Pourquoi les abeilles d'Arabie saoudite font-elles tant parler d'elles?

Al-Baha, l'une des principales destinations touristiques du Royaume située sur les chaînes de montagnes Sarawat, est également réputée pour sa production de miel et d'apiculture. Chaque année, quelque 800 tonnes de miel sont produites à partir de 125 000 ruches dans la région (Photo, SPA).
Al-Baha, l'une des principales destinations touristiques du Royaume située sur les chaînes de montagnes Sarawat, est également réputée pour sa production de miel et d'apiculture. Chaque année, quelque 800 tonnes de miel sont produites à partir de 125 000 ruches dans la région (Photo, SPA).
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Publié le Mardi 11 avril 2023

Pourquoi les abeilles d'Arabie saoudite font-elles tant parler d'elles?

  • Plus de 16 000 apiculteurs saoudiens déclarés produisent plus de 5 000 tonnes de miel chaque année
  • Certaines variétés de miel du sud-est du Royaume peuvent se vendre à plus de 300 dollars le kilogramme

DJEDDAH: Au milieu du bourdonnement causé par les discours sur le changement climatique, les sécheresses dévastatrices et la perturbation des systèmes alimentaires causée par les conflits, il est facile d'oublier qu'une simple créature – l’abeille – joue un rôle essentiel dans la chaîne alimentaire.

Pour la plupart, qui dit abeille dit miel. Le miel est non seulement ajouté aux mets sucrés et salés, il est également utilisé en médecine traditionnelle pour traiter différentes pathologies telles que l'asthme, les infections oculaires et bien d'autres. La médecine moderne relève quant à elle les propriétés antioxydantes, antimicrobiennes et anti-inflammatoires du miel.

Le miel est cependant loin d'être la raison principale de protéger les abeilles. En effet, ces dernières jouent un rôle crucial dans la pollinisation. Près de 75% des principales cultures mondiales dépendent de la pollinisation animale. Les abeilles restent les principaux pollinisateurs des plantes sauvages et cultivées.

En 2019, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a publié une déclaration soulignant la menace que le déclin du nombre d'abeilles et d'autres pollinisateurs fait peser sur la sécurité alimentaire et la nutrition dans le monde.

Il est difficile de calculer le nombre d'abeilles sur terre; certains experts estiment l'existence d'au moins deux billions d'abeilles dans le monde, réparties en sept familles et environ 20 000 espèces. D'autres experts estiment que la planète abrite entre 80 et 100 millions de ruches, une seule colonie d'abeilles contenant 10 000 à 60 000 abeilles.

EN CHIFFRES

L'industrie mondiale du miel

11 400: le nombre de battements d'ailes d’une abeille en une minute

100 millions d'années: l'âge du plus vieux fossile d'abeille incrusté dans l'ambre

1/2 cuillère à café: la quantité de miel produite par une abeille ouvrière au cours de sa vie

3 à 5 ans: l'espérance de vie de la reine des abeilles

1 500 à 2 000: le nombre d’œufs pondus par jour par la reine des abeilles

Les abeilles sont des pollinisateurs indispensables pour de nombreuses plantes qui autrement ne pourraient survivre. Bien qu'elles soient principalement élevées pour leur miel, toutes les abeilles n'en produisent pas et leur disparition pourrait avoir un impact majeur sur la biodiversité de la planète. La FAO avertit également que le déclin des populations d'abeilles pourrait affecter les cultures nutritives telles que les fruits, les noix et les légumes, qui seraient alors remplacées par des cultures de base telles que le riz, le maïs et les pommes de terre, déséquilibrant ainsi les régimes alimentaires.

Les chercheurs estiment que les gros titres sur les pertes de colonies d'abeilles mellifères ont donné l'impression d'un déclin mondial à grande échelle de la population d'abeilles, mettant en péril l'apiculture. Cependant, ces articles se fondent généralement sur des rapports de recherche limités à quelques pays et sur une période relativement courte, notamment aux États-Unis et en Europe, où les pertes de colonies se sont manifestées au cours de plusieurs hivers rigoureux.

Bien que les abeilles aient résisté à l'épreuve du temps pendant des centaines de millions d'années, le déclin fluctuant de leurs populations au cours des dernières décennies peut également être attribué à de mauvaises pratiques agricoles, au réchauffement climatique et aux maladies.

Conscient de l'impact négatif que le déclin des abeilles peut avoir sur les récoltes, le secteur de l'apiculture progresse partout dans le monde, et le Royaume n'échappe pas à la règle. Bien que le paysage aride de l'Arabie saoudite puisse sembler peu propice à l'apiculture et à la production de miel, ces pratiques sont transmises de génération en génération depuis des siècles.

L'espèce d'abeille la plus répandue dans le Royaume est l'abeille mellifère indigène, Apis mellifera jemenitica, que l'on trouve principalement dans les régions du sud et du sud-ouest du Royaume, un environnement idéal pour les cultivateurs.

Les apiculteurs d'Asir se lancent dans l'aventure du miel saisonnier (Photo, SPA).

La région d'Asir, dans le sud-ouest du pays, est réputée pour sa production de miel d'excellente qualité. Les apiculteurs de la région bénéficient de son climat et de la diversité de sa flore, qui permettent aux abeilles d'extraire le nectar pour créer un miel riche en nutriments. Asir est également connu pour disposer de l'un des sols les plus fertiles du Royaume. La présence des abeilles et la préservation de l'espèce sont essentielles pour le marché agricole florissant de la région, une situation gagnant-gagnant pour les agriculteurs, les abeilles et les apiculteurs.

Le ministère saoudien de l'Environnement, de l'Eau et de l'Agriculture a conçu plusieurs plans pour développer le secteur de l'apiculture et de la production de miel. Il a mis au point des initiatives visant à préserver et à protéger les espèces d'abeilles autochtones, à améliorer la productivité des reines, du miel et d'autres produits apicoles, à développer et à protéger les prairies mellifères, à réglementer leur exploitation et à en améliorer la qualité afin d'obtenir des bénéfices économiques et sociaux.

Un rucher historique avec des ruches traditionnelles d'Apis mellifera jemenitica saoudiennes entretenues depuis plus de 500 ans par la même famille à Taif (Photo, Abdulaziz S. Alqarni, Mohammed A. Hannan, Ayman A. Owayss, Michael S. Engel).

L'apiculture est soutenue par le programme de développement des capacités humaines du Royaume, qui s’inscrit dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite, un plan de diversification économique et de réforme sociale annoncé par le prince héritier Mohammed ben Salmane en 2016. Le secteur bénéficie également d'une attention particulière en raison de la promotion et du soutien aux petites et moyennes entreprises locales.

Le Royaume compte environ 16 000 apiculteurs déclarés, un nombre qui devrait atteindre 30 000 d'ici 2030, avec plus d'un million de ruches.

Selon le ministère saoudien de l'Environnement, de l'Eau et de l'Agriculture, le Royaume produit près de 5 000 tonnes de miel et en importe 24 000 tonnes par an. Plus de 20 types de miel sont vendus localement à partir de centaines de ruchers répartis dans tout le pays. La région méridionale produit certaines des catégories de miel les plus riches et les plus rares, comme l'Al-Majra, qui se vend entre 266 et 320 dollars le kilogramme.

Cependant, les apiculteurs se heurtent à plusieurs obstacles.

EN CHIFFRES

L’industrie du miel en Arabie saoudite

16 000 apiculteurs déclarés

1 000 000 de ruches

5 000 tonnes de miel produites annuellement

2 400 tonnes de miel importées chaque année

20 types de miel

50 000 abeilles dans une ruche

Dans un entretien accordé à Arab News, le professeur Ahmad al-Khazim al-Ghamdi, directeur de la chaire de recherche sur les abeilles à l'université du roi Saoud et président de l'Association arabe d'apiculture et de l'Association des apiculteurs d'Albaha, a déclaré que les initiatives et les projets de préservation sont indispensables pour faire face au changement climatique qui entraîne la disparition de l'habitat naturel des abeilles.

«Les rapports internationaux sur le changement climatique indiquent que les températures en Arabie saoudite augmenteront considérablement au cours des vingt prochaines années en raison de la sécheresse de l'air. Lorsque cela se produira, les abeilles indigènes ne seront pas en mesure de supporter ces conditions, et la perte des abeilles aura des retombées économiques et environnementale», a-t-il indiqué.

«Les abeilles importées en grandes quantités remplaceront les abeilles indigènes. L'accouplement d'abeilles locales avec des abeilles importées, en raison du mèlange génétique entre les abeilles indigènes et les abeilles importées, fera perdre aux abeilles leur capacité d'adaptation aux conditions locales», a-t-il ajouté.

Selon le Dr Al-Ghamdi, les abeilles importées peuvent également véhiculer des parasites et des maladies, «en particulier le Varroa destructor (acarien), des maladies virales (neuf virus ont été recensés à ce jour) et des maladies fongiques, dont la plus dangereuse est le Nosema ceranae».

La région d'Al-Baha produit environ 800 tonnes de miel par an à partir de 125 000 ruches (Photo, SPA).

Grâce à l'Association des apiculteurs d'Albaha, 3 000 apiculteurs ont reçu une formation sur les meilleures pratiques de l'apiculture, notamment sur les moyens de résister à des conditions environnementales difficiles afin de préserver les abeilles indigènes saoudiennes, a indiqué le Dr Al-Ghamdi.

Pour soutenir la protection et la préservation des abeilles, planter des arbres appropriés peut contribuer à augmenter considérablement le nombre d'abeilles et à favoriser la prospérité agricole et économique de la région, selon le Dr Al-Ghamdi.

«Nous avons transmis une proposition au ministère de l'Environnement, de l'Eau et de l'Agriculture pour que 10% des 10 milliards d'arbres prévus dans le cadre de l'Initiative verte saoudienne soient des arbres à fleurs afin de fournir du nectar et des sources de pollen aux abeilles, ce qui est essentiel pour lutter contre le stress résultant du réchauffement climatique», a constaté le Dr Al-Ghamdi.

Au fil du temps, les abeilles mellifères indigènes se sont adaptées aux conditions environnementales de la région, comme le climat, la couverture végétale, les maladies courantes, le manque de précipitations, les ravageurs et les prédateurs, et ont coexisté avec eux à travers les années. M. Al-Ghamdi a toutefois déclaré qu'il fallait faire davantage pour préserver les abeilles d'Arabie saoudite.

Cette année, la conférence de l'Association apicole asiatique, qui se tiendra à Albaha du 3 au 6 août sur le thème de l'élevage des abeilles indigènes en vue d'une apiculture durable pour faire face au changement climatique mondial, s'attaquera de front aux préoccupations les plus pressantes des apiculteurs. Des invités de plus de 40 pays participeront et présenteront leurs travaux durant l’événement.

Les abeilles des hauteurs de l'Arabie saoudite attirent les foules. Grâce à elles, les montagnes de Soudah, couvertes de genévriers, sont devenues l'un des modèles les plus intéressants de tourisme durable au Moyen-Orient (Photo fournie).

«Nous avons lancé un projet, en cours depuis trois ans maintenant avec le ministère de l'Environnement, de l'Eau et de l'Agriculture, pour préserver l'abeille indigène dans le Royaume. Nous avons prélevé des échantillons d'abeilles dans différentes régions du Royaume, les avons analysés et avons documenté leur séquence génétique... Nous avons découvert trois génotypes répandus dans le Royaume, qui ont tous été enregistrés dans la National Biotechnology Information Bank des États-Unis», a indiqué le Dr Al-Ghamdi.

«Nous contribuons à la production de 5 000 reines sélectionnées dans les stations d'élevage et de réhabilitation des reines à Jazan, Asir, Albaha et Taif, à l'élaboration d'un programme de sélection et d'élevage de l'abeille indigène au moyen de l'intelligence artificielle et de l'accouplement naturel, et à la création d'une base de données électronique en arabe et en anglais au profit des futurs apiculteurs et chercheurs.»

Il a ajouté que les résultats de l'initiative permettent de préserver les abeilles indigènes et de travailler avec les apiculteurs locaux et le ministère saoudien de l'Environnement, de l'Eau et de l'Agriculture, qui ont alloué des terres aux ruchers afin de s'assurer que les colonies d'abeilles et l'industrie prospèrent et se développent en parallèle.

«Cela permettra de renforcer les capacités des apiculteurs du Royaume, d'offrir un soutien technique et relatif aux données et d'améliorer la production», a déclaré le Dr Al-Ghamdi.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Gaza: le Hamas rencontre les médiateurs au Caire

L'Egypte et le Qatar sont des médiateurs de longue date dans les pourparlers indirects avec Israël et le Hamas pour mettre un terme à la guerre à Gaza, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023. (AFP)
L'Egypte et le Qatar sont des médiateurs de longue date dans les pourparlers indirects avec Israël et le Hamas pour mettre un terme à la guerre à Gaza, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023. (AFP)
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  • Cette rencontre intervient au lendemain de frappes israéliennes sur Gaza, Israël ayant accusé le Hamas de violations du cessez-le-feu en vigueur depuis le 10 octobre, ce que le mouvement islamiste a réfuté
  • La source a précisé que la rencontre avec les médiateurs au Caire devrait porter notamment sur "les dizaines de frappes aériennes israéliennes" ayant fait la veille "des dizaines de morts dans la bande de Gaza"

LE CAIRE: Une délégation du Hamas, conduite par Khalil al-Hayya, rencontre lundi au Caire des responsables égyptiens et qataris pour évoquer le cessez-le-feu fragile et l'après-guerre à Gaza, a indiqué à l'AFP une source proche des négociations.

Cette rencontre intervient au lendemain de frappes israéliennes sur Gaza, Israël ayant accusé le Hamas de violations du cessez-le-feu en vigueur depuis le 10 octobre, ce que le mouvement islamiste a réfuté.

La source a précisé que la rencontre avec les médiateurs au Caire devrait porter notamment sur "les dizaines de frappes aériennes israéliennes" ayant fait la veille "des dizaines de morts dans la bande de Gaza".

L'Egypte et le Qatar sont des médiateurs de longue date dans les pourparlers indirects avec Israël et le Hamas pour mettre un terme à la guerre à Gaza, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023.

"Unifier" les mouvements 

Par ailleurs, "la délégation, aux côtés de plusieurs dirigeants du mouvement, tiendra des réunions avec des responsables égyptiens au sujet du dialogue interpalestinien que l'Egypte doit prochainement parrainer", a précisé la source familière des négociations.

L'Egypte a déjà accueilli plusieurs rencontres entre les mouvements politiques palestiniens, notamment les deux principaux groupes politiques palestiniens, le Hamas et le Fatah de Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne.

Ces deux mouvements sont opposés depuis des décennies.

"Ce dialogue vise à unifier le corps politique palestinien et à aborder les grandes questions, notamment l'avenir de la bande de Gaza et la formation d'un comité d'experts indépendants chargé de la gestion du territoire", a déclaré la source, faisant écho à la mise en place d'une autorité de transition formée de technocrates chapeautée par un comité dirigé par le président américain Donald Trump, et proposée par ce dernier.

Le Hamas a déjà fait savoir qu'il ne tenait pas à gouverner la bande de Gaza, ravagée par deux ans de guerre.

Plusieurs responsables politiques palestiniens ont également évoqué ces derniers mois la création d'un groupe de gestionnaires palestiniens, non affiliés, en charge d'administrer le territoire où le Hamas avait pris le pouvoir par la force en 2007.

Une autre source informée a affirmé que "les contacts et efforts des médiateurs ont permis hier soir de rétablir le calme et de réactiver le cessez-le-feu à Gaza", ajoutant que "les médiateurs continueront de suivre et de surveiller les violations israéliennes".


Gaza: la Défense civile annonce un nouveau bilan de 45 morts dans des frappes israéliennes dimanche

La Défense civile de la bande de Gaza a fait état d'au moins 45 personnes tuées dimanche au cours de frappes aériennes israéliennes dans le territoire palestinien, révisant à la hausse un précédent bilan de 33 morts. (AFP)
La Défense civile de la bande de Gaza a fait état d'au moins 45 personnes tuées dimanche au cours de frappes aériennes israéliennes dans le territoire palestinien, révisant à la hausse un précédent bilan de 33 morts. (AFP)
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  • Quatre hôpitaux du territoire palestinien ont confirmé ce bilan de 45 décès à l'AFP, disant avoir reçu morts et blessés
  • L'armée israélienne a déclaré avoir frappé dans la journée des dizaines de cibles du Hamas à travers le territoire palestinien, Israël et le Hamas s'accusant mutuellement de violer un cessez-le-feu parrainé par le président américain Donald Trump

GAZA: La Défense civile de la bande de Gaza a fait état d'au moins 45 personnes tuées dimanche au cours de frappes aériennes israéliennes dans le territoire palestinien, révisant à la hausse un précédent bilan de 33 morts.

L'armée israélienne a déclaré avoir frappé dans la journée des dizaines de cibles du Hamas à travers le territoire palestinien, Israël et le Hamas s'accusant mutuellement de violer un cessez-le-feu parrainé par le président américain Donald Trump, en vigueur depuis le 10 octobre.

"Au moins 45 personnes ont été tuées du fait de frappes aériennes israéliennes sur plusieurs endroits de la bande de Gaza", a indiqué Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile, service de secours opérant sous l'autorité du Hamas.

Quatre hôpitaux du territoire palestinien ont confirmé ce bilan de 45 décès à l'AFP, disant avoir reçu morts et blessés.

L'hôpital Al-Awda à Nuseirat a recensé 24 morts, l'hôpital Al-Aqsa à Deir al-Balah 12, l'hôpital Nasser à Khan Younès cinq et celui d'Al-Shifa à Gaza-ville  quatre.

Des dizaines de blessés ont également été pris en charge par ces hôpitaux. L'armée israélienne a déclaré à l'AFP qu'elle vérifiait les informations concernant les frappes.

Parmi les victimes figure, selon M. Bassal, six personnes tuées quand une frappe israélienne a ciblé "un groupe de civils" dans la ville de Zuwaida (centre).

Il a également fait état de deux autres Gazaouis, dont un journaliste, tués dans la partie ouest de cette ville.

Deux frappes distinctes ont par ailleurs tué six personnes, dont des enfants, près de Nuseirat (centre) et blessé 13 autres, a-t-il indiqué.

Il a aussi fait état d'une femme et deux enfants tués dans une frappe de drone sur une tente abritant des personnes déplacées au nord de Khan Younès (sud).

Dans la soirée, l'armée israélienne a annoncé cesser ses frappes et reprendre l'application du cessez-le-feu.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.

 


Mohammed ben Salmane et Emmanuel Macron discutent de l'évolution de la situation à Gaza

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  • Les entretiens ont porté sur la situation dans la bande de Gaza et sur les efforts en cours pour mettre fin au conflit et rétablir la stabilité au Moyen-Orient
  • Le prince Mohammed et M. Macron ont souligné l'importance d'alléger immédiatement les souffrances humanitaires du peuple palestinien et de parvenir à un retrait israélien complet

RIYADH : Le prince héritier Mohammed bin Salman a reçu dimanche un appel téléphonique du président français Emmanuel Macron, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Les deux dirigeants ont passé en revue la coopération dans divers domaines et ont discuté des développements régionaux et internationaux d'intérêt commun.

Les entretiens ont porté sur la situation dans la bande de Gaza et sur les efforts en cours pour mettre fin au conflit et rétablir la stabilité au Moyen-Orient.

Le prince Mohammed et M. Macron ont souligné l'importance d'alléger immédiatement les souffrances humanitaires du peuple palestinien et de parvenir à un retrait israélien complet.

Ils ont également souligné la nécessité de prendre des mesures concrètes en vue d'une paix juste et durable fondée sur la solution des deux États.