Le Forum d'investissment franco-saoudien démarre à Paris

Le forum d'investissement franco-saoudien, qui débutera le 19 juin, abordera des questions clés dans un large éventail de secteurs afin d’examiner de nouvelles opportunités d'investissement dans les start-ups technologiques et l'entrepreneuriat. (Shutterstock)
Le forum d'investissement franco-saoudien, qui débutera le 19 juin, abordera des questions clés dans un large éventail de secteurs afin d’examiner de nouvelles opportunités d'investissement dans les start-ups technologiques et l'entrepreneuriat. (Shutterstock)
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Publié le Mardi 19 septembre 2023

Le Forum d'investissment franco-saoudien démarre à Paris

  • Le ministre saoudien de l'Investissement, Khaled Al-Falih, est à la tête d'une délégation de haut niveau au forum
  • Le forum coïncidera avec la réception officielle des délégués des 179 États membres du Bureau international des expositions, l'organisme organisateur des expositions internationales

RIYAD : D'importantes opportunités d'investissement dans les domaines du tourisme et de la culture, de la technologie et de l'énergie propre seront discutées lors de la rencontre de hauts responsables d'Arabie saoudite et de France à l'occasion d'un forum d'affaires qui se tient à Paris aujourd'hui. 

Le forum d'investissement franco-saoudien, qui débute le 19 juin, abordera des questions clés dans toute une série de secteurs afin d’examiner les nouvelles opportunités d'investissement dans les start-ups technologiques et l'entreprenariat.

Le ministre saoudien de l'Investissement, Khaled Al-Falih, est à la tête d'une délégation de haut niveau au forum afin de souligner l'engagement du Royaume à renforcer les liens bilatéraux et à explorer de nouvelles opportunités.  

Al-Falih et son homologue Olivier Becht, ministre du Commerce extérieur, de l'Attractivité et des Français de l'étranger, prononceront le discours d'ouverture de l'événement, qui comprend également trois tables rondes. 

Le premier panel portera sur les opportunités d'investissement dans le Royaume et le potentiel de collaboration avec la France dans les domaines du tourisme et de la culture. Les intervenants sont Fahd Hamidaddin, PDG de l'Autorité saoudienne du tourisme, et Jerry Inzerillo, PDG de l'Autorité de développement de Diriyah Gate.

Patrick Suel, gestionnaire de fonds à l'Université des sciences et technologies du roi Abdallah, et Faisal Al-Khamisi, président de la Fédération saoudienne pour la cybersécurité et la programmation, prendront la parole lors de la deuxième table ronde, qui planchera sur le renforcement de l'écosystème technologique.

La transition vers l'énergie propre est le sujet du troisième panel, avec des intervenants tels que Sami Al-Saadan, directeur de l'hydrogène propre au ministère saoudien de l'Énergie, et Béatrice Buffon, présidente d'EDF International.

Le forum coïncidera avec la réception officielle des délégués des 179 États membres du Bureau international des expositions, l'organisme organisateur des expositions internationales. 

Le 20 juin, une cérémonie sera organisée lors de la 172e réunion de l'assemblée générale du Bureau afin de présenter la candidature de Riyad à l'Expo 2030.   

Le forum se terminera par des réunions d'affaires bilatérales au cours desquelles Invest Saudi, la plateforme de promotion des investissements du Royaume, communiquera les opportunités offertes aux investisseurs français. 

Grâce à ces interactions, les deux parties visent à ouvrir de nouvelles perspectives, à stimuler la croissance économique et à renforcer les relations fructueuses entre les deux nations.  

Ce forum est le dernier d'une série d'engagements franco-saoudiens de haut niveau qui ont eu lieu au cours de l'année écoulée et qui visent à renforcer le partenariat bilatéral.  

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.