Des dirigeants du Golfe se joignent aux personnalités internationales à Londres pour le couronnement du roi Charles III

Les représentants de l'Arabie saoudite au couronnement, le ministre d'État, le Prince Turki ben Mohammad ben Fahd ben Abdelaziz et l'ambassadeur saoudien au Royaume-Uni, le prince Khalid ben Bandar ben Sultane. (SPA)
Les représentants de l'Arabie saoudite au couronnement, le ministre d'État, le Prince Turki ben Mohammad ben Fahd ben Abdelaziz et l'ambassadeur saoudien au Royaume-Uni, le prince Khalid ben Bandar ben Sultane. (SPA)
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Publié le Samedi 06 mai 2023

Des dirigeants du Golfe se joignent aux personnalités internationales à Londres pour le couronnement du roi Charles III

  • Les dirigeants et les représentants officiels des pays du Golfe figurent parmi les quelque deux mille invités
  • L'Arabie saoudite était représentée par le prince Turki ben Mohammad ben Fahd ben Abdelaziz

LONDRES : Plusieurs dirigeants et représentants officiels des pays du Golfe figuraient parmi les quelque deux mille invités au couronnement du roi Charles III du Royaume-Uni à l'abbaye de Westminster, à Londres, samedi.

Comme annoncé jeudi, l'Arabie saoudite était représentée par le prince Turki ben Mohammad ben Fahd ben Abdelaziz, ministre d'État et membre du cabinet, qui a assisté à la cérémonie historique au nom du roi Salmane. Il était accompagné du prince Khaled ben Bandar ben Sultan, ambassadeur saoudien au Royaume-Uni.

Le prince Turki s'est entretenu avec le roi lors d'une cérémonie précédant le couronnement au palais de Buckingham vendredi.

Le roi Abdallah II de Jordanie et son épouse, la reine Rania, étaient assis près du roi et de la reine d'Espagne, Felipe VI et Letizia.

L'émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al-Thani, s'est rendu à Londres avec son épouse, Sheikha Jawaher, pour assister à l'événement de samedi.

La délégation des Émirats arabes unis au couronnement était dirigée par le cheikh Mansour ben Zayed, vice-président et vice-Premier ministre, qui était également présent à la réception de vendredi.

« Le cheikh Mansour a souligné le rôle important joué par feue la reine Élisabeth II qui a renforcé l'amitié historique qui unit le Royaume-Uni et les Émirats arabes unis depuis l'époque du père fondateur, feu le cheikh Zayed ben Sultan Al-Nahyane, et qui a été consolidée à l'époque de feu le cheikh Khalifa ben Zayed Al-Nahyane », a indiqué un communiqué du gouvernement des Émirats arabes unis.

Le roi de Bahreïn, Hamad ben Isa Al-Khalifa, a assisté au couronnement, accompagné du prince héritier Salmane ben Hamad Al-Khalifa.

« Le roi Hamad a eu des entretiens cordiaux avec le roi Charles III sur la solidité des relations amicales historiques entre les deux familles royales et les deux pays, affirmant la croissance constante des liens entre les deux royaumes dans divers domaines », a rapporté l'agence de presse bahreïnie avant la cérémonie.

Sayyid Theyazin ben Haitham Al-Said, membre de la famille royale d'Oman, a assisté à la cérémonie en compagnie du ministre des Affaires étrangères du sultanat, Sayyid Badr Al-Busaidi, tandis que le prince héritier Sheikh Mishaal Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah du Koweït y a assisté au nom de l'émir Sheikh Nawaf Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah.

Parmi les autres dignitaires internationaux présents figuraient la première dame des États-Unis, Jill Biden, le président français Emmanuel Macron, l'empereur du Japon, Naruhito, la présidente de la Commission européenne, Urusula von der Leyen, et Olena Zelenska, la première dame d'Ukraine.

Mme Biden représentait les États-Unis en l'absence de son mari et c'est la première fois qu'une première dame américaine assiste à un couronnement britannique.

Elle a déclaré qu'il y avait « une telle beauté dans la cérémonie » que c'était « tout simplement incroyable à voir », ajoutant : « Vous ne pouvez pas vous imaginer ce moment où vous voyez la couronne placée sur la tête du roi, puis sur celle de la reine. C'est vraiment surréaliste de voir et de vivre ce moment ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.


Cessez-le-feu à Gaza: nouveau veto américain au Conseil de sécurité de l'ONU

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
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  • "Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya
  • "Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum"

NATIONS-UNIES: Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

"Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya.

"Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum".

Les Palestiniens plaidaient en effet pour une résolution dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies qui permet au Conseil de prendre des mesures pour faire appliquer ses décisions, par exemple avec des sanctions, ce qui n'était pas le cas.

Le texte préparé par les dix membres élus du Conseil, vu par l'AFP, exigeait "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties" et "la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages".

"Nous avons été très clairs pendant toutes les négociations que nous ne pouvions pas soutenir un cessez-le-feu inconditionnel qui ne permette pas la libération des otages", a justifié après le vote l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood, estimant que le Conseil aurait envoyé au Hamas "le message dangereux qu'il n'y a pas besoin de revenir à la table des négociations".

La résolution "n'était pas un chemin vers la paix mais une feuille de route vers plus de terrorisme, de souffrance, de massacres", a commenté l'ambassadeur israélien Danny Danon, remerciant les Etats-Unis.

La plupart des 14 autres membres du Conseil, qui ont tous voté pour, ont déploré le veto américain.

"C'est une génération entière d'enfants que nous abandonnons à Gaza", a lancé l'ambassadrice slovène adjointe Ondina Blokar Drobic, estimant qu'un message uni et "sans équivoque" du Conseil aurait été "un premier pas pour permettre à ces enfants d'avoir un avenir".

En protégeant les autorités israéliennes, "les Etats-Unis de facto cautionnent leurs crimes contre l'humanité", a dénoncé de son côté Louis Charbonneau, de Human Rights Watch.

"Directement responsables"

Le Hamas a lui accusé les Américains d'être "directement responsables" de la "guerre génocidaire" d'Israël à Gaza.

Le 7 octobre 2023, des commandos infiltrés dans le sud d'Israël à partir de la bande de Gaza voisine ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP fondé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a lancé une campagne de bombardements massifs suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait au moins 43.985 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

La quasi-totalité des quelque 2,4 millions d'habitants ont été déplacés dans ce territoire en proie à un désastre humanitaire.

Depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l'ONU peine à parler d'une seule voix, bloqué plusieurs fois par des veto américains, mais aussi russes et chinois.

Les quelques résolutions adoptées n'appelaient pas à un cessez-le-feu inconditionnel et permanent. En mars, avec l'abstention américaine, le Conseil avait ainsi demandé un cessez-le-feu ponctuel pendant le ramadan --sans effet sur le terrain--, et avait adopté en juin une résolution américaine soutenant un plan américain de cessez-le-feu en plusieurs phases accompagnées de libérations d'otages, qui n'a jamais abouti.

Certains diplomates espéraient qu'après la victoire de Donald Trump, les Etats-Unis de Joe Biden seraient plus flexibles dans les négociations, imaginant une répétition de décembre 2016.

A quelques semaines de la fin du mandat de Barack Obama, le Conseil avait alors adopté, pour la première fois depuis 1979, une résolution demandant à Israël de cesser la colonisation dans les Territoires palestiniens occupés. Un vote permis par la décision des Américains de ne pas utiliser leur droit de veto, alors qu'ils avaient toujours soutenu Israël jusqu'alors sur ce dossier.