Une start-up saoudienne adopte une approche créative du travail humanitaire

Bab Boutique a été créée en 2016. (Photo fournie)
Bab Boutique a été créée en 2016. (Photo fournie)
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Publié le Jeudi 03 décembre 2020

Une start-up saoudienne adopte une approche créative du travail humanitaire

  • La boutique se décrit comme une «plate-forme pour célébrer des histoires de survie, d'effort et de succès invisibles à travers des pièces artisanales créées avec soin et amour»
  • «Ces gens ont beaucoup à nous apprendre, ils ont une culture, un art et une créativité dont nous pouvons bénéficier»

DJEDDAH : Les femmes réfugiées et d'autres personnes en marge, confrontées à des difficultés, développent leurs talents créatifs avec l'aide d'une start-up de mode saoudienne.

Bab Boutique a été créée en 2016 pour donner aux communautés marginalisées l'espace et les ressources nécessaires pour investir dans leur créativité et pour encourager, entre autres, les femmes réfugiées à célébrer leur identité et leur culture.

La boutique se décrit comme une «plate-forme pour célébrer des histoires de survie, d'effort et de succès invisibles à travers des pièces artisanales créées avec soin et amour».

Fondée par Rafah Sahab, Asma Aljifri, Hessa Alrubian, Mariam Alrubian et Fajer Burhamah, Bab Boutique proposait initialement une activité thérapeutique pour soutenir et aider les femmes syriennes qui avaient fui leur patrie déchirée par la guerre.

Rafah Sahab, psychothérapeute, explique que les fondateurs de la boutique étaient motivés par la conviction que la santé mentale est tout aussi importante que le bien-être physique. «La stratégie était de fournir des séances de thérapie individuelles traditionnelles dans les camps de réfugiés lors de mes visites, ou dans des communautés d'accueil comme le Liban et la Jordanie en obtenant des fonds pour des thérapeutes.»

Cependant, après quelques visites, la psychothérapeute s'est rendu compte que de nombreux réfugiés cherchaient un emploi et non un soutien psychologique. «J'ai été émue par leur courage et leur détermination à trouver des moyens de subvenir aux besoins de leurs enfants», poursuit-elle. «Nous nous sommes donc associés à des partenaires locaux pour leur donner une chance d'exprimer leur créativité.»

Rafah a décidé de remplacer les séances de thérapie par des travaux d’artisanat, car il était clair que le manque d’emploi affectait le sentiment de dignité et le respect de soi des réfugiés.

En collaboration avec l'organisation Thekra en Jordanie, Bab a lancé sa première collection, Stories of Syria, composée de sacs brodés à la main de différentes tailles qui célèbrent les aspects de la culture syrienne, y compris les mariages et les récoltes de blé et d'olive.

«Nous avons demandé aux réfugiés ce que nous pouvions apprendre de la culture syrienne, et les femmes ont commencé à partager des histoires qu'elles aimaient. Ces histoires ont été récréées en dessins que les femmes ont ensuite brodés», raconte Rafah. 

«Nous nous sommes occupés de vendre la collection sur le marché du Conseil de coopération du Golfe.»

Le marché des produits brodés à la main de Bab Boutique est plus vaste qu’on peut le croire et il séduit les adeptes d’une mode éthique et durable, de l'artisanat et des produits écologiques.

Alors que leurs efforts commençaient à porter leurs fruits, les cofondateurs de la boutique ont découvert que la relation était plus coopérative, éducative et perspicace pour les deux parties. «Nous avons appris que ces gens ont beaucoup à nous apprendre! Ils ont une culture, un art et une créativité dont nous pouvons bénéficier», explique Rafah Sahab.

«Ce ne sont pas seulement des réfugiés, ce sont des personnes avec des rêves, du potentiel, des capacités, des idées et des compétences, ainsi que de la douleur et des déceptions. Ce sont des êtres humains comme nous tous.»

Le travail réalisé avec les réfugiés lui a appris que, «en chacun de nous, il y a une puissance divine; il y a de la flexibilité et la capacité d'être créatif et de surmonter les difficultés.»

En collaboration avec Doa Bugis, artiste basé à Djeddah, Bab Boutique a récemment présenté Migrating Birds, une nouvelle collection de sacs finement brodés par des réfugiés syriens au Liban, basée sur des œuvres d'art de l’artiste, dont les créations se concentrent sur l'exploration du chagrin, de la perte, de la migration et des identités hybrides.

«Je suis un admirateur de Bab depuis des années. La collection Stories of Syria a attiré mon attention et m'a entraînée dans l’histoire, les valeurs et l'éthique de Bab», explique Doa Bugis. «Sachant ce qu'ils représentent, j'ai dit “oui” sans réfléchir.»

«Migrating Birds me trottait dans la tête depuis des années. J'ai toujours été intéressée par les identités hybrides, et j'ai passé environ six ans à faire des recherches sur le sujet», poursuit Doa Bugis pour Arab News.

 «La migration est l’une des principales caractéristiques des identités mixtes. C'est un phénomène enraciné dans l'histoire. Les gens ont toujours déménagé pour de meilleurs emplois, opportunités et conditions de vie. Que les raisons soient religieuses, économiques ou éducatives, se déraciner avec sa famille n'est pas une aventure facile.»

Doa Bugis a esquissé cette histoire avec des mots et l'a ensuite traduite visuellement. Après de nombreuses tentatives, elle a finalement créé une peinture miniature unique qui combine l'art islamique et la calligraphie.

Les sacs finement brodés comportent des images d'oiseaux et des phrases telles que «Dans la migration, il y a perte et existence.»

L’artiste espère maintenant que les réfugiés seront appréciés pour la richesse culturelle qu'ils apportent avec eux.

«Nous voulons changer le fait que l’argent et la possession de biens mesurent la richesse d’une personne. Vous pouvez être financièrement pauvre, mais riche culturellement et artistiquement; nous voulons opérer ce changement », explique Fatah Sahab.

«La start-up espère favoriser une nouvelle approche du travail humanitaire qui donnera aux gens la capacité de se construire et de vivre leur vie», ajoute-t-elle.

Bab prévoit de continuer à travailler avec les réfugiés sur des lignes et des collections spéciales, mais elle œuvre également à la construction de communautés à l'intérieur et à l'extérieur du Royaume.

 «Bab est un projet imparfait, un processus d'essais et d'erreurs en constante évolution», poursuit la psychothérapeute.

«Nous avons une mentalité de croissance. Nous essayons de faire preuve de patience et de travailler lentement, à l’encontre des aspirations de la société et des entreprises.»

Bien que l'entrepreneuriat social soit un nouveau concept sur le marché saoudien, Fatah Sahab est optimiste pour l'avenir.

«Les entreprises sociales n'étaient pas populaires dans le passé. Cependant, de nouvelles réglementations ont récemment été mises en place pour les soutenir. Je m'attends à un avenir meilleur pour les start-up sociales et l'entrepreneuriat social. »

Les produits de Bab Boutique sont disponibles en ligne et dans les concept-stores en Arabie saoudite. Ils peuvent être trouvés sur le lien suivant: https://babboutique.store et sur le compte Instagram @babboutique.me

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les Bourses mondiales patientent avant la Fed

Les Bourses mondiales patientent lundi avant la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed), temps fort de la semaine, où les investisseurs tenteront de déceler des indices sur l'orientation de la politique monétaire de l'institution monétaire pour l'année prochaine. (AFP)
Les Bourses mondiales patientent lundi avant la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed), temps fort de la semaine, où les investisseurs tenteront de déceler des indices sur l'orientation de la politique monétaire de l'institution monétaire pour l'année prochaine. (AFP)
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  • "Toutes les attentions cette semaine seront tournées vers la réunion (de politique monétaire) de mercredi" de la Réserve fédérale américaine, commente Jim Reid, économiste de la Deutsche Bank
  • Les marchés "s'attendent à ce que la Fed procède à une dernière et troisième baisse de taux de 0,25% pour 2025, portant à 6 le nombre de baisses et à 1,75% l'assouplissement cumulé depuis septembre 2024", résume M. Reid

PARIS: Les Bourses mondiales patientent lundi avant la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed), temps fort de la semaine, où les investisseurs tenteront de déceler des indices sur l'orientation de la politique monétaire de l'institution monétaire pour l'année prochaine.

En Europe, dans les premiers échanges, la Bourse de Paris perdait 0,30% quand Francfort (+0,02%), Londres (+0,06%) et Milan (-0,01%) restaient à l'équilibre.

En Asie, à la Bourse de Tokyo, l'indice vedette Nikkei a oscillé autour de l'équilibre, terminant en hausse de 0,18%. A Séoul, l'indice Kospi a gagné 1,34%. A Hong Kong, l'indice Hang Seng lâchait 1,23% dans les derniers échanges.

"Toutes les attentions cette semaine seront tournées vers la réunion (de politique monétaire) de mercredi" de la Réserve fédérale américaine, commente Jim Reid, économiste de la Deutsche Bank.

Les marchés "s'attendent à ce que la Fed procède à une dernière et troisième baisse de taux de 0,25% pour 2025, portant à 6 le nombre de baisses et à 1,75% l'assouplissement cumulé depuis septembre 2024", résume M. Reid.

"La faiblesse récente des données sur l'emploi et un indice PCE stable (...) soutiennent cette perspective", note Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote.

A 2,8% sur un an contre 2,7% en août, l'inflation s'éloigne encore de la cible de la banque centrale américaine, qui est de 2%. L'inflation sous-jacente (hors prix de l'énergie et de l'alimentation) a, elle, légèrement ralenti à 2,8% en glissement annuel, contre 2,9% le mois précédent.

La répartition des votes au sein du FOMC, le Comité de politique monétaire de la Fed, devrait également être scrutée.

"Le FOMC est divisé", souligne Mme Ozkardeskaya. "Certains membres craignent qu'une inflation alimentée par les droits de douane ne contrebalance les forces désinflationnistes et plaident pour la prudence — face à ceux qui veulent des baisses plus rapides, en ligne avec les pressions politiques et la préférence du public."

L'hypothèse la plus probable pour l'analyste reste que "les taux continueront de baisser à mesure que le comité se tourne vers des membres plus alignés sur les positions de la nouvelle administration, à commencer par un nouveau président de la Réserve fédérale".

Parmi les personnalités vues comme de potentiels successeurs de Jerome Powell, l'actuel principal conseiller à l'économie du président américain, Kevin Hasset, est régulièrement cité.

Et "au-delà de cette décision de premier plan, le ton de la conférence de presse du président Powell et le communiqué qui l'accompagne seront essentiels", note Jim Reid.

La Chine menacée de droits de douane

L'excédent commercial colossal de la Chine a dépassé pour la première fois les 1.000 milliards de dollars en 2025, les exportations à travers le reste du monde compensant la forte baisse des livraisons vers les États-Unis, indiquent des chiffres officiels publiés lundi.

Le président français Emmanuel Macron, tout juste de retour de Chine où il a plaidé la cause européenne en fin de semaine passée, a menacé Pékin dimanche de droits de douane "dans les tout prochains mois" si la Chine ne prend pas des mesures pour réduire le déficit commercial qui ne cesse de se creuser avec l'Union européenne.

Lundi, les valeurs européennes exposées à la Chine comme le luxe français, perdaient du terrain. A Paris, L'Oréal cédait 1,64%, Hermes 1,57%, Christian Dior 1,36%, LVMH 1,00% et Kering 0,59% vers 08H30 GMT.

La défense japonaise soutenue

"Les tensions entre la Chine et le Japon montent, soutenant les actions japonaises de la défense", commente Ipek Ozkardeskaya.

Tokyo a convoqué l'ambassadeur de Chine au Japon pour lui exprimer sa "vive protestation" après que des avions militaires chinois ont verrouillé leurs radars sur des chasseurs japonais, au moment où les tensions sont fortes entre les deux pays au sujet de Taïwan.

La Première ministre Sanae Takaichi a suggéré le mois dernier que le Japon pourrait intervenir militairement en cas d'attaque chinoise contre Taïwan, île dont Pékin revendique la souveraineté. La Chine n'exclut pas de recourir à la force pour la reprendre.

A Tokyo, Mitsubishi Heavy Industries a terminé en hausse de 3,06%, Kawasaki Heavy Industries de 2,48% et Japan Steel Works de 4,68%.


L'Arabie saoudite approuve le budget 2026 avec 306 milliards de dollars de recettes prévues

 Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a approuvé le budget 2026 du royaume lors d'une réunion du cabinet à Dammam mardi. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a approuvé le budget 2026 du royaume lors d'une réunion du cabinet à Dammam mardi. (SPA)
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  • Le budget 2026, approuvé mardi par le prince héritier Mohammed ben Salmane lors d'une réunion du cabinet à Dammam, fixe les dépenses totales à 1,31 trillion de SR
  • Le déficit budgétaire devrait atteindre environ 165 milliards de SR en 2026, soit 3,3 % du PIB, grâce à des politiques de dépenses anticycliques ciblées

RIYADH : L'Arabie saoudite devrait générer des recettes de 1,15 trillion de francs suisses (306 milliards de dollars) en 2026, soit une augmentation de 5,1 pour cent par rapport à l'estimation de 2025, soulignant les gains du programme de diversification économique en cours du Royaume.

Le budget 2026, approuvé mardi par le prince héritier Mohammed ben Salmane lors d'une réunion du cabinet à Dammam, fixe les dépenses totales à 1,31 trillion de SR, soit un peu moins que les 1,34 trillion de SR prévus pour 2025, selon la déclaration budgétaire publiée par le ministère des Finances.


Les accords conclus entre l'Arabie saoudite et les États-Unis à Washington

Le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman aux côtés du PDG de Tesla, Elon Musk, du PDG de Nvidia, Jensen Huang, et d'autres personnes lors du Forum d'investissement américano-saoudien à Washington, DC. le 19 novembre 2025. (SPA)
Le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman aux côtés du PDG de Tesla, Elon Musk, du PDG de Nvidia, Jensen Huang, et d'autres personnes lors du Forum d'investissement américano-saoudien à Washington, DC. le 19 novembre 2025. (SPA)
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  • La valeur déclarée des accords annoncés au cours de la visite s'élève à environ 557 milliards de dollars
  • Cette visite a été marquée par une rencontre entre le prince héritier et le président Donald Trump, ainsi que par leur participation conjointe au Forum d'investissement saoudo-américain, auquel assistent d'éminents investisseurs et de grandes entreprises

L'Arabie saoudite et les États-Unis, ainsi que plusieurs entreprises et institutions des deux pays, ont signé une série d'accords et de protocoles d'accord lors de la visite du prince héritier Mohammed bin Salman à Washington les 18 et 19 novembre 2025. Cette visite a été marquée par une rencontre entre le prince héritier et le président Donald Trump, ainsi que par leur participation conjointe au Forum d'investissement saoudo-américain, auquel assistent d'éminents investisseurs et de grandes entreprises.

Vous trouverez ci-dessous une liste complète de tous les accords conclus.

Accords gouvernementaux
1. L'accord de défense stratégique entre l'Arabie saoudite et les États-Unis (SDA) ouvre la voie à une coopération militaire plus large, englobant les transferts de technologie, les programmes de formation conjoints et la fourniture d'armements.

a. Un accord de défense historique qui réaffirme un partenariat militaire de plus de huit décennies et renforce la dissuasion régionale.

b. Des dispositions visant à faciliter les opérations des entreprises de défense américaines en Arabie saoudite.

c. Mise en place de mécanismes de partage de la charge financière de la sécurité entre les deux pays.

d. Annonce officielle de la désignation de l'Arabie saoudite comme "allié majeur non membre de l'OTAN".

e. Le président Trump a officiellement conféré à l'Arabie saoudite le statut d'"allié majeur non membre de l'OTAN".


2) Accord nucléaire. Une déclaration conjointe a été publiée pour finaliser les négociations sur la coopération dans le domaine de l'énergie nucléaire civile.

a. Établit un partenariat à long terme dans le domaine du développement nucléaire civil.

b. Positionne les entreprises américaines comme les partenaires privilégiés dans la construction du programme d'énergie nucléaire de l'Arabie Saoudite.

c. Lier la coopération aux normes de non-prolifération et à la surveillance réglementaire internationale.

3) Minéraux rares et critiques. Un cadre gouvernemental commun pour coordonner les politiques relatives aux minéraux stratégiques.

a. Cherche à diversifier les chaînes d'approvisionnement mondiales et à réduire la dépendance à l'égard de la Chine.

b. Couvre l'exploration, le raffinage et le développement des chaînes de valeur.

4) Intelligence artificielle. Protocole d'accord stratégique sur l'intelligence artificielle.

a. Accorde à l'Arabie saoudite l'accès aux technologies avancées d'intelligence artificielle, avec la mise en place de garde-fous pour protéger les systèmes propriétaires.

b. Vise à faire de l'Arabie saoudite un leader mondial dans le domaine de l'intelligence artificielle.

c. Englobe la collaboration en matière de recherche, d'infrastructure informatique et de renforcement des capacités humaines.

5) Accélérer les investissements. Un cadre stratégique conçu pour accélérer les flux d'investissement entre l'Arabie saoudite et les États-Unis.

a. Rationaliser les autorisations d'investissement et accélérer le lancement de coentreprises dans des secteurs tels que l'énergie, les infrastructures, la technologie et la défense.

b. Inclut l'alignement réglementaire sur les normes des véhicules.

c. Reconnaissance par l'Arabie saoudite que les véhicules et les pièces détachées conformes aux normes américaines satisfont aux exigences nationales en matière de sécurité.

6) Accords de coopération financière et bancaire entre le département américain du Trésor et le ministère saoudien des finances afin d'approfondir la coopération dans les domaines suivants :

a. Marchés des capitaux

b. Technologies financières (FinTech)

c. Normes réglementaires

d. Institutions financières internationales


Défense et marchés d'armes
 

1. Marché des avions de combat F-35. Les États-Unis autorisent la vente d'avions de combat F-35 à l'Arabie saoudite dans le cadre d'un programme de défense plus large.

a. Un accord portant sur l'achat de près de 300 chars américains ultramodernes destinés à renforcer la puissance opérationnelle des forces terrestres saoudiennes.

b. Une coopération renforcée en matière de planification opérationnelle et de coordination de la défense.

c. Dispositions visant à faciliter le déploiement de systèmes de défense tels que Patriot et THAAD en Arabie saoudite.

d. Des niveaux plus élevés de coopération en matière de renseignement et d'échange d'informations.

Les engagements d'investissement saoudiens aux États-Unis approchent le milliard de dollars, couvrant des projets d'infrastructure, d'énergie, d'industrie et de technologie.

Énergie et nucléaire
1. Énergie nucléaire civile. Un accord de coopération nucléaire civile.

a. Affirme que les activités d'enrichissement et de retraitement ne seront pas autorisées en Arabie Saoudite.

b. Ouvre la voie à la construction de réacteurs nucléaires utilisant la technologie américaine.

c. Intègre des modalités de financement à long terme.

2.  Énergie (pétrole, gaz et services) Un ensemble de protocoles d'accord entre Saudi Aramco et des entreprises américaines, d'une valeur de plus de 30 milliards de dollars, comprenant :

a. Investissements dans le projet de gaz naturel liquéfié à Lake Charles en partenariat avec MidOcean Energy.

b. Un accord avec Commonwealth LNG.

c. Des collaborations dans le domaine des services et technologies pétroliers avec Baker Hughes et Halliburton.

d. Partenariats financiers avec Blackstone et J.P.Morgan.

Minéraux rares et critiques

Un cadre gouvernemental sur les minéraux critiques couvrant l'uranium, les aimants permanents et les chaînes d'approvisionnement. Une coentreprise américano-saoudienne avec MP Materials pour établir une raffinerie de terres rares dans le pays.

Structure de propriété :

Maaden : au moins 51%.

MP Materials et le ministère américain de la défense : 49%

Objectif : réduire la dépendance mondiale à l'égard de la Chine pour le raffinage des terres rares : Réduire la dépendance mondiale à l'égard de la Chine pour le raffinage des terres rares.


1. Accords gouvernementaux

a. Le partenariat stratégique saoudo-américain en matière d'IA

I. Fourniture de GPU avancés dans le pays.

II. Développement de centres de données et d'installations de supercalculateurs.

III. Transfert de connaissances et collaboration en matière de recherche et de développement.

2. Partenariats avec le secteur privé dans le domaine de la technologie et de l'intelligence artificielle

a. Projet de centre de données impliquant AMD, Cisco et la société saoudienne HUMAIN.

b. Lancement d'un centre de données d'une capacité de 100 mégawatts en Arabie saoudite, avec des plans pour passer à 1 gigawatt.

c. Le projet Halo : un supercentre de calcul de 2 gigawatts en partenariat avec HUMAIN et Luma AI.

d. Partenariat avec xAI d'Elon Musk

e. Un projet informatique de 500 mégawatts en collaboration avec Nvidia.

f. Centre d'ingénierie de l'IA : Un partenariat entre Qualcomm et HUMAIN avec le soutien d'Adobe.


Investissements et finances publics
1. Les engagements d'investissement saoudiens aux États-Unis approchent 1 milliard de dollars, couvrant des projets d'infrastructure, d'énergie, d'industrie et de technologie.

2. Des accords d'une valeur de 270 milliards de dollars ont été signés lors du Forum d'investissement américano-saoudien.

3. Les estimations des médias suggèrent que la valeur totale des accords annoncés au cours de la visite s'élève à environ 557 milliards de dollars.

4. Confirmation que les États-Unis restent le premier investisseur étranger en Arabie saoudite, représentant environ 25 % du total des investissements directs étrangers.

Partenariats avec le secteur privé
1. Compagnies énergétiques et pétrolières américaines

a. Baker Hughes

b. Halliburton.

2. Entreprises d'investissement et financières
a. Blackstone Inc.
b. J.P.Morgan.

3. Entreprises de divertissement et d'infrastructures créativesAssurer la participation des petites et moyennes entreprises américaines à la recherche de partenariats dans :

a. Le divertissement.
b. Le sport.
c. Les grands événements.
d. Infrastructures créatives, telles que Convergenz.

Cet article a été publié pour la première fois sur Al-Majalla.