Le prince héritier jordanien, Hussein ben Abdallah II, épouse la Saoudienne Rajwa al-Saïf lors d’un mariage royal

Le couple s'est marié au palais de Zahran. (Photo fournie)
Le couple s'est marié au palais de Zahran. (Photo fournie)
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Publié le Jeudi 01 juin 2023

Le prince héritier jordanien, Hussein ben Abdallah II, épouse la Saoudienne Rajwa al-Saïf lors d’un mariage royal

  • Parmi les invités figurent notamment le prince et la princesse de Galles, William et Kate Middleton, la première dame des États-Unis, Jill Biden, ou encore la cheikha Moza bent Nasser du Qatar
  • La mariée portait une robe Élie Saab faite sur mesure, tandis que la reine Rania a opté pour une tenue Dior

AMMAN: Jeudi, le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdallah II, a épousé la Saoudienne Rajwa al-Saïf au palais Zahran à Amman, avant que le couple royal ne se rende en cortège au palais Al-Husseiniya pour une somptueuse réception.

Le couple s’est marié au palais Zahran. (Capture d’écran)
Le couple s’est marié au palais Zahran. (Capture d’écran)

Mme Al-Saïf sera désormais connue sous le nom de «Son Altesse Royale la princesse héritière de Jordanie» et, lorsque le prince héritier accédera au trône, elle sera la reine Rajwa. La mariée a porté une robe Élie Saab faite sur mesure, tandis que la reine Rania a opté pour une tenue Dior.

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La reine Rania portait une élégante robe Dior. (Cour royale hachémite)


La cérémonie religieuse s’est déroulée au palais Zahran, où les parents du prince héritier – le roi Abdallah II et la reine Rania – se sont mariés en 1993. Près de 140 invités, dont des membres de la famille royale hachémite, des membres de familles royales et des chefs d’État, ont assisté à la cérémonie.

Parmi les invités figurent des dignitaires et des membres de familles royales du monde entier, notamment le prince et la princesse de Galles, William et Kate Middleton, la première dame des États-Unis, Jill Biden, la cheikha Moza bent Nasser du Qatar, le roi et la reine de Malaisie, le roi et la reine des Pays-Bas, le roi Juan Carlos I et la reine Sofía d’Espagne, le prince Sébastien du Luxembourg, le prince héritier Frederik et la princesse héritière Mary du Danemark, la princesse héritière Victoria de Suède et le prince Daniel, duc de Västergötland, le prince héritier de Norvège, Haakon, la princesse Hisako de Takamado et sa fille, ainsi que la princesse Tsuguko de Takamado du Japon, entre autres.

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Parmi les invités figurent des dignitaires et des membres de familles royales du monde entier. (Cour royale hachémite)

Rajwa al-Saïf est arrivée au palais dans une Rolls-Royce Phantom V 1968, fabriquée sur mesure pour feu la reine Zein al-Sharaf. Elle a été escortée par le frère cadet du prince héritier, le prince Hachem ben Abdallah II, et par la princesse Salma bent Abdallah II. Le prince Hachem a accompagné Mme Al-Saïf jusqu’au gazébo où s’est déroulée la cérémonie de mariage islamique.

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La mariée était escortée par le frère cadet du prince héritier, le prince Hachem ben Abdullah II. (Cour royale hachémite)
Rajwa al-Saïf est arrivée au palais dans une Rolls-Royce Phantom V 1968. (Arab News)
Rajwa al-Saïf est arrivée au palais dans une Rolls-Royce Phantom V 1968. (Arab News)

Au cours de la cérémonie, les mariés ont signé le contrat de mariage, en présence de deux témoins. Le Dr Ahmed al-Khalaileh, imam de la Cour royale hachémite, nommé à ce poste en janvier 2021, a présidé la cérémonie, qui a été suivie de plusieurs femmes exécutant la zaghrouta.

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Le couple s'est marié au palais Zahran. (RHC)

Ensuite, des foules longeront la route de 10 km que le couple empruntera pour se rendre au lieu de la réception à bord d’une Range Rover 1984 fabriquée sur mesure, dans le cadre d’un convoi digne d’un mariage royal arabe.

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Le couple a participé à un cortège. (Arab News)

Le cortège comprendra huit Land Rover rouges des années 1980 et onze motos BMW rouges. Ces véhicules vintage appartiennent à l’unité royale de convoi, qui fait partie d’une formation militaire spéciale connue sous le nom de «Garde royale». La fanfare des Forces armées jordaniennes se produira pendant l’événement. Les voitures porteront le drapeau jaune et vert de l’unité, dont l’emblème est un lion, ainsi que le drapeau hachémite.

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Le cortège comprenait huit Land Rover rouges des années 1980 et 11 motos BMW rouges. (Capture d'écran)

Comme le veut la coutume, l’arrivée des mariés sera annoncée par une zaffé jouée par la fanfare des Forces armées jordaniennes. Tous les membres de la fanfare porteront la traditionnelle shemagh rouge et blanche, une coiffe traditionnelle pour les hommes, en plus de leur uniforme complet. Après le passage sous un arc de sabres honorifique, le couple traversera la cour au milieu d’une zaffé jordanienne traditionnelle, en direction de la scène d’accueil, où la famille saluera plus de 1 700 invités. Le reste de la soirée sera ponctué de diverses performances. Des chanteurs locaux et régionaux, une chorale, des groupes musicaux jordaniens, l’orchestre national et des troupes de danse folklorique se produiront.

Selon la Cour royale hachémite, l’espace de réception du palais Al-Husseiniya a été conçu pour mettre en valeur les traditions et l’artisanat jordaniens, ainsi que l’environnement naturel du pays. À leur arrivée, les invités emprunteront un chemin évoquant le désert jordanien, avec un tapis bédouin de 20 mètres de long tissé à la main, créé spécialement pour l’occasion par le projet de tissage des femmes de Bani Hamida, dans le village de Moukawir, à Madaba.

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Après avoir franchi un arc de sabres honorifique, le couple a traversé la cour au milieu d'un zaffé jordanienne traditionnelle, en direction de la scène d'accueil. (Avec l'aimable autorisation de la Cour royale hachémite)

Entourés de fleurs sauvages reflétant le paysage natal des tisseuses, les invités seront accueillis avec du café et de la musique arabe traditionnelle en se dirigeant vers la réception. Une fois à l’intérieur de l’espace de réception, les invités seront accueillis par des oliviers indigènes entourés de dunes de dattes, qui représentent l’hospitalité dans les cultures jordanienne et saoudienne.

L’espace de réception comprend une installation de cinq grandes arches en maille, inspirée par l’architecture du palais et les teintes du paysage désertique du Wadi Rum en Jordanie. Les chaises des invités sont ornées de motifs de broderie traditionnels, cousus à la main par des artisanes employées par Al-Karma Embroidery Center et par la Jerash Women Charitable Society, qui ont été créés pour renforcer l’autonomie des femmes locales et promouvoir les travaux manuels traditionnels.

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Les parents, fiers, regardent les jeunes mariés arriver sur la scène de réception. (Avec l'aimable autorisation de la Cour royale hachémite)

Les tables sont fabriquées avec de la pierre naturelle de Madaba et décorées de vases en verre soufflé à la main et de poteries traditionnelles en argile fabriquées par des artisans locaux. La décoration de l’espace comprend également des pierres de basalte martelées à la main provenant du nord de la Jordanie. Les arcades du palais seront recouvertes de jasmin et ornées de fleurs saisonnières locales. D’autres éléments de la décoration rendront hommage à la saison de récolte du blé en Jordanie, qui battra son plein, avec des objets réimaginant la planche de battage traditionnelle utilisée pour déchiqueter le blé et libérer le grain.

Le gâteau de mariage sera coupé par les mariés à la fin de la réception. Le mariage royal se prépare depuis près d’un an, le couple ayant annoncé ses fiançailles en août 2022. Le couple s’est fiancé à Riyad en présence de membres de la famille royale jordanienne et des parents de Rajwa al-Saïf, Khaled ben Moussaed ben Saïf ben Abdelaziz al-Saïf et Azza bent Nayef Abdelaziz Ahmad al-Soudairi.

La famille Al-Saïf est issue de la tribu Soubay, présente dans la région du Soudair (Najd) depuis le début de l’ère du roi Abdelaziz, fondateur de l’Arabie saoudite actuelle. La mère de Mme Al-Saïf est quant à elle issue de l’éminente famille Al-Soudairi.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Quatre morts et 13 blessés dans un glissement de terrain en Algérie

Quatre personnes sont mortes et 13 autres ont été blessées dans un glissement de terrain à Oran, ville côtière de l'ouest de l'Algérie, ont annoncé les autorités dimanche. (AFP)
Quatre personnes sont mortes et 13 autres ont été blessées dans un glissement de terrain à Oran, ville côtière de l'ouest de l'Algérie, ont annoncé les autorités dimanche. (AFP)
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  • Quatre personnes sont mortes et 13 autres ont été blessées dans un glissement de terrain survenu à Oran, une ville côtière de l'ouest de l'Algérie, ont annoncé les autorités dimanche.
  • Les autorités n'ont pas commenté les raisons du glissement de terrain.

ALGER : Quatre personnes sont mortes et 13 autres ont été blessées dans un glissement de terrain survenu samedi soir à Oran, une ville côtière de l'ouest de l'Algérie.

Le glissement de terrain s'est produit samedi en fin de journée dans le quartier Hai Essanouber de la ville, a indiqué la protection civile.

Les quatre personnes décédées étaient âgées de 5 à 43 ans et les 13 autres victimes, âgées de 12 à 75 ans, ont subi des blessures diverses.

Les autorités n'ont pas commenté les raisons du glissement de terrain, qui, selon le ministère de l'Intérieur, « a provoqué l'effondrement de cinq maisons en tôle ».

Le ministère a déclaré que le bilan était « définitif » car personne n'est encore porté disparu à la suite du glissement de terrain.
 


Trêve à Gaza : « Un peu de progrès » lors d'une réunion jeudi à Doha, selon le Premier ministre qatari

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  • Le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, a affirmé dimanche avoir constaté « un peu de progrès » lors d'une réunion jeudi à Doha,
  • « Nous devons toutefois encore trouver une réponse à la question essentielle : comment mettre fin à ce conflit. C'est, à mon sens, le point clé de l'ensemble des négociations », a-t-il ajouté.

DOHA : Le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, a affirmé dimanche avoir constaté « un peu de progrès » lors d'une réunion jeudi à Doha, dans le cadre des efforts du médiateur qatari pour obtenir une trêve dans la bande de Gaza.

Interrogé lors d'une conférence de presse pour savoir s'il avait rencontré à cette occasion le chef du Mossad, David Barnea, comme l'ont rapporté des médias israéliens, M. Thani n'a pas confirmé l'avoir rencontré, mais a répondu : « Nous avons pu observer un peu de progrès jeudi. »

« Nous devons toutefois encore trouver une réponse à la question essentielle : comment mettre fin à ce conflit. C'est, à mon sens, le point clé de l'ensemble des négociations », a-t-il ajouté.

« La réunion de jeudi s’inscrit dans le cadre de ces efforts où nous essayons de trouver une percée », a déclaré le Premier ministre qatari, sans donner plus de détails. 

Le Hamas est « prêt à un échange de prisonniers (otages israéliens contre prisonniers palestiniens) en une seule opération et une trêve de cinq ans », a déclaré samedi l'un de ses responsables à l'AFP sous couvert d'anonymat.

Le mouvement avait rejeté une proposition israélienne le 17 avril, prévoyant notamment une trêve de 45 jours en échange du retour de dix otages vivants, captifs depuis le 7 octobre. Il réclame un accord « global » pour mettre fin au conflit.

Le Premier ministre qatari a indiqué dimanche que les efforts en cours portaient sur « le meilleur accord global possible qui mette fin à la guerre, permette la libération des otages et évite de diviser l'accord en plusieurs phases, car nous sommes déjà passés par ces phases ».  


Gaza : le ministère de la Santé du Hamas relève son bilan des morts depuis le début de la guerre

Un Palestinien se tient au-dessus de corps couverts, tués lors d'une frappe israélienne sur une école transformée en abri, à la morgue de l'hôpital Al-Shifa dans la ville de Gaza, le 23 avril 2025. (Photo Omar AL-QATTAA / AFP)
Un Palestinien se tient au-dessus de corps couverts, tués lors d'une frappe israélienne sur une école transformée en abri, à la morgue de l'hôpital Al-Shifa dans la ville de Gaza, le 23 avril 2025. (Photo Omar AL-QATTAA / AFP)
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  • e ministère de la Santé du Hamas a revu dimanche à la hausse son bilan de la guerre à Gaza après confirmation de la mort de plusieurs centaines de disparus, faisant désormais état de 52 243 personnes tuées dans le territoire palestinien.
  • « Un total de 697 martyrs ont été ajoutés aux statistiques cumulées, après finalisation et vérification de leurs données par le comité de suivi des personnes disparues », a indiqué le ministère dans un communiqué.

GAZA, TERRITOIRES PALESTINIENS : Le ministère de la Santé du Hamas a revu dimanche à la hausse son bilan de la guerre à Gaza après confirmation de la mort de plusieurs centaines de disparus, faisant désormais état de 52 243 personnes tuées dans le territoire palestinien depuis le 7 octobre 2023.

« Un total de 697 martyrs ont été ajoutés aux statistiques cumulées, après finalisation et vérification de leurs données par le comité de suivi des personnes disparues », a indiqué le ministère dans un communiqué.

« Le bilan total de l'agression israélienne s'élève à 52 243 martyrs et 117 639 blessés depuis le 7 octobre 2023 », a-t-il ajouté.

Jusqu'à présent, ces centaines de personnes étaient considérées comme portées disparues, a expliqué à l'AFP Khalil Al-Daqran, porte-parole de l'hôpital Al-Aqsa.

« Leurs familles les avaient signalés comme disparus, mais leurs corps ont ensuite été retrouvés sous les décombres ou dans des zones inaccessibles aux équipes médicales en raison de la présence de l'armée israélienne », a-t-il dit. 

« Pourquoi cela n'est-il pas annoncé au fil du temps ? Parce que le comité judiciaire publie son rapport à intervalles réguliers, et non quotidiennement. Ils suivent leur propre protocole de travail, et une fois leur rapport remis, il est officiellement adopté », a renchéri Ismail Al-Thawabta, un porte-parole des autorités du Hamas.

Israël a régulièrement mis en doute la crédibilité des statistiques du ministère de la Santé à Gaza, mais celles-ci sont jugées fiables par l'ONU.