Australie: dix morts dans un accident de car après un mariage

Cette capture d'écran tirée d'une séquence vidéo fournie par l'Australian Broadcast Corporation le 12 juin 2023 montre le site d'un accident de bus, où 10 personnes ont été tuées, à Cessnock, dans la région viticole australienne de Hunter au nord de Sydney (Photo, AFP).
Cette capture d'écran tirée d'une séquence vidéo fournie par l'Australian Broadcast Corporation le 12 juin 2023 montre le site d'un accident de bus, où 10 personnes ont été tuées, à Cessnock, dans la région viticole australienne de Hunter au nord de Sydney (Photo, AFP).
Short Url
Publié le Lundi 12 juin 2023

Australie: dix morts dans un accident de car après un mariage

  • Il s'agit de l'accident de la route le plus meurtrier depuis 16 ans en Australie
  • La police technique et scientifique et un groupe d'enquêteurs spécialisé dans les accidents de circulation passent au crible le lieu du drame

SYDNEY: Dix personnes ont été tuées dans l'accident d'un car qui transportait des invités d'un mariage au nord de Sydney, et le chauffeur a été inculpé pour conduite dangereuse ayant entraîné la mort, a annoncé lundi la police australienne.

Il s'agit de l'accident de la route le plus meurtrier depuis 16 ans en Australie.

L'autocar de couleur blanche, qui transportait 35 passagers, s'est renversé dimanche soir en revenant d'une propriété de la région viticole du Hunter, où avait eu lieu le mariage. Il s'est couché sur le côté gauche, dans une nuit brumeuse, s'immobilisant sur la chaussée, le long des barrières de sécurité, à l'entrée d'un grand rond-point.

Le chauffeur, âgé de 58 ans, est visé par 10 chefs d'inculpation liés à une conduite dangereuse ou négligente susceptible "d'entraîner la mort", a indiqué la police de l'Etat de Nouvelle-Galles du Sud. La liberté sous caution lui a été refusée avant sa comparution mardi devant un tribunal.

Plus de vingt passagers ont été transportés à l'hôpital, un dans un état "critique" et les autres dans un état "stable", a précisé la police.

Des corps ont encore été récupérés sur les lieux en fin de journée.

Les secouristes "ont pu briser le pare-brise avant du car afin d'extraire certaines personnes, ou d'en aider d'autres à sortir", a indiqué une responsable de la police, Tracy Chapman.

"Certains ont réussi à s'extraire tout seuls", a indiqué Mme Chapman. Aucun enfant ne figurerait parmi les victimes de cet accident.

Tragédie «inimaginable»

Des photos du mariage partagées sur les réseaux sociaux montrent des convives tout sourire rassemblés sur la pelouse d'un domaine viticole, quelques heures avant l'accident.

Le conducteur de l'autocar a été soumis à des tests de dépistage à l'hôpital et a été arrêté et placé en garde à vue au poste de police de Cessnock, situé à proximité, avait indiqué quelques heures auparavant Mme Chapman, sans préciser si ces contrôles s'étaient révélés ou non positifs.

Elle a expliqué que les passagers regagnaient probablement leurs hébergements après avoir assisté au mariage. Aucun autre véhicule ne semble avoir été impliqué dans l'accident.

"Tous les Australiens qui se réveillent avec ces nouvelles tragiques (...) adressent leurs plus sincères condoléances aux proches de ceux qui ont été tués dans cette horrible tragédie", a déclaré le Premier ministre Anthony Albanese.

"Les gens louent un car pour les mariages afin d'assurer la sécurité de leurs invités, ce qui ne fait qu'ajouter à la nature inimaginable de cette tragédie", a souligné le chef du gouvernement.

"Il est cruel qu'un jour de joie se termine par une perte aussi bouleversante. Nos pensées vont également à ceux qui ont été blessés", a-t-il écrit dans un message sur les réseaux sociaux.

La police technique et scientifique et un groupe d'enquêteurs spécialisé dans les accidents de circulation passent au crible le lieu du drame.

La région de la vallée du Hunter, située dans l'Etat de la Nouvelle-Galles du Sud, est célèbre pour ses vignobles, ses superbes paysages et ses nombreux kangourous.


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Short Url
  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
Short Url
  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.


Cessez-le-feu à Gaza: nouveau veto américain au Conseil de sécurité de l'ONU

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Short Url
  • "Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya
  • "Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum"

NATIONS-UNIES: Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

"Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya.

"Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum".

Les Palestiniens plaidaient en effet pour une résolution dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies qui permet au Conseil de prendre des mesures pour faire appliquer ses décisions, par exemple avec des sanctions, ce qui n'était pas le cas.

Le texte préparé par les dix membres élus du Conseil, vu par l'AFP, exigeait "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties" et "la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages".

"Nous avons été très clairs pendant toutes les négociations que nous ne pouvions pas soutenir un cessez-le-feu inconditionnel qui ne permette pas la libération des otages", a justifié après le vote l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood, estimant que le Conseil aurait envoyé au Hamas "le message dangereux qu'il n'y a pas besoin de revenir à la table des négociations".

La résolution "n'était pas un chemin vers la paix mais une feuille de route vers plus de terrorisme, de souffrance, de massacres", a commenté l'ambassadeur israélien Danny Danon, remerciant les Etats-Unis.

La plupart des 14 autres membres du Conseil, qui ont tous voté pour, ont déploré le veto américain.

"C'est une génération entière d'enfants que nous abandonnons à Gaza", a lancé l'ambassadrice slovène adjointe Ondina Blokar Drobic, estimant qu'un message uni et "sans équivoque" du Conseil aurait été "un premier pas pour permettre à ces enfants d'avoir un avenir".

En protégeant les autorités israéliennes, "les Etats-Unis de facto cautionnent leurs crimes contre l'humanité", a dénoncé de son côté Louis Charbonneau, de Human Rights Watch.

"Directement responsables"

Le Hamas a lui accusé les Américains d'être "directement responsables" de la "guerre génocidaire" d'Israël à Gaza.

Le 7 octobre 2023, des commandos infiltrés dans le sud d'Israël à partir de la bande de Gaza voisine ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP fondé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a lancé une campagne de bombardements massifs suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait au moins 43.985 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

La quasi-totalité des quelque 2,4 millions d'habitants ont été déplacés dans ce territoire en proie à un désastre humanitaire.

Depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l'ONU peine à parler d'une seule voix, bloqué plusieurs fois par des veto américains, mais aussi russes et chinois.

Les quelques résolutions adoptées n'appelaient pas à un cessez-le-feu inconditionnel et permanent. En mars, avec l'abstention américaine, le Conseil avait ainsi demandé un cessez-le-feu ponctuel pendant le ramadan --sans effet sur le terrain--, et avait adopté en juin une résolution américaine soutenant un plan américain de cessez-le-feu en plusieurs phases accompagnées de libérations d'otages, qui n'a jamais abouti.

Certains diplomates espéraient qu'après la victoire de Donald Trump, les Etats-Unis de Joe Biden seraient plus flexibles dans les négociations, imaginant une répétition de décembre 2016.

A quelques semaines de la fin du mandat de Barack Obama, le Conseil avait alors adopté, pour la première fois depuis 1979, une résolution demandant à Israël de cesser la colonisation dans les Territoires palestiniens occupés. Un vote permis par la décision des Américains de ne pas utiliser leur droit de veto, alors qu'ils avaient toujours soutenu Israël jusqu'alors sur ce dossier.