CASABLANCA: Sur la question des droits de l’homme, le Maroc serait un bon élève. C’est un constat établi, sans équivoque, fait par plusieurs observateurs internationaux qui saluent les grandes avancées du Royaume en la matière. Et les récentes sorties médiatiques et autres rapports publiés par des institutions ou des organisations non gouvernementales (ONG) n’y changeront rien, a laissé entendre, tout récemment, le chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita.
Dans une déclaration ferme, il a critiqué la politisation de la situation des droits de l'homme dans les pays africains «par des acteurs qui se proclament évaluateurs de ces droits sur le continent».
Double discours
Selon lui, ces parties «s'appuient sur des positions qui mettent de côté le dialogue et la coopération comme piliers de la protection des droits de l'homme, pour adopter, malheureusement, des positions de double standard», regrette le ministre marocain des Affaires étrangères. Allusion faite à un certain nombre de parties, pays et ONG qui jouent au double discours en fonction de leurs intérêts politiques et économiques. Cette époque est donc révolue, laisse insinuer le Maroc.
«C’est un constat qui est effectivement palpable sur le terrain. Le Maroc a réussi ces vingt dernières années de louables avancées sur la question des droits de l’homme. Le pays a fait le choix stratégique de l’État de droit et de la protection des droits de l’homme», précise à Arab News en français, Mohammed Benhammou, expert international sur les questions géostratégiques. Notre intervenant donne l’exemple de la question migratoire, où le Maroc est souvent cité comme exemple à l’échelle régionale et internationale.
«La politique initiée par le roi du Maroc, Mohammed VI, sur la question migratoire, reste une politique unique et exemplaire sur le continent africain, car elle garantit et elle protège les droits des migrants.»
«La politique initiée par le roi du Maroc, Mohammed VI, sur la question migratoire, reste une politique unique et exemplaire sur le continent africain, car elle garantit et elle protège les droits des migrants. Et ce ne sont pas des paroles en l’air. On a tous vu ce qui a été fait dans ce domaine, que ce soit pour la politique de régularisation, les droits économiques et sociaux, ainsi que le respect des droits culturels et à l’éducation», commente M. Benhammou.
Des réalisations confirmées par la diplomatie américaine, qui, dans son dernier rapport annuel sur la situation des droits de l’homme au Maroc, a salué les efforts volontaristes du pays. «Le gouvernement marocain a coopéré avec le Haut-Commissariat des nations unies pour les réfugiés (UNHCR) et d'autres organisations humanitaires pour fournir protection et assistance aux réfugiés, aux demandeurs d'asile et à d'autres personnes relevant de sa compétence.»
Des fonds alloués aux organisations humanitaires
«Le gouvernement a également alloué des fonds aux organisations humanitaires pour assurer des services sociaux aux migrants, y compris aux réfugiés», souligne le département d’État américain dans son rapport. Et d’ajouter que «les migrants, les demandeurs d'asile et les réfugiés ont un accès égal au Maroc, en vertu de la loi, à la justice et aux services publics, y compris la santé et l’éducation».
Concernant la situation politique au Maroc, le rapport est revenu, par ailleurs, sur la tenue en septembre 2021 des élections locales, régionales et parlementaires, rapportant que «les observateurs nationaux et internationaux ont considéré que les élections étaient généralement libres, honnêtes et transparentes».