Saleeg, un court métrage d’animation saoudien, participera au festival du film d'Annecy

Le film Saleeg sera projeté au Festival international du film d’animation d’Annecy (France), ce qui confirme l’essor de la scène cinématographique saoudienne. (Photo fournie)
Le film Saleeg sera projeté au Festival international du film d’animation d’Annecy (France), ce qui confirme l’essor de la scène cinématographique saoudienne. (Photo fournie)
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Publié le Lundi 17 avril 2023

Saleeg, un court métrage d’animation saoudien, participera au festival du film d'Annecy

  • Saleeg est un film de neuf minutes et trente-neuf secondes réalisé en 2022 au moyen de marionnettes
  • «Chaque mouvement effectué par les marionnettes, aussi insignifiant soit-il, est photographié. Nous procédons ainsi pour obtenir vingt-quatre images par seconde»

DJEDDAH: Le film Saleeg sera projeté au Festival international du film d’animation d’Annecy, en France, qui se tiendra au mois de juin. Sa sélection vient confirmer l’essor de la scène cinématographique saoudienne. 

Cet événement annuel s’impose comme le festival de films d’animation le plus ancien et le plus prestigieux du monde. Créé en 1960, il rassemble des centaines d’amateurs et d’experts du monde de l’animation afin de célébrer les styles et les techniques qui sont à l’œuvre dans ce type de production. 

Saleeg est un film de neuf minutes et trente-neuf secondes réalisé en 2022 au moyen de marionnettes. Il a été tourné à Amsterdam (Pays-Bas) dans les ateliers de la société d’animation 5 A.M Studios.  

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La réalisatrice saoudienne Afnan Bawyan. (Photo fournie) 

Ce film, sous-titré en ourdou, en tigrigna et en anglais, est une comédie familiale interprétée en arabe (dialecte saoudien). Il sera projeté en avant-première lors du festival. 

Dans la catégorie des courts métrages, intitulée «Perspectives», il sera en compétition avec dix-huit films produits dans des pays comme la Chine, l’Allemagne, l’Espagne, l’Inde, le Brésil, la Turquie, le Mexique et le Canada. 

Lors d’un entretien accordé à Arab News, la réalisatrice saoudienne Afnan Bawyan a expliqué qu’elle essayait de trouver un sens à sa vie lorsqu’elle a choisi de faire carrière dans le cinéma. 

«Une chose est certaine: la cinématographie nous aide à nous exprimer et elle associe différents langages en une seule production: raconter une histoire, dessiner en couleurs, inventer des personnages, composer des dialogues, concevoir le temps et l’espace, dessiner la vie et ses notions.»  

Originaire de La Mecque, Mme Bawyan est titulaire d’une licence de chimie. Outre les ateliers organisés par la Commission saoudienne du cinéma auxquels elle a participé, elle a appris par elle-même les secrets de l’art cinématographique. 

«Le scénario a pris du temps. Je l’ai écrit entre 2019 et 2021. J’ai rédigé vingt versions préliminaires. Cependant, la production a été réalisée en dix mois», confie-t-elle. 

Les films réalisés grâce à la technique du stop-motion (animation en volume, ou animation pas-à-pas, une technique d’animation utilisée avec des objets réels, dotés de volume, NDLR) exigent en général plus de temps que les autres. Pour les réaliser, en effet, il faut construire des décors en miniature puis concevoir et fabriquer des marionnettes spéciales qui peuvent être contrôlées de manière appropriée, explique la réalisatrice. 

«Chaque mouvement effectué par les marionnettes, aussi insignifiant soit-il, est photographié. Nous procédons ainsi pour obtenir vingt-quatre images par seconde. Cela permet de créer des mouvements fluides grâce auxquels les scènes semblent être réelles», précise Mme Bawyan. 

Le tournage de Saleeg s’est étalé sur soixante-cinq jours, indique-t-elle. La production a donc pris plus de temps que la plupart des autres longs métrages saoudiens, qui nécessitent en général entre dix-sept et quarante-cinq jours de tournage. 

Le titre du film s’inspire du plat traditionnel hijazi de la ville de Taïf, dans la région de La Mecque. 

«C’est un titre pertinent, à mon avis, à l’instar du célèbre film d’animation Ratatouille. On ignore quels sont les ingrédients, mais on a envie d’y goûter», souligne Mme Bawyan. 

De nombreux sujets inhérents à la société saoudienne sont abordés dans ce film. Il s’agit notamment de l’urbanisation accélérée et du conflit entre les modes de vie traditionnel et contemporain, et plus particulièrement de la manière dont les personnes âgées ressentent ces changements. 

Mme Bawyan nous raconte qu’elle s’est inspirée de sa vie personnelle et de faits qu’elle a réellement vécus pour créer ses personnages et imaginer l’histoire. Le personnage principal porte le nom de sa mère, Hajar. Il affronte de nombreuses difficultés qui le contraignent à s’adapter. L’histoire se termine de manière «magnifique». 

La réalisatrice espère conquérir un public plus large en participant à ce festival. Ses objectifs sont également d’apprendre davantage sur l’animation et de valoriser la culture du Royaume. «Grâce à ce film, je vais relater une histoire saoudienne authentique à une échelle internationale. C’est ainsi que les histoires de notre pays peuvent être diffusées.» 

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Saleeg est le premier film que Mme Bawyan a écrit et réalisé elle-même. Auparavant, elle a travaillé sur sept longs métrages saoudiens; elle était chargée de superviser le scénario. 

Elle a également participé au Red Sea Film Labs. Cette plate-forme réservée aux cinéastes, aux écrivains et aux professionnels du secteur propose à ces derniers de nombreux programmes qui les aident à réaliser leurs projets. Elle a remporté le prix Lab Award en 2021 lors de la 1re édition du Festival international du film de la mer Rouge, à Djeddah. 

Mme Bawyan a collaboré avec la réalisatrice Maryam Khayat pour produire le film Saleeg. «Grâce à la stratégie imaginée par Maryam, le film a participé à de nombreux festivals internationaux et locaux», précise-t-elle. «Cela m’étonne que Saleeg reçoive une nomination, une mention ou un prix à chaque fois qu’il participe à une compétition. Il s’agit de mon premier court métrage et de ma première réalisation. Je ne m’attendais pas à ce qu’il remporte autant de succès. La seule chose que j’ai faite, c’est élaborer, penser et repenser l’histoire ainsi que la mise en scène.» 

Le film participera également à la 9e édition du Festival du film saoudien, qui aura lieu au mois de mai. 

La Commission saoudienne du film a réagi en ces termes sur Twitter: «Nous sommes heureux que le film (Saleeg) – lauréat de la #Daw’_Film_Competition – soit projeté en avant-première au #Annecy_International_Animation_Film_Festival, dans la catégorie Perspectives du prix du meilleur court métrage d’animation. Bonne chance à vous! #Film_Commission.» 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Les Émirats arabes unis, protagonistes du film hollywoodien « Now You See Me : Now You Don't »

Le tournage de cette production, qui sortira en novembre, a duré 13 jours et s'est déroulé dans plusieurs lieux emblématiques de la capitale, a indiqué jeudi l'Autorité des médias créatifs. (Instagram)
Le tournage de cette production, qui sortira en novembre, a duré 13 jours et s'est déroulé dans plusieurs lieux emblématiques de la capitale, a indiqué jeudi l'Autorité des médias créatifs. (Instagram)
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  • Les Émirats arabes unis ont décroché un rôle principal dans le prochain film hollywoodien "Now You See Me : Now You Don't", dont les scènes seront filmées dans la capitale Abou Dhabi

DUBAI : Les Émirats arabes unis ont décroché un rôle principal dans le prochain film hollywoodien "Now You See Me : Now You Don't", dont les scènes seront filmées dans la capitale Abou Dhabi.

La production, qui sortira en novembre, a terminé un tournage de 13 jours dans plusieurs lieux emblématiques de la capitale, selon l'Autorité des médias créatifs jeudi.

Le film, qui comporte de nombreuses scènes de casse, a été tourné dans des lieux tels que le Louvre Abou Dhabi, le pont Sheikh Zayed, le désert de Liwa, le Ferrari World Abu Dhabi, le CLYMB, le circuit Yas Marina, le W Abou Dhabi - l'île de Yas, ainsi que dans diverses rues de la ville.

Le troisième volet de la célèbre franchise, réalisé par le cinéaste américain Ruben Fleischer, fait revenir Jesse Eisenberg, Woody Harrelson, Dave Franco et Morgan Freeman dans leurs rôles précédents, rejoints par un ensemble d'acteurs comprenant Justice Smith, Dominic Sessa, Ariana Greenblatt et Rosamund Pike.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’histoire saoudienne mise à l’honneur à la Foire du livre d’Abou Dhabi

Archives photographiques et rapports sur la remise en service du chemin de fer du Hejaz.
Archives photographiques et rapports sur la remise en service du chemin de fer du Hejaz.
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  • Sélection de l'offre du marchand de livres rares Peter Harrington, basé à Londres, à la foire des EAU, du 26 avril au 5 mai

La grande mosquée de La Mecque

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Avec une préface de l'ancien ministre saoudien des Finances Sheikh Mohammed Abalkhail et des photos du photojournaliste africain primé Mohamed Amin, cette "somptueuse production" retrace le quart de siècle de restauration de la grande mosquée et de la Sainte Kaaba à La Mecque au milieu du 20e siècle. "Le texte contient une description historique de la Sainte Kaaba, Masjid al-Haram, un résumé des constructions récentes à l'époque saoudienne et des notes architecturales. Le reste du volume est consacré aux photographies d'Amin, qui présentent des vues détaillées des divers et vastes développements", peut-on lire dans les notes du libraire. Amin a été "le premier photographe à être autorisé à documenter le Hajj et l'un des premiers à photographier des sections des saintes mosquées de La Mecque et de Médine". Pendant trois ans, au cours des années 1970, il a voyagé à dos de chameau, en hélicoptère, en voiture et à pied jusqu'à Médine, Arafat et La Mecque".

Rapports confidentiels des premier et troisième congrès arabes du pétrole

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On ne saurait sous-estimer l'importance historique mondiale du premier congrès arabe du pétrole, qui s'est tenu en 1959. C'est là qu'a été introduite l'idée d'une organisation productrice de pétrole (une idée qui est finalement devenue l'OPEP). "Au cours des débats, l'influente journaliste pétrolière Wanda Jablonski a présenté le Saoudien Abdullah Tariki au Vénézuélien Juan Pablo Perez Alfonzo, tous deux mécontents des récentes baisses de prix. Ils ont rallié les délégués à la signature du pacte secret de Maadi, suggérant la création d'une commission de consultation sur le pétrole pour coordonner les réactions des producteurs. Cette initiative a jeté les bases de la conférence de Bagdad de 1960, au cours de laquelle l'OPEP a été officiellement créée", peut-on lire dans les notes du libraire. Ce groupe de documents contient des rapports internes d'Aramco sur ce congrès et sur le troisième congrès arabe du pétrole en décembre 1961, ainsi que d'autres documents produits par Aramco entre 1956 et 1961.

Archives photographiques et rapports sur la remise en service du chemin de fer du Hedjaz

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Le libraire décrit cette collection comme "des archives uniques relatives à la première tentative d'après-guerre de reconstruire le chemin de fer du Hedjaz et de relier Damas à Médine". Le dernier train à avoir parcouru toute la longueur de la voie ferrée remonte à 1925, après quoi "la ligne au sud de Mudawwara a été emportée, et les conflits qui ont conduit à la création de l'Arabie saoudite en 1932 ont freiné les efforts collectifs de reconstruction". Les archives comprennent des photos inédites et des rapports originaux publiés par l'International Resources Engineering and Exploration Group, qui s'est vu confier la conception du projet en 1956. "La couverture est particulièrement détaillée pour le centre et le nord de l'Arabie saoudite, notamment la région autour de Mada'in Salih et de Khur Himar", indique le vendeur, et comprend des images du parti rencontrant des responsables locaux, notamment les souverains d'AlUla et de Tabuk.

Une collection de diapositives sur lanterne magique de Harry St John Bridger Philby et Alec Horace Edward Litton Holt

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L'officier de renseignement britannique Philby - qui fut conseiller du fondateur de l'Arabie saoudite, le roi Abdulaziz Ibn Saoud - et l'ingénieur et explorateur Holt ont parcouru ensemble 600 miles en 1922 à travers le désert via la province d'Al-Jawf en Arabie saoudite "au plus fort des tensions croissantes entre Ibn Saoud et les Hachémites". Selon le libraire, ces 23 diapositives ont probablement été utilisées pour illustrer la présentation qu’ils ont faite de leur voyage devant la Royal Geographic Society, au Royaume-Uni, le 12 février 1923. "La collection montre Holt et Philby en costume arabe, des voitures et des avions Ford à Jidd, des scènes de désert, un condensateur Ford et des labours pour des terrains d'atterrissage, entre autres.

Dossier de presse éducatif d'Aramco

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Pour tenter d'attirer les étudiants et les diplômés américains dans les années 60 et 70, Aramco a produit plusieurs collections de matériel promotionnel comprenant des affiches semblables à celle-ci, qu'elle a distribuées dans les écoles et les universités des États-Unis. "Les affiches, très vivantes, explorent l'histoire de l'Arabie saoudite et les activités de la compagnie, chacune étant illustrée par des photographies de personnages historiques (dont T. E. Lawrence), du personnel de la compagnie, des puits de pétrole et de l'architecture saoudienne", indique le libraire.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Kojo Marfo dévoile «HOME» à Dubaï: une immersion vibrante dans l’identité, l’esprit et l’essence du foyer

HOME: Heart of My Existence est à découvrir à la JD Malat Gallery, Dubaï, du 16 avril au 31 mai 2025. (Photo: Arab News)
HOME: Heart of My Existence est à découvrir à la JD Malat Gallery, Dubaï, du 16 avril au 31 mai 2025. (Photo: Arab News)
HOME: Heart of My Existence est à découvrir à la JD Malat Gallery, Dubaï, du 16 avril au 31 mai 2025. (Photo: fournie)
HOME: Heart of My Existence est à découvrir à la JD Malat Gallery, Dubaï, du 16 avril au 31 mai 2025. (Photo: fournie)
HOME: Heart of My Existence est à découvrir à la JD Malat Gallery, Dubaï, du 16 avril au 31 mai 2025. (Photo: Arab News)
HOME: Heart of My Existence est à découvrir à la JD Malat Gallery, Dubaï, du 16 avril au 31 mai 2025. (Photo: Arab News)
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  • Marfo qualifie «HOME» de tournant introspectif dans son parcours artistique
  • Ce n’est pas qu’une expansion géographique, mais aussi une évolution de sa démarche artistique

DUBAÏ: L'artiste ghanéen-britannique Kojo Marfo présente sa première exposition personnelle aux Émirats arabes unis, HOME: Heart of My Existence, qui se déroule à la JD Malat Gallery de Dubaï. Du 16 avril au 31 mai 2025, cette exposition réunit treize œuvres monumentales et audacieuses, invitant les spectateurs à une réflexion profonde et intime sur la signification réelle du mot «appartenir» et sur l'origine de ce sentiment.

À son arrivée à Dubaï, Marfo a partagé ses premières impressions lors d'un entretien exclusif: «Tout le monde semble très poli et discipliné», a-t-il déclaré. «Cela rend les choses très authentiques, et on se sent plus libre de faire ce que l’on souhaite. L’énergie est incroyable – tout le monde semble positif et profite pleinement de la vie.»

Un cadre qui correspond parfaitement à HOME, une série que Marfo qualifie de tournant introspectif dans son parcours artistique. Célèbre pour son style vibrant, qu'il désigne sous le nom d'AfroGenesis, l'artiste mêle les influences de son héritage ghanéen – en particulier les artefacts et sculptures Akan – avec des courants artistiques occidentaux comme le cubisme et les techniques des grands maîtres. Cela donne naissance à un langage visuel unique, où des figures monumentales et colorées, à la fois énigmatiques et profondément expressives, prennent forme.

Une conversation en couleurs et en formes

Si les couleurs éclatantes et les formes stylisées captivent au premier regard, c’est le message profond de l’exposition qui demeure. «Il s’agit de lancer des conversations», explique Marfo. «On pense qu’on sait tout, mais ce n’est pas vrai. Nous vivons constamment dans nos pensées – c’est notre esprit qui nous guide, qui nous dicte nos émotions. L’espace physique devient insignifiant lorsque l’esprit est en chaos.»

L’idée de HOME ne se limite pas à un lieu physique. Pour Marfo, le foyer est une notion intérieure, façonnée par l’émotion, l’expérience et la mémoire. «Peu importe ce qu’on fait, on pense que notre “chez soi”, ce sont quatre murs, un toit et une serrure – mais ce n’est pas ça», dit-il. «Cette exposition est une invitation à regarder en soi. Il faut apprendre à se connaître, à s’accepter, et à en tirer des leçons.»

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Kojo Marfo - Fury and Freedom, 2025. (Photo: Arab News) 

L’une des œuvres phares de l’exposition, intitulée Fury and Freedom, illustre ce tumulte intérieur. «On voit à quel point tout est chaotique», commente Marfo. «Il y a un bouclier – c’est ce que la société appelle porter un masque. Il nous protège des agressions inutiles. C’est notre manière de vivre.» Pour l’artiste, ce masque symbolise les identités changeantes de l’humanité, ses mécanismes de défense émotionnels, et l’équilibre délicat entre expression de soi et protection de soi.

Une évolution artistique

Bien que Marfo ait exposé dans des villes majeures comme Paris, Tokyo ou Londres, cette exposition à Dubaï représente un moment charnière. «Quand la galerie m’a contacté, je me suis dit que j’allais apporter quelque chose de différent ici», se souvient-il. «La plupart de ces œuvres n’ont jamais été exposées. Mon objectif principal était de créer un dialogue à Dubaï.»

Ce n’est pas qu’une expansion géographique, mais aussi une évolution de sa démarche artistique. Puisant son inspiration dans les interactions humaines et les comportements, Marfo crée avec une histoire à l’esprit. «Parfois je peins d’abord, puis j’essaie de construire une histoire – mais c’est plus difficile. Je préfère m’inspirer des échanges, les faire miens, puis peindre.»

Bien qu’il ait été influencé à ses débuts par Picasso, Marfo a su se détacher des modèles pour forger son propre univers esthétique. «Avec le temps, j’ai développé mon propre style, mes propres idées – je l’appelle AfroGenesis. Ça sonne comme un mouvement, mais pour moi, c’est juste ma façon de dire que je suis original. Je ne cherche pas à lancer un mouvement – je suis juste là pour dire: “Je suis authentique.”»

Un échange culturel

HOME ne met pas seulement en lumière la maîtrise technique et la voix créative de Marfo – elle crée un pont. Entre les continents, entre les traditions culturelles, entre paysages intérieurs et réalités extérieures. Cette première immersion dans le monde de l’art moyen-oriental est à la fois une célébration et une invitation: une méditation universelle sur l’identité, le foyer et la condition humaine.

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Kojo Marfo - Stranger, 2023. (Photo: Arab News) 

«Je crée des œuvres vivantes et colorées pour capter l’attention», explique-t-il. «Mais mon but n’est pas que les gens se contentent de les observer – je souhaite qu’ils s’approchent et découvrent l’histoire qui se cache derrière. »

Et avec HOME, les amateurs d’art à Dubaï sont invités à bien plus qu’une simple visite de galerie – c’est une exploration réfléchie, intensément humaine, de ce que signifie être au monde.