Fort séisme, de magnitude 7, au large de l'Indonésie

Des personnes se tiennent sur les toits des magasins effondrés dans le port après un tremblement de terre de magnitude 5,1 à Jayapura, dans la province orientale de Papouasie en Indonésie, le 9 février 2023. (Photo par Faisal Narwawan / AFP)
Des personnes se tiennent sur les toits des magasins effondrés dans le port après un tremblement de terre de magnitude 5,1 à Jayapura, dans la province orientale de Papouasie en Indonésie, le 9 février 2023. (Photo par Faisal Narwawan / AFP)
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Publié le Vendredi 14 avril 2023

Fort séisme, de magnitude 7, au large de l'Indonésie

  • L'épicentre du séisme a été détecté à plus de 96 km de Tuban et 157 km de Surabaya, la deuxième ville la plus peuplée d'Indonésie
  • Le porte-parole de l'agence de gestion des catastrophes a estimé que le tremblement de terre, s'il a été «largement ressenti», «ne devrait pas provoquer de dégâts importants parce que le séisme n'est pas proche de la surface»

JAKARTA : Un fort séisme, de magnitude 7, a été enregistré en mer au nord de l'île indonésienne de Java vendredi, a annoncé l'agence géologique américaine (USGS), mais les autorités ne s'attendent pas à des dommages importants en raison de sa profondeur.

L'agence géologique indonésienne a de son côté écarté le risque de tsunami après cette secousse détectée à une profondeur importante de 594 km à 16H55 heure locale (9H55 GMT).

L'épicentre du séisme a été détecté à plus de 96 km de Tuban et 157 km de Surabaya, la deuxième ville la plus peuplée d'Indonésie.

La secousse a été ressentie sur une large partie de l'île de Java, légèrement dans la capitale Jakarta, et jusqu'aux îles de Bali et de Lombok.

Klistjart Tarissa, une habitante de Bandung (Java Ouest) âgée de 25 ans, a raconté à l'AFP avoir «un peu paniqué» après avoir «considérablement ressenti la secousse, parce que j'étais au deuxième étage».

«A Surabaya, ça a été un peu ressenti, des lampes se sont balancées» et le phénomène a duré «un moment», a dit un journaliste de l'AFP sur place. «Des gens dans les restaurants ont paniqué et se sont précipités à l'extérieur».

A Jogjakarta, dans le centre de Java, des étudiants pris de panique ont fui pendant un cours en ligne.

«J'ai ressenti une secousse qui était assez forte et longue, j'ai enlevé mes écouteurs et je me suis précipité à l'extérieur», a confié Simon Arsa Manggala, 33 ans, enseignant dans cette ville.

Une réplique mesurée à 5,5 par l'agence indonésienne de géologie a été enregistrée dans la même zone une heure environ après la principale secousse.

Abdul Muhari, le porte-parole de l'agence de gestion des catastrophes, a estimé que le tremblement de terre, s'il a été «largement ressenti», «ne devrait pas provoquer de dégâts importants parce que le séisme n'est pas proche de la surface».

L'Indonésie connaît une activité sismique et volcanique fréquente en raison de sa position sur la «ceinture de feu» du Pacifique, où les plaques tectoniques entrent en collision.

Le 21 novembre, un tremblement de terre de magnitude 5,6 a frappé la province de Java Ouest, causant la mort de plus de 600 personnes.

Le séisme le plus meurtrier en Indonésie, survenu au large de Sumatra le 26 décembre 2004, avait fait plus de 230.000 morts jusqu'au Sri Lanka, en Inde et en Thaïlande. Il avait provoqué des vagues gigantesques, jusqu'à 30 mètres de hauteur sur le rivage de Banda Aceh, dans le nord de Sumatra. Il était de magnitude 9,1.


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.


Cessez-le-feu à Gaza: nouveau veto américain au Conseil de sécurité de l'ONU

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
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  • "Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya
  • "Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum"

NATIONS-UNIES: Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

"Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya.

"Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum".

Les Palestiniens plaidaient en effet pour une résolution dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies qui permet au Conseil de prendre des mesures pour faire appliquer ses décisions, par exemple avec des sanctions, ce qui n'était pas le cas.

Le texte préparé par les dix membres élus du Conseil, vu par l'AFP, exigeait "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties" et "la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages".

"Nous avons été très clairs pendant toutes les négociations que nous ne pouvions pas soutenir un cessez-le-feu inconditionnel qui ne permette pas la libération des otages", a justifié après le vote l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood, estimant que le Conseil aurait envoyé au Hamas "le message dangereux qu'il n'y a pas besoin de revenir à la table des négociations".

La résolution "n'était pas un chemin vers la paix mais une feuille de route vers plus de terrorisme, de souffrance, de massacres", a commenté l'ambassadeur israélien Danny Danon, remerciant les Etats-Unis.

La plupart des 14 autres membres du Conseil, qui ont tous voté pour, ont déploré le veto américain.

"C'est une génération entière d'enfants que nous abandonnons à Gaza", a lancé l'ambassadrice slovène adjointe Ondina Blokar Drobic, estimant qu'un message uni et "sans équivoque" du Conseil aurait été "un premier pas pour permettre à ces enfants d'avoir un avenir".

En protégeant les autorités israéliennes, "les Etats-Unis de facto cautionnent leurs crimes contre l'humanité", a dénoncé de son côté Louis Charbonneau, de Human Rights Watch.

"Directement responsables"

Le Hamas a lui accusé les Américains d'être "directement responsables" de la "guerre génocidaire" d'Israël à Gaza.

Le 7 octobre 2023, des commandos infiltrés dans le sud d'Israël à partir de la bande de Gaza voisine ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP fondé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a lancé une campagne de bombardements massifs suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait au moins 43.985 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

La quasi-totalité des quelque 2,4 millions d'habitants ont été déplacés dans ce territoire en proie à un désastre humanitaire.

Depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l'ONU peine à parler d'une seule voix, bloqué plusieurs fois par des veto américains, mais aussi russes et chinois.

Les quelques résolutions adoptées n'appelaient pas à un cessez-le-feu inconditionnel et permanent. En mars, avec l'abstention américaine, le Conseil avait ainsi demandé un cessez-le-feu ponctuel pendant le ramadan --sans effet sur le terrain--, et avait adopté en juin une résolution américaine soutenant un plan américain de cessez-le-feu en plusieurs phases accompagnées de libérations d'otages, qui n'a jamais abouti.

Certains diplomates espéraient qu'après la victoire de Donald Trump, les Etats-Unis de Joe Biden seraient plus flexibles dans les négociations, imaginant une répétition de décembre 2016.

A quelques semaines de la fin du mandat de Barack Obama, le Conseil avait alors adopté, pour la première fois depuis 1979, une résolution demandant à Israël de cesser la colonisation dans les Territoires palestiniens occupés. Un vote permis par la décision des Américains de ne pas utiliser leur droit de veto, alors qu'ils avaient toujours soutenu Israël jusqu'alors sur ce dossier.