L’équipe saoudienne de science et d’ingénierie rentre au Royaume après avoir remporté 27 prix lors du concours Regeneron

L’équipe saoudienne de science et d’ingénierie arrive au Royaume dimanche après avoir remporté 27 prix au Regeneron ISEF. (SPA)
L’équipe saoudienne de science et d’ingénierie arrive au Royaume dimanche après avoir remporté 27 prix au Regeneron ISEF. (SPA)
Short Url
Publié le Lundi 22 mai 2023

L’équipe saoudienne de science et d’ingénierie rentre au Royaume après avoir remporté 27 prix lors du concours Regeneron

  • L’équipe saoudienne a remporté deux premiers prix et sept prix pour chacune des deuxième, troisième et quatrième places
  • L’ISEF est le plus grand concours pré-universitaire de recherche scientifique et d’innovation

LA MECQUE : L’équipe saoudienne de science et d’ingénierie est rentrée au Royaume dimanche après avoir remporté 27 prix, dont 23 prix principaux et quatre prix spéciaux, lors de l’International Science and Engineering Fair (ISEF), organisé par Regeneron.

Plus de 1800 personnes de plus de 70 pays ont participé à l’ISEF, qui s’est déroulé du 13 au 19 mai aux États-Unis.

L’Arabie saoudite était représentée par la Fondation du roi Abdelaziz et ses compagnons pour la douance et la créativité (Mawhiba), ainsi que par le ministère de l’Éducation.

L’équipe a été accueillie à l’aéroport international du roi Khaled de Riyad par Faisal al-Dawish, président du conseil d’administration de Mawhiba, le Dr Amal al-Hazzaa, secrétaire générale de Mawhiba, le Dr Mohammed al-Muqbil, sous-secrétaire au ministère de l’Éducation, et plusieurs représentants du gouvernement et du secteur privé.

Le Royaume était également un sponsor officiel de l’événement et a remis 18 prix spéciaux aux meilleurs projets dans la catégorie énergie.

L’ISEF est le plus grand concours pré-universitaire de recherche scientifique et d’innovation.

L’équipe saoudienne a remporté deux premiers prix et sept prix pour chacune des deuxième, troisième et quatrième places.

Depuis le début de sa participation en 2007, le nombre de prix remportés par le Royaume à l’ISEF s’élève à 133 : 92 prix principaux et 41 prix spéciaux.

Mohammed al-Arfaj a remporté le premier prix en ingénierie environnementale pour son projet qui portait sur l’utilisation d’un liquide de contact pour capturer le CO2 présent dans les carburants et l’air grâce à une méthode de congélation très efficace et peu coûteuse.

« Ce qui a été réalisé est un accomplissement national, pas seulement pour nous en tant qu’élèves et institutions. C’est le résultat d’un travail continu et d’efforts incessants. Nous avons toujours travaillé en silence pour parvenir ces moments de reconnaissance », a déclaré Al-Arfaj à Arab News.

« Ce travail présente des modèles scientifiques et de connaissance avancés et des exemples honorables qui mettent l’accent sur l’importance de nourrir et de soutenir les individus doués capables de concourir au niveau mondial et de représenter le Royaume dans les compétitions et les forums internationaux, reflétant ainsi la qualité et le progrès de l’éducation. »

« Les projets soumis et primés ont été supervisés par un groupe restreint de juges, de scientifiques, de superviseurs et d’experts avant d’être récompensés », a-t-il ajouté.

Faisal al-Muhaish a remporté la première place en chimie pour un projet qui consiste en un « électrocatalyseur basé sur des structures organométalliques pour une production d’hydrogène à partir de l’eau de mer très efficace et peu coûteuse. »

Il a affirmé à Arab News que ce prix était le résultat du niveau élevé que les élèves saoudiens maintiennent depuis l’année précédente.

« Les superviseurs de Mawhiba insistent toujours sur l’importance de représenter le Royaume de la meilleure façon possible, de contribuer à son élévation et de travailler assidûment à la prospérité de ce pays », a-t-il poursuivi.

« Les fils et les filles de cette nation en sont les bâtisseurs et les piliers, et ils jouent un rôle important et efficace dans son développement économique. L’innovation technologique et sa diffusion sont des piliers fondamentaux du développement et de la réussite, conformément à la Vision 2030 du Royaume. »

«Le Royaume est riche en capacités créatives et, chaque année, nous avons l’impression d’approfondir davantage nos expériences créatives. La mission et le chemin n’ont pas été pavés de roses, mais ont donné lieu à un travail épuisant et laborieux, soutenu par les ressources matérielles et humaines fournies par l’État, qui n’a jamais ménagé ses efforts pour ses citoyens, en leur fournissant tout ce qui les distingue et les équipe intellectuellement. C’est ce qui leur permet de rester exceptionnels dans les forums internationaux. »

Lian al-Maliki, qui a obtenu la troisième place dans le domaine des sciences végétales, a parlé à Arab News de son projet sur l’effet des nanoparticules d’oxyde de fer sur la croissance, la survie et la toxicité des plants de blé. Elle a décrit son expérience comme un rêve devenu réalité.

Al-Maliki a précisé qu’au cours des semaines précédant l’accomplissement, des personnes avaient continué à travailler dans divers domaines médicaux, scientifiques, biologiques et physiques, tels que la biologie moléculaire et cellulaire, l’énergie physique, l’ingénierie médicale et environnementale, ainsi que d’autres sciences.

Majed Al-Kanani, directeur des médias à Mawhiba, estime que cette réussite aux États-Unis est un exploit majeur pour le pays et reflète l’important partenariat intégré entre Mawhiba et le ministère de l’Éducation.

« Ce succès est le fruit d’un travail collectif et institutionnel réalisé par des milliers de superviseurs pédagogiques et d’administrations d’élèves doués », a-t-il souligné.

« Ce qui a été réalisé est un triomphe pour le talent saoudien, qui a prouvé sa valeur et son excellence sur la scène internationale. Les personnes douées ont fait preuve d’un niveau élevé de responsabilité et de créativité. Ils ont rendu les Saoudiens fiers et ont contribué à la mise en place d’un système de connaissances intégré et au développement de penseurs scientifiques orientés vers la recherche. »

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Short Url
  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Short Url
  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Short Url
  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.