Au Maroc, le site naturel d’Akchour victime de sa popularité

Site naturel d'Akchour (Photo fournie).
Site naturel d'Akchour (Photo fournie).
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Publié le Vendredi 19 mai 2023

Au Maroc, le site naturel d’Akchour victime de sa popularité

  • La pollution et le bétonnage anarchique mettent en danger la sauvegarde et préservation de ce site naturel
  • Certains exploitants bétonnent les abords des cascades pour faire place à plus de tables et chaises en plastique

AKCHOUR: Perché sur les montagnes du parc national de Talassemtane dans le nord du Maroc, le site naturel d’Akchour est victime de sa popularité, à l’instar d’autres sites naturels pourtant protégés par les lois environnementales du pays.

Ce sont les cascades à l’eau limpide, le côté chaleureux de ses habitants – les «Jbala» (montagnards) – et le profil bio de sa cuisine, caractérisant ce site naturel, qui séduisent des touristes aussi bien locaux qu’internationaux. 

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Akchour (Photo fournie)

Lorsque le temps se fait plus clément – entre mai et août – les visiteurs qui y affluent déversent tous types de déchets alors que les exploitants qui se trouvent aux abords des cascades contribuent également à cette destruction en défrichant des zones de faune pour y construire de nouvelles structures en béton.

Si l’impact environnemental est alourdi par le nombre croissant de visiteurs, c’est surtout la pollution et le bétonnage anarchique qui mettent en danger la sauvegarde et préservation de ce site naturel. 

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Des chaises en plastique endommagées sont abandonnées près d'une cascade (Photo fournie).

Pollution et bétonnage 

Il est devenu difficile de parcourir les cascades sans être témoin de résidus de sachets en plastique, de mégots et d'autres débris abandonnés par des visiteurs peu conscients des dommages que ces matériaux peuvent causer à l'écosystème du site.

Bon nombre de ces déchets finissent par s'accumuler au fond des cascades et dans leurs bassins, ou bien se retrouvent coincés derrière la végétation. Certains débris se décomposent lentement avec le temps avant de s'encastrer dans la végétation et le sol.

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Un débris de sachet en plastique est aperçu le long d'une cascade (Photo fournie).

Outre la pollution, c'est le bétonnage sauvage qui défigure le paysage naturel. Certains exploitants, dans leur quête de profit, bétonnent les abords des cascades pour y installer davantage de tables et de chaises en plastique, sans respecter les lois environnementales en vigueur.

Pourtant, l’article 18 de la loi n° 07-22 de 2008 relative aux aires protégées est sans équivoque dans son interdiction de «tous travaux tendant à modifier l'aspect du terrain, du paysage ou de la végétation». 

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Un tuyau acheminant de l'eau traverse plusieurs cascades (Photo fournie).

Nécessité d'encadrer

L'attrait touristique croissant dont bénéficie le site naturel d’Akchour est une aubaine pour la population rurale marginalisée qui dépend de cette économie saisonnière. Il ne s'agit donc pas de sanctionner une population déjà défavorisée, mais plutôt d'encadrer l'activité touristique et commerciale dans le respect des lois environnementales en vigueur.

Afin de préserver la beauté naturelle d'Akchour pour les générations futures, il est impératif de sensibiliser les visiteurs à l'importance de la préservation de l'environnement. Des campagnes d'éducation et de sensibilisation pourraient être mises en place, mettant l'accent sur le respect de la nature et la responsabilité de chacun.

De plus, une collaboration étroite entre les autorités locales, les exploitants et les associations environnementales pourrait permettre d'établir des mesures concrètes visant à préserver le site, tout en promouvant un tourisme durable et responsable. La mise en place de réglementations strictes, assorties de sanctions dissuasives pour les contrevenants, pourrait contribuer à freiner la dégradation continue d'Akchour.

En fin de compte, il est essentiel de trouver un équilibre entre le développement touristique et la préservation de l'environnement. Le site naturel d’Akchour possède un potentiel touristique exceptionnel, mais sa beauté fragile nécessite une protection adéquate. En adoptant des mesures appropriées et en impliquant tous les acteurs concernés, il est possible de préserver ce joyau naturel pour les générations futures tout en offrant aux visiteurs une expérience authentique et respectueuse de l'environnement.


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.