Le prince Albert II  de Monaco: «Les initiatives environnementales de la région Mena sont remarquables»

Ce n’est un secret pour personne, le prince Albert II de Monaco (ci-dessus) est un fervent défenseur de l’environnement. (Photo, fournie)
Ce n’est un secret pour personne, le prince Albert II de Monaco (ci-dessus) est un fervent défenseur de l’environnement. (Photo, fournie)
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Publié le Vendredi 04 août 2023

Le prince Albert II  de Monaco: «Les initiatives environnementales de la région Mena sont remarquables»

  • Depuis quelques années, la principauté de Monaco a programmé des initiatives pour encourager les modes de vie durables
  • «Nous sommes pour l'instant dans une bonne moyenne pour atteindre nos objectifs de réduction des gaz à effet de serre qui sont de l’ordre de 50% à l'horizon 2030 et la neutralité carbone en 2050»

MONACO: Il était une fois Monaco… Une cité-État à cheval entre mer et montagne, sur la côte méditerranéenne et qui s’étend sur 2,02 km2. Le Rocher est ainsi le deuxième plus petit État au monde après le Vatican. Sa population est estimée à 39 150 habitants, ce qui en fait l’un des pays les plus densément peuplés de la planète. La principauté est aussi l’une des destinations les plus prisées au monde. Avec ses palaces, son casino et son célèbre Grand Prix de Formule 1, le pays attire chaque année des millions de touristes des quatre coins du monde et les travailleurs étrangers y sont nombreux. Une réalité qui a des conséquences néfastes sur l’environnement. 

La pression sur les ressources naturelles de Monaco est immense. La ville-État doit faire face en effet à des problèmes environnementaux tels que la gestion des déchets, la qualité de l’air et de l’eau ainsi que la consommation d’énergie. Le défi est de taille: maintenir la qualité de vie des résidents tout en préservant les ressources naturelles de la cité-État. Depuis quelques années, la principauté de Monaco a programmé des initiatives pour encourager les modes de vie durables. Ce qui se passe sans bruit à Monaco pourrait-il véritablement servir d’exemple au-delà de ses frontières? 

Ce n’est un secret pour personne, le prince Albert II de Monaco est un fervent défenseur de l’environnement. En marge du salon Ever, la plus ancienne manifestation de la principauté sur les thématiques de la mobilité durable et des énergies renouvelables, le prince Albert II de Monaco a accordé une interview exclusive à Arab News en français

«Souriant, accessible et décontracté»

Posez la question à n’importe quel Monégasque, il vous le confirmera… Le prince Albert II de Monaco est un homme souriant, accessible et décontracté. On aurait pu penser le contraire vu son rang de prince souverain et son statut de chef d’un petit État souvent perçu comme le lieu par excellence du luxe et de la démesure, mais Albert II, lors de notre rencontre, nous a donné également cette impression de simplicité. 

Monaco, terre de mobilité durable? 

Comment nous déplacerons-nous dans le futur? Quel genre de bus emprunterons-nous? À quoi ressembleront les camions? Quid des avions très polluants? Comment allier confort et respect de l’environnement? Les réponses se trouvent peut-être dans les innovations présentées chaque année au salon Ever. Les visiteurs y découvrent des scooters, des vélos, des bateaux et même des avions électriques. L’objectif est de montrer que la mobilité durable peut prendre différentes formes et s’adapter aux besoins de chacun.  

Le salon se déroule dans le quartier d’affaires de Fontvieille, à quelques pas seulement de l’héliport… Les visiteurs peuvent apercevoir (et surtout entendre) le ballet des hélicoptères qui permettent aux VIP, touristes ou hommes d’affaires de rejoindre Nice depuis le Rocher en sept minutes. Les hélicoptères ne sont pas encore électriques et restent bel et bien polluants, mais Monaco peut toutefois se vanter de posséder le premier héliport au monde à avoir obtenu l’accréditation carbone via l’Airport Council International Europe, autrement dit la structure serait moins polluante et plus respectueuse de l’environnement. 

Pour le prince Albert, le salon Ever est une vitrine pour Monaco. «Cet événement permet de faire la promotion de la mobilité propre et de l’engagement de la principauté à créer une plate-forme, de montrer non seulement ce que la principauté réalise, mais aussi les innovations en matière de transport routier ou même aérien», indique le prince avec fierté. 

Qui dit respect de l’environnement ne veut pas dire régression pour le prince. Hors de question pour lui de cesser «d’innover et de progresser».  

La décroissance ne serait donc pas la solution. Il est beaucoup plus partisan de la sobriété. «Nous sommes pour l'instant dans une bonne moyenne pour atteindre nos objectifs de réduction des gaz à effet de serre qui sont de l’ordre de 50% à l'horizon 2030 et la neutralité carbone en 2050… Il faut absolument que l'on tende vers une société décarbonée et vers un impact moins fort de nos activités humaines. Et donc tout ce qui peut amener les consommateurs d'aujourd'hui et de demain à adopter ces nouvelles normes est une bonne orientation vers une mobilité propre, qu'elle soit électrique ou hydrogène, ou de carburant propre.» 

Selon le prince Albert II, «nous utilisons encore trop de véhicules thermiques alors que des solutions, si elles se développent de plus en plus, seront moins coûteuses aussi à l'avenir». 

La principauté de Monaco encourage en ce sens l’utilisation de voitures électriques et promeut les déplacements en transport collectif, à pied et à vélo pour réduire la pollution de l’air. 

«À l’horizon 2025, Monaco verra sa flotte de bus composée à 100% de véhicules électriques!», espère le prince. «La principauté entend également inciter davantage à l’achat de véhicules neufs, tout électriques ou hybrides rechargeables avec des offres d’aides à l’achat de ces véhicules allant jusqu’à 30% du prix du véhicule», explique le prince à Arab News en français

«On espère, à la fin de l'année, atteindre les 20% de notre parc automobile en véhicules électriques ou hybrides rechargeables, ce qui, pour un petit pays comme le nôtre, est remarquable.» 

Soutien de Monaco au rallye Aïcha des Gazelles

La fondation Prince Albert II de Monaco soutient le rallye Aïcha des Gazelles.

Une course automobile 100% féminine créée il y a plus de trente ans, sans GPS ni téléphones portables avec des concurrentes qui parcourent le désert marocain à la recherche de balises. Le rallye présenté au salon Ever met en avant le courage des femmes, mais il promeut également la mobilité durable et la préservation de l’environnement. Il s’agit en ce sens du premier événement sportif automobile au monde à avoir obtenu la norme environnementale Iso 14001. En effet, la course s’engage à réduire les émissions en CO2 tout en réduisant sa consommation d’eau, son énergie et ses déchets.  

Le prince Albert II a indiqué à Arab News en français être «très heureux que la principauté et la fondation soient liées à ce grand événement, qui promeut de belles valeurs comme l'engagement des femmes de tous horizons avec cette déclinaison depuis pratiquement le début sur la durabilité, sur les énergies renouvelables et sur la mobilité forte». Le prince se félicite également du nombre croissant de véhicules électriques qui prennent part au rallye Aïcha des Gazelles avec la catégorie E-Gazelles et dont le départ se fait à Monaco depuis la place du palais princier. «C'est une aventure formidable et exemplaire, notamment dans ce qu’elle apporte pour la durabilité et pour l'engagement vers une mobilité propre», s’exclame-t-il. 

L’extension de Monaco sur la mer: un projet titanesque 

Le prince Albert II est connu pour son amour de la mer et son engagement en faveur de la protection de l’environnement marin. Il a effectué plusieurs expéditions océanographiques pour sensibiliser à l’importance de la biodiversité marine. Plusieurs initiatives ont été programmées pour protéger les océans, notamment la création de réserves marines et la promotion de la pêche durable. Le célèbre musée océanographique de Monaco, fondé en 1910 par le prince Albert 1er, et dirigé par le commandant Cousteau lui-même pendant trois décennies, est un acteur essentiel dans la sensibilisation du grand public à la protection de l’environnement marin. 

Alors que les bateaux de croisière sont de plus en plus décriés en raison de leurs conséquences néfastes pour l’environnement, leur branchement à un réseau électrique pour réduire leur impact carbone apparaît pour de nombreuses villes portuaires comme une solution pour limiter leurs émissions. C’est en ce sens que le prince Albert II indique à Arab News en français qu’«une norme pour permettre aux navires de croisière lorsqu’ils sont dans les eaux monégasques de se raccorder aux réseaux électriques est en passe d’être finalisée». Le chef de l’État admet toutefois qu’il s’agit «d’un problème technique très difficile à résoudre». 

Lors de son avènement, le 12 juillet 2005, dans son discours évoquant les priorités de son règne, le prince avait déclaré vouloir faire de Monaco, «une société modèle, un modèle de société». 

Le prince souhaiterait donc faire de la cité-État un modèle de développement urbain durable à travers notamment son incroyable projet d’extension sur la mer de six hectares. Près de 60 000 m2 de logements luxueux doivent sortir de l’eau d’ici à 2025. Certains parlent même de la construction d’un opéra sous-marin! Le coût global du projet est estimé à 2 milliards d’euros. 

Ce projet titanesque, véritable défi environnemental, se présente comme écoresponsable avec une attention particulière portée au respect de la biodiversité du site et aux impacts écologiques générés par le chantier. 

Pourrait-il en être autrement lorsque l’on sait à quel point la protection des fonds marins est une cause importante pour le prince Albert II? 

Monaco et la région Mena: un avenir en commun au service de l’environnement 

Si la fondation Prince Albert II de Monaco œuvre à la protection de l’environnement et à la promotion du développement durable à l’échelle locale, elle est aussi fortement engagée sur le plan international. «La fondation apporte son soutien à différents projets à travers des partenariats entre la fondation et d’autres entités, notamment par le partage des bonnes pratiques», indique le prince. Il se félicite de «l’existence de plusieurs projets liés à l'énergie solaire, éolienne ou autres tout autour du bassin méditerranéen, mais aussi au-delà». Selon le prince: «Il est nécessaire de montrer l'importance de ce mix énergétique, même pour les pays en développement.» 

Le prince Albert II souhaite davantage renforcer la coopération entre la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (Mena) et Monaco, précise-t-il à Arab News en français.  

La région Mena et particulièrement l’Arabie saoudite ainsi que les Émirats arabes unis (EAU) ont déployé des efforts considérables pour accélérer la transition vers les énergies renouvelables: l’initiative verte saoudienne comme celle du Moyen-Orient en est notamment le fer de lance. Alors que la prochaine conférence de l’Organisation des nations unies sur le climat (COP) se tiendra en décembre prochain à Dubaï, aux EAU, le prince salue «les projets et initiatives tout à fait remarquables de la région». «J'ai grand plaisir à souligner et à montrer que nous sommes aussi partenaires de nombre de ces projets. Des projets tout à fait admirables, comme Masdar», indique-t-il. Le prince souverain a tenu particulièrement à saluer le travail fourni par Razan al-Moubarak, «l’une des ambassadrices de la prochaine COP, présidente de l’Union internationale pour la conservation de la nature, avec laquelle la fondation est très liée», déclare-t-il avec fierté à Arab News en français

«C’est grâce à ces personnalités, mais aussi grâce à une multitude d'initiatives et de projets non seulement au Moyen-Orient, mais aussi sur la rive Sud de la Méditerranée et dans toute l'Afrique du Nord, que les énergies renouvelables peuvent être mises en œuvre et que les efforts pour une plus grande durabilité peuvent être entrepris.» Le prince souligne ainsi «les efforts tout à fait exemplaires du Maroc, mais aussi d'autres pays» de la région pour lesquels il s’est dit très heureux de pouvoir contribuer «modestement afin que cela se développe encore plus». 

Une collaboration destinée à être renforcée avec les pays de la région Mena dont on connaît aujourd’hui le développement remarquable dans différents secteurs et particulièrement dans la défense de notre environnement. Récemment, l’État monégasque et l’Arabie saoudite ont d’ailleurs établi des relations diplomatiques. Ce qui laisse présager une coopération fructueuse entre ces deux États, soucieux d’allier progrès et respect de l’environnement.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.