Dans le Sahara nigérien, le mystère des cités oubliées

Dans le Sahara nigérien, le mystère des cités oubliées
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Publié le Vendredi 02 juin 2023

Dans le Sahara nigérien, le mystère des cités oubliées

  • Derrière les murailles crénelées, sommeillent des ruelles tortueuses, des tours de gardes, des galeries souterraines, des passerelles, des greniers, des puits, témoignages du génie de bâtisseurs oubliés
  • Des générations de voyageurs ont rêvé devant les ruines des forts du Djado, situés à plus de 1.300km de Niamey, au nord-est du Niger

DJADO: Après des heures de route dans le désert nigérien, elles surgissent comme des mirages au milieu d'une palmeraie enchevêtrée. Des forteresses de sel et d'argile dressées sur des éperons rocheux, assiégées par les sables.

Derrière les murailles crénelées, sommeillent des ruelles tortueuses, des tours de gardes, des galeries souterraines, des passerelles, des greniers, des puits, témoignages du génie de bâtisseurs oubliés.

Des générations de voyageurs ont rêvé devant les ruines des forts du Djado, situés à plus de 1.300km de Niamey, au nord-est du Niger. Sans jamais résoudre leurs énigmes.

Qui a bâti ces "ksars", villages fortifiés bâtis en pierre salière dont les vestiges hantent les oasis du Kawar, une région désertique et isolée au nord est du Niger ? A quelle époque ? Et pourquoi ont-ils été abandonnés ?

Aucune fouille, aucune datation scientifique n'a jamais été entreprise dans la zone pour répondre définitivement à ces questions.

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Qui a bâti ces "ksars", villages fortifiés bâtis en pierre salière dont les vestiges hantent les oasis du Kawar? (AFP).

Chercheurs et touristes ont déserté depuis vingt ans cette région troublée qui jouxte les frontières de la Libye et du Tchad, à cause de l’insécurité. Le Kawar, jadis un important noeud des routes caravanières, est aujourd’hui un couloir des trafics d'armes et de drogue transsahariens.

"Depuis 2002, il n’y a plus de touristes étrangers. Dans le temps où le tourisme allait bien, c’était un potentiel économique pour la communauté", déplore Sidi Aba Laouel, maire de la commune de Chirfa, qui englobe les sites du Djado.

La découverte de gisements d’or dans la zone en 2014 a donné un nouveau souffle à la commune et attiré des ressortissants de toute l’Afrique de l’ouest, ainsi qu’une nuée de bandits qui ont leurs repaires dans les montagnes voisines. Les ruines n’intéressent guère ces nouveaux visiteurs.

Razzias dévastatrices 

Le maire préfère ne pas s'avancer sur l'histoire du patrimoine communal. Il s'en réfère à de vieilles photocopies enfouies dans le placard de son bureau: celles d’un ouvrage d’Albert le Rouvreur, un militaire français qui fut en poste à Chirfa à l’époque coloniale et tenta sans succès d’élucider le mystère.

A l’arrivée des premiers Européens en 1906, les ksars avaient perdu leur utilité. Celle de protéger les habitants contre les razzias et les invasions qui ont dévasté la région pendant des siècles.

Les Sao, un peuple animiste établi dans la région depuis l’antiquité, sont les premiers occupants connus du Kawar, et peut-être à l’origine de ses premières fortifications. Mais les toitures de palme qui subsistent ici et là dans les ruines de Djado, semblent indiquer des constructions plus récentes.

Entre le 13ème et le 15ème siècle, les Kanouri s'établirent dans la zone. Leurs oasis furent ravagées aux 18ème et 19ème siècles par les raids successifs des nomades touaregs, arabes et toubou. Ces derniers prirent racine au Djado et y établirent l'un de leurs fiefs, jusqu’à l’arrivée des militaires français qui conquirent définitivement la zone en 1923.

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L’oasis de Fachi est célèbre pour sa forteresse et sa vieille ville, aux murs quasi intacts. (AFP).

Kanouri et Toubou sont aujourd’hui métissés, mais les autorités traditionnelles de la région, les "maï", sont encore issues des grandes lignées kanouri. Elles sont les propriétaires coutumiers des ksars et dépositaires de la tradition orale, susceptible d’apporter des éléments de réponse.

Kiari Kelaoui Abari Chegou, "maï" de Bilma et de son ksar en ruines, s’est toutefois heurté aux mêmes énigmes que les voyageurs de passage. "Même nos grands pères ne savaient pas. On n’a pas gardé nos archives " déplore-t-il.

Vestiges menacés 

Trois cents kilomètres plus au sud, un autre joyau du patrimoine régional repose dans les creux d’une mer de dunes.

L’oasis de Fachi est célèbre pour sa forteresse et sa vieille ville, aux murs quasi intacts. Quelques emplacements symboliques de l’ancienne cité sont encore utilisés pour les cérémonies traditionnelles. Le muezzin de la localité en est l’ultime habitant.

L'autorité traditionnelle de Fachi, Kiari Sidi Tchagam, estime l’âge de sa forteresse à "au moins 200 ans ". Nombre de ksars dans les autres pays sahariens furent effectivement bâtis entre le 17ème et le 18ème siècle.

"Selon les informations que nous avons reçu, il y avait un arabe qui était venu de la Turquie, c’est lui qui a donné l’idée aux gens de construire ce fort là", assure-t-il.

A Dirkou, où se trouvent les ruines d’un autre ville ancienne, c’est Agi Marda Taher, ancien député, qui fait autorité sur l’histoire du patrimoine local. D’après lui, les Turcs établis dans la Libye voisine, furent impliqués dans la construction de plusieurs ksars et notamment ceux du Djado.

Les Kanouri auraient ensuite érigé leurs propres fortifications à Dirkou, Bilma, et Fachi, les principales oasis de la région.

Une fierté pour leurs descendants, inquiets pour la sauvegarde de ces fragiles architectures de sel menacées par les pluies. "Il est vraiment impératif d’inscrire ça au patrimoine mondial de l’Unesco. On se retrouve à travers ce fort là, ça fait partie de notre culture, de toute notre histoire", estime Kiari Sidi Tchagam.

Depuis 2006, les fortins du Djado végètent sur une liste indicative en vue d’une éventuelle demande d’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco.

Abandonnées dans le silence du désert, les citadelles défendent encore leurs héritiers contre l'oubli.


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com