NEW DELHI: Elon Musk, PDG de Tesla et propriétaire de Twitter, a déclaré mercredi qu'il avait discuté d’éventuels "investissements importants" en Inde après avoir rencontré le Premier ministre Narendra Modi aux États-Unis.
Narendra Modi "nous pousse à faire des investissements importants en Inde, ce que nous avons l'intention de faire", en essayant de "trouver le bon moment", a déclaré le milliardaire.
New Delhi a ces dernières années déroulé le tapis rouge aux principaux investisseurs et entreprises mondiales, y compris les géants de la technologie comme Google et Apple.
Depuis la pandémie de coronavirus, de nombreuses entreprises ont accru leur présence en Inde afin de tirer parti de son énorme marché intérieur et de réduire leur dépendance à l'égard de la Chine.
Modi a salué une "grande réunion" avec Musk, organisée peu de temps après son arrivée à New York pour une visite d’État.
"Nous avons eu des conversations à multiples facettes, sur des questions allant de l'énergie à la spiritualité", a-t-il tweeté mercredi, à la veille de son accueil par le président américain Joe Biden pour un dîner d'Etat.
Elon Musk s'est de son côté déclaré un "fan" de Modi.
"Je suis en fait incroyablement enthousiasmé par l'avenir de l'Inde. L'Inde est plus prometteuse que n'importe quel grand pays du monde", a-t-il souligné.
Musk a cependant fait face aux questions des militants de la liberté d'expression au sujet de Twitter, qui aurait cédé aux demandes du gouvernement indien de retirer des poublications critiques.
Les critiques accusent le gouvernement indien de reculs démocratiques, par la restriction de la liberté d'expression et le contrôle insuffisant des attaques contre les journalistes et les minorités.
La semaine dernière, Jack Dorsey, fondateur et ancien directeur général de Twitter, avait déclaré que la plateforme a subi des pressions soutenues de la part des autorités indiennes au cours de son mandat.
Le ministre indien des technologies de l'information Rajeev Chandrasekhar a répondu que l'affirmation de Dorsey était un "mensonge pur et simple", tout en accusant Twitter de violations répétées des lois locales.
Twitter a déclaré l'an dernier que l'Inde se classait au quatrième rang mondial pour le nombre de demandes présentées par un gouvernement pour supprimer du contenu, derrière le Japon, la Russie et la Turquie.