenir des réponses, sa famille a engagé en novembre 2024 des poursuites au civil spectaculaires, réclamant 100 millions de dollars aux forces de l'ordre et aux agences fédérales qu'elle accuse, selon elle, d'avoir joué un rôle à divers degrés dans son assassinat.

Dans ce dossier qui doit entrer dans le vif du sujet début mars devant un tribunal de Manhattan, la famille assure disposer d'éléments nouveaux lui permettant d'assigner en justice la police de New York (NYPD), le FBI ou encore la CIA.

« Nous espérons que la vérité tant attendue éclatera, après 60 ans d'attente, et que ce qui s'est passé sera documenté », explique à l'AFP Ilyasah Shabazz, la fille de Malcolm X.

- « Qui a donné l'ordre ? » -

Selon l'assignation en justice, la famille du leader afro-américain, également connu sous le nom d'El-Hajj Malik El-Shabazz, estime que les forces de l'ordre et les services de renseignement américains ont sciemment désengagé les policiers dont la mission était de le protéger la nuit du drame.

Des agents en civil ne sont pas non plus intervenus au moment des faits et, depuis sa mort, les agences de renseignement s'emploieraient à dissimuler leurs agissements, selon la plainte.

Contactée par l'AFP, la police de New York n'a pas souhaité s'exprimer pour l'instant.

« Cette dissimulation a duré des décennies, privant la famille Shabazz de la vérité et de leur droit à obtenir justice », estime auprès de l'AFP Me Ben Crump, qui défend le dossier pour les filles de Malcolm X.

« Nous écrivons l'histoire en nous dressant ici face à ces torts et en demandant des comptes devant les tribunaux », se félicite le conseil, qui a demandé vendredi la « déclassification de documents » liés à ce dossier.

L'affaire avait déjà rebondi en 2021, lorsque deux des trois anciens hommes reconnus coupables de l'assassinat et ayant passé plus de vingt ans derrière les barreaux ont finalement été innocentés, ce qui constitue l'une des plus grandes erreurs judiciaires des États-Unis. En réparation, les deux Afro-Américains ont touché 36 millions de dollars de la part de la ville et de l'État de New York.

« On sait déjà assez précisément comment l'assassinat de Malcolm X s'est déroulé. On sait qui en est responsable : cinq membres de la Nation of Islam. La seule chose qu'on ignore, c'est qui a donné l'ordre », observe Abdur-Rahman Muhammad, historien et spécialiste reconnu du dossier, dont les travaux pendant des décennies ont contribué à disculper les deux accusés à tort.

Selon lui, les éléments mis en avant aujourd'hui par la famille de Malcolm X sont « peu crédibles ».

Il concède toutefois que « si la plainte permet de déterminer qui a donné l'ordre final, alors elle aura de la valeur ».

Cet énième rebondissement aura au moins permis de remettre en avant « l'héritage » de Malcolm X, plus important que jamais sous le second mandat de Donald Trump, « ennemi implacable » de la communauté noire, affirme l'historien.

« Cela va inciter les Afro-Américains à se serrer les coudes », anticipe Abdur-Rahman Muhammad. « En résumé, la communauté noire doit revenir au message de Malcolm : lutter. »