Dernier monstre sacré de l’âge d’or de Hollywood, Olivia de Havilland s’en va avec le vent, à l’âge de 104 ans

Olivia de Havilland dévoilant une plaque commémorative en l’honneur de Vivien Leigh, sa comparse dans Autant en emporte le vent (Rosie Hallam/AFP)
Olivia de Havilland dévoilant une plaque commémorative en l’honneur de Vivien Leigh, sa comparse dans Autant en emporte le vent (Rosie Hallam/AFP)
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Publié le Lundi 27 juillet 2020

Dernier monstre sacré de l’âge d’or de Hollywood, Olivia de Havilland s’en va avec le vent, à l’âge de 104 ans

  • "Dame Olivia de Havilland est décédée paisiblement de causes naturelles", a déclaré l'agente américaine Lisa Goldberg dans un communiqué
  • Inoubliable Mélanie de l’énorme succès « Autant en emporte le vent » de Victor Flemming (1939) la comédienne avait été deux fois primée par l'Oscar de la meilleure actrice

 

LOS ANGELES : La star de Hollywood Olivia de Havilland, qui avait notamment joué dans "Autant en emporte le vent", est morte dimanche à Paris, où elle résidait, à l'âge de 104 ans, a annoncé son agente. "Dame Olivia de Havilland est décédée paisiblement de causes naturelles", a déclaré l'agente américaine Lisa Goldberg dans un communiqué au sujet de la comédienne deux fois primée par l'Oscar de la meilleure actrice. Elle s'est éteinte dans sa résidence parisienne, en France, où elle vivait depuis le début des années 1950, a-t-elle ajouté, précisant que des funérailles strictement "privées" seraient organisées. En France, elle avait été mariée avec le journaliste de Paris-Match Pierre Galante, après une première union avec le scénariste américain Marcus Goodrich. Le président Nicolas Sarkozy lui avais remis la Légion d'honneur en 2010. Inoubliable Mélanie de l'énorme succès "Autant en emporte le vent" (1939) de Victor Fleming, elle était la doyenne de Hollywood, dont elle incarnait l'âge d'or des années 1930-1940. Elle est morte cinq mois après un autre monstre sacré du cinéma américain de sa génération, Kirk Douglas, décédé en février à l'âge de 103 ans. Plusieurs fois nommée, Olivia de Havilland a décroché l'Oscar de la meilleure actrice pour "A chacun son destin" (Mitchell Leisen, 1946) et "L'Héritière" (William Wyler, 1949)

"Force et courage"

L'académie des Oscars a d'ailleurs salué sur Twitter "une vraie légende de l'industrie" cinématographique, "un pilier de l'âge d'or de Hollywood et un talent incommensurable".

"Le monde a perdu un trésor international", a dit son ex-avocate Suzelle Smith. "Elle voudrait qu'on se souvienne d'elle avec joie, fierté, et en buvant une coupe de champagne !". Thierry Frémaux, délégué général du Festival de Cannes, a rappelé qu'Olivia de Havilland avait été "la première femme présidente du jury" de la manifestation cinématographique française. "Et à l'heure du questionnement sur la place des femmes dans le cinéma et dans la société en général, il faut surtout se souvenir d'elle à travers la force qui fut la sienne lorsqu'elle attaqua le système des studios pour libérer les comédiennes de contrats qui les exploitaient", a-t-il estimé, assurant que cette "reine d'Hollywood" avait démontré "force et courage" tout au long de sa carrière.

Olivia de Havilland avait remporté en 1943 face au studio Warner, qui refusait de la libérer de son contrat, une victoire judiciaire qui fera jurisprudence dans la défense des droits des acteurs. Un héritage salué par l'acteur américain Jared Leto, qui a écrit sur Twitter avoir eu "le plaisir de passer du temps avec elle à Paris". "Je l'ai remerciée pour son courage et lui ai raconté comment ses choix avaient eu un impact pour moi et mon frère", a-t-il ajouté. "C'était incroyable de la rencontrer. C'est une légende !" "Olivia de Havilland a passé une part de sa vie à faire oublier qu'elle était capable de jouer d'autres rôles que les jeunes dames mignonnes bien élevées. Total : 2 Oscars et la 1ère présidence féminine du jury du festival de Cannes + une brouille à vie avec Joan Fontaine, sa sœur", a aussi réagi sur Twitter l'ancien président du festival Gilles Jacob.

Elle était en effet la sœur de cette autre star oscarisée, décédée en 2013, avec laquelle elle entretenait des relations houleuses.


Les œuvres d’artistes gazaouis déplacés présentées dans l’exposition « Under Fire » 

Une sélection des œuvres de Majed Shala exposées à Amman dans le cadre de l'exposition "Under Fire". (Fourni)
Une sélection des œuvres de Majed Shala exposées à Amman dans le cadre de l'exposition "Under Fire". (Fourni)
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  • L’exposition « Under Fire » (Sous le feu), qui se tient jusqu’à la fin de l’année, rassemble près de 80 œuvres des artistes palestiniens, tous contraints de quitter leurs foyers en raison de l’offensive israélienne en cours dans la bande de Gaza
  • Pour le commissaire de l’exposition, Mohammad Shaqdih, recevoir ces œuvres chargées d’émotion a été une expérience cathartique

Dubai : Un couple tendrement enlacé, une réunion de famille, un cactus en fleur, et un coucher de soleil aux teintes de rose, jaune et orange. Ces images illustrent quelques-unes des œuvres délicates réalisées par quatre artistes gazaouis déplacés, dont les œuvres sont exposées au centre d’art Darat Al-Funun à Amman.

Certaines œuvres sont toutefois plus difficiles à regarder : des personnes épuisées et amputées, des hommes agenouillés, les yeux bandés, et des femmes et enfants au regard marqué par la terreur.

L’exposition « Under Fire » (Sous le feu), qui se tient jusqu’à la fin de l’année, rassemble près de 80 œuvres des artistes palestiniens Basil Al-Maqousi, Majed Shala, Raed Issa et Sohail Salem, tous contraints de quitter leurs foyers en raison de l’offensive israélienne en cours dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.

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Une œuvre de Basil Al-Maqousi tirée de la série "I Draw with Love, not with War" (Fourni).

Pour le commissaire de l’exposition, Mohammad Shaqdih, recevoir ces œuvres chargées d’émotion a été une expérience cathartique. « Je suivais leur travail sur les réseaux sociaux, mais lorsque les œuvres sont arrivées à Amman et que je les ai tenues entre mes mains, j’ai pleuré, pour être honnête », confie Shaqdih à Arab News. « J’étais envahi par une tristesse inexplicable. En les contemplant, je prenais un dessin, puis le rangeais aussitôt. Il y a tant de mort, de douleur et de sang dans ces œuvres. Et pourtant, elles incarnent aussi une incroyable résilience et une force de résistance. Elles débordent de vie ».

Organiser une exposition d’art comporte toujours des défis, mais « Under Fire » s’est révélée exceptionnellement complexe. Selon Shaqdih, les principales difficultés ont été de communiquer avec les artistes via des applications de messagerie et de transporter leurs œuvres au-delà des frontières.

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Raed Issa, "Friends". (Fourni)

En mai et juin 2024, une centaine d’œuvres ont été acheminées de Gaza vers l’Égypte, puis, début octobre, sont finalement arrivées en Jordanie. « Ces œuvres ont traversé des conditions périlleuses. Certaines ont été endommagées ou déchirées », explique Shaqdih. « Sortir ces œuvres de Gaza a été une aventure, mais, grâce à Dieu, elles sont parvenues jusqu’à nous ».

Les œuvres intactes – principalement des esquisses et des dessins au trait – ont été réalisées avec les matériaux les plus simples, par nécessité. Raed Issa, par exemple, a produit ses figures sur des paquets d’aide médicale en utilisant du thé pour les colorer. Sohail Salem a créé des dessins au stylo dans des cahiers d’écoliers fournis par l’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine).

Basil Al-Maqousi présente une série de dessins inspirés de la vie quotidienne dans les camps surpeuplés. « Ces œuvres ne sont pas simplement des tableaux destinés à être vus ou achetés ; elles font partie de notre existence », explique Shaqdih.

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Sohail Salem, "Tala Abu Ajwa, Girl Skater" (Fourni)

Thématiquement, les œuvres – vendues au profit des artistes – sont simples et émouvantes. Elles expriment le désespoir, la perte, et la confusion, mais également l’espoir, l’amour, et la beauté. L’une des images d’Issa, représentant deux jeunes aux traits flous, est subtilement illuminée par les fleurs rouges qu’ils tiennent en main.

« Les déclarations des artistes qui accompagnent les œuvres sont empreintes d’une profonde humanité », souligne Shaqdih. « Malgré le génocide qu’ils endurent, ils restent forts et continuent de résister, même en illustrant les massacres quotidiens. Ils persistent à travailler et à affirmer leur existence en tant qu’êtres humains malgré la laideur du monde. C’est une forme de résistance et de résilience. »

Majed Shala, né à Gaza en 1960, est l’un des artistes participant à l’exposition. Ses œuvres dans « Under Fire » capturent des souvenirs personnels, des scènes de la nature et la vie sous les bombardements.

La maison et l’atelier de Shala ont été détruits il y a plus d’un an, et il a perdu toutes ses œuvres. « Sous le bruit incessant des bombardements, on nous a obligé de quitter notre quartier. Nous ne savions pas où aller », confie-t-il à Arab News. Shala se trouve actuellement à Deir Al-Balah, dans le centre de Gaza, où, dit-il, « la situation reste difficile. Il n’y a ni sécurité ni biens essentiels ».

Malgré cela, il exprime une certaine fierté de voir ses croquis exposés à Amman, une ville qu’il apprécie et où il a de nombreux amis.

« J’espère que le monde soutiendra ceux qui ont des droits, ceux qui sont les véritables propriétaires de cette terre », déclare Shala, « et qu’il ne se contentera pas d’observer de loin, avec indifférence ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Symposium du sommet mondial de l'archéologie d'AlUla 2024: le passé au service du présent et de l'avenir

L'événement a eu lieu à Maraya, le plus grand bâtiment recouvert de miroirs du monde, qui comporte 9 740 panneaux de verre reflétant le désert et le paysage d'AlUla. (Shutterstock)
L'événement a eu lieu à Maraya, le plus grand bâtiment recouvert de miroirs du monde, qui comporte 9 740 panneaux de verre reflétant le désert et le paysage d'AlUla. (Shutterstock)
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  • Le programme du symposium comprenait une nouvelle exposition spécialement conçue pour présenter les récentes découvertes archéologiques à AlUla
  • Il comportait également une avant-première d'une exposition mondiale qui inclura des objets provenant du Museo Archeologico Nazionale di Napoli, en Italie

ALULA: L'Antiquité a pris vie ici lors du premier symposium du Sommet mondial de l'archéologie d'AlUla 2024, intitulé «Aller de l'avant: passé, présent et futur dans l'archéologie et le patrimoine des communautés mobiles».

Organisé les 30 et 31 octobre par la Commission royale pour AlUla, il fait partie de la nouvelle série biennale visant à favoriser le dialogue mondial entre les experts en archéologie et en patrimoine culturel.

Le symposium de cette année a favorisé des discussions approfondies sur les interactions entre les communautés mobiles et établies. Les participants ont partagé des recherches, des études de cas et de bonnes pratiques à l'échelle mondiale.

L'événement a eu lieu à Maraya, le plus grand bâtiment recouvert de miroirs du monde, qui comporte 9 740 panneaux de verre reflétant le désert et le paysage d'AlUla.

Construit en 2019, Maraya est devenu un élément emblématique de la scène culturelle d'AlUla, accueillant des concerts, des expositions et des événements qui mettent en valeur la culture moderne et traditionnelle de l'Arabie saoudite.

C'était l'endroit idéal pour réfléchir au passé, tout en vivant le présent et en se tournant vers l'avenir.

Sur le thème de la mobilité, les organisateurs ont également abordé l'expérience mondiale de l'arrêt des déplacements lors de la récente pandémie mondiale de Covid-19.

Le thème du symposium de cette année a encouragé l'examen critique de la mobilité passée et présente, depuis la préhistoire, car les gens se sont déplacés pour diverses raisons: pour accéder à des ressources rares, pour s'adapter aux pressions environnementales et pour répondre à l'instabilité sociopolitique.

Des intervenants des six continents se sont réunis pour discuter de sujets tels que les échanges, le commerce, le changement climatique et les conflits, qui ont tous façonné les communautés mobiles tout au long de l'histoire.

Parmi les temps forts du symposium, citons les discours liminaires de Willeke Wendrich de l'université de Californie à Los Angeles, de Stefano Biagetti de l'université Pompeu Fabra, de Peter DeBrine de l'Unesco et de Khalid Alasmari de l'université du roi Saoud.

Les participants ont visité des sites archéologiques à Khaybar et Tayma et ont participé à des panels et des ateliers axés sur le rôle croissant de l'Arabie saoudite dans le domaine de l'archéologie.

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Abdelrahman Alsouhaibani, vice-président de la culture à l'URC, a parlé du patrimoine unique d'AlUla à la lumière du symposium, le décrivant comme «un carrefour de connexion, d'échange culturel et de connaissances». (Photo fournie)

En outre, le programme du symposium comprenait une nouvelle exposition spécialement conçue pour présenter les récentes découvertes archéologiques à AlUla, ainsi qu'une avant-première d'une exposition mondiale qui inclura des objets provenant du Museo Archeologico Nazionale di Napoli, en Italie.

Ekhlass al-Qananweh, titulaire d'un doctorat en épigraphie sémitique du Nord-Ouest, a exprimé sa joie de participer au symposium.

«Je m'intéresse beaucoup aux antiquités du royaume d'Arabie saoudite et j'ai fait le voyage depuis la Jordanie jusqu'à la merveille architecturale qu'est Maraya pour assister à ce rassemblement des esprits les plus vifs du monde de l'archéologie», a-t-elle déclaré à Arab News.

«Outre les conférences, je m'intéresse profondément à la nouvelle génération d'archéologues extrêmement qualifiés – dont beaucoup sont présents – et surtout à la participation vitale des femmes saoudiennes dans le domaine des études archéologiques et de la gestion et la préservation du patrimoine.»

Lors d'un entretien accordé à Arab News, Adam Ford, expert du contenu du patrimoine culturel auprès de la commission royale, a souligné l'importance mondiale d'AlUla et la raison pour laquelle le site a été choisi pour accueillir le symposium.

«Il s'agit du Sommet mondial de l'archéologie, mais pas du Sommet d'AlUla. Nous voulons que le monde vienne chez nous pour discuter du monde», a-t-il déclaré.

«La communauté locale doit être considérée comme un partenaire de recherche», a-t-il ajouté, réitérant l'engagement de l'URC à impliquer les populations indigènes dans la préservation de leur patrimoine et à l'amplifier dans le monde entier.

M. Ford a également fait part de ses réflexions personnelles sur la continuité de l'expérience humaine à travers les millénaires. «Nous sommes portés par des épaules de géants... des millions d'actions, de décisions et d'erreurs commises par les peuples du passé aboutissent à ce que nous connaissons aujourd'hui.»

Il a ajouté que «même si nous ne rencontrerons jamais ces personnes», leurs histoires et leurs choix continuent de façonner le présent de l'humanité, soulignant le modèle universel qui consiste à durer, à surmonter les défis et à transmettre les connaissances aux générations futures.

Il est certain que si les terres pouvaient parler, elles feraient écho à des histoires qui remontent à des milliers d'années, à l'époque des royaumes lihyanite et nabatéen.

Aujourd'hui, AlUla abrite des oasis luxuriantes, des montagnes et des sites du patrimoine antique, ainsi qu'une société moderne prospère. Le site le plus connu d'AlUla est Hegra, le premier site saoudien inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco.

Ancienne colonie de 52 hectares, Hegra était la principale ville méridionale du royaume nabatéen. Elle comprend plus de 100 tombes bien préservées, dont beaucoup présentent des façades élaborées taillées dans les affleurements de grès qui entourent l'agglomération fortifiée.

AlUla abrite également Dadan, capitale des royaumes de Dadan et de Lihyan, considérée comme l'une des villes les plus développées du premier millénaire avant notre ère dans la péninsule Arabique.

On y trouve également Jabal Ikmah, une bibliothèque en plein air contenant des centaines d'inscriptions et d'écrits, inscrite au registre international «Mémoire du monde» de l'Unesco.

La vieille ville d'AlUla, un labyrinthe hétéroclite de plus de 900 maisons en brique crue, parsemé de petites entreprises créées au moins depuis le XIIe siècle, a été sélectionnée par UN Tourism comme l'un des meilleurs villages touristiques du monde en 2022.

Abdelrahman Alsouhaibani, vice-président de la culture à l'URC, a parlé du patrimoine unique d'AlUla à la lumière du symposium, le décrivant comme «un carrefour de connexion, d'échange culturel et de connaissances».

«Aujourd'hui, AlUla est l'une des zones d'exploration archéologique les plus actives au monde, avec plus de 30 000 zones d'intérêt archéologique identifiées et plus d'une douzaine de projets de recherche actifs», a-t-il déclaré.

«Nous avons créé cet événement pour qu'il devienne une plateforme progressive et de premier plan pour le dialogue et la collaboration, en organisant le premier rassemblement en 2023 avec un format alternatif de symposium une année et de sommet l'année suivante.»

«Nous sommes déjà en train de préparer le terrain pour poursuivre sur la lancée de cet événement et pour AWAS 2025.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
 


Des chefs de renommée mondiale proposent une expérience Omakase à Dubaï

Ensemble, ces trois chefs ont élaboré un menu Omakase unique où les techniques françaises de Nakatani rencontrent la pureté et la profondeur des saveurs japonaises, créant un jeu harmonieux de textures et de goûts. (ANJP)
Ensemble, ces trois chefs ont élaboré un menu Omakase unique où les techniques françaises de Nakatani rencontrent la pureté et la profondeur des saveurs japonaises, créant un jeu harmonieux de textures et de goûts. (ANJP)
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  • TakaHisa organise à nouveau une expérience Omakase à Dubaï avec trois chefs de renommée mondiale
  • Ces trois chefs ont su allier la finesse de la gastronomie française à la précision et à la profondeur des traditions culinaires japonaises

DUBAI: TakaHisa organise à nouveau une expérience Omakase à Dubaï avec trois chefs de renommée mondiale, dont Shinsuke Nakatani, étoilé au guide Michelin, Takashi Namekata et Hisao Ueda, les maîtres du wagyu et des sushis de TakaHisa.

Ces trois chefs ont su allier la finesse de la gastronomie française à la précision et à la profondeur des traditions culinaires japonaises.

Le chef Shinsuke Nakatani, force créatrice du restaurant Nakatani, étoilé au guide Michelin à Paris, est célèbre pour sa vision personnelle et lumineuse de la cuisine française, qui met l'accent sur les produits français de saison.

Nakatani a travaillé aux côtés d'Hélène Darroze à Paris pendant près de dix ans. Il a ouvert le restaurant Nakatani en 2014 et a obtenu sa première étoile Michelin en moins de deux ans.

Son approche raffinée et son attachement aux meilleurs ingrédients du pays sont au cœur de sa philosophie culinaire.

Si les Japonais et les Français partagent un amour pour la subtilité gustative, la collaboration de Nakatani avec Namekata et Ueda met en évidence une différence essentielle: les tonalités gustatives calmes des Français sont amplifiées par les moments riches en umami qui sont au cœur de la cuisine japonaise.

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Ensemble, ces trois chefs ont élaboré un menu Omakase unique où les techniques françaises de Nakatani rencontrent la pureté et la profondeur des saveurs japonaises, créant un jeu harmonieux de textures et de goûts.

Le menu met en valeur une fusion des meilleurs ingrédients français de saison, réinterprétés avec une précision toute japonaise. Des plats bien construits, composés d'ingrédients de première qualité tels que le wagyu riche en umami et les fruits de mer spécialement sélectionnés, mettront en valeur l'expertise collective des chefs, en présentant un mélange harmonieux de techniques et de saveurs.

Cet Omakase exclusif n'est pas simplement la rencontre de deux cuisines, mais la convergence de trois des chefs les plus éminents travaillant aujourd'hui pour créer une expérience gastronomique inégalée pour les gourmets les plus exigeants.

L'événement aura lieu du 29 au 31 octobre au TakaHisa, Banyan Tree Dubai, Bluewaters Island.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.jp