GB: Les salariés du secteur public annoncent une série de grèves en avril

Des manifestants brandissent des pancartes, des drapeaux et scandent des slogans alors qu'ils participent à une manifestation appelée par le syndicat britannique Public and Commercial Services Union (PCS) au milieu d'un différend avec le gouvernement sur les salaires à Londres, le 15 mars 2023. (Photo, AFP)
Des manifestants brandissent des pancartes, des drapeaux et scandent des slogans alors qu'ils participent à une manifestation appelée par le syndicat britannique Public and Commercial Services Union (PCS) au milieu d'un différend avec le gouvernement sur les salaires à Londres, le 15 mars 2023. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 28 mars 2023

GB: Les salariés du secteur public annoncent une série de grèves en avril

  • Des employés de l’administration chargée d'émettre les passeports seront notamment en grève pour 5 semaines dans plusieurs villes du pays à partir de lundi, en pleines vacances de Pâques
  • Les grèves prévues tout au long du mois d'avril concerneront aussi les employés du British Museum et de la British Library, le service des routes nationales, les inspecteurs du permis de conduire ou encore la police aux frontières

LONDRES: Les employés du secteur public britannique ont annoncé une série de grèves en avril dans plusieurs administrations, pour demander notamment de meilleurs salaires face à la crise du coût de la vie, qui culminera à la fin du mois avec un débrayage "total".

Des employés de l’administration chargée d'émettre les passeports seront notamment en grève pour 5 semaines dans plusieurs villes du pays à partir de lundi, en pleines vacances de Pâques, a rappelé mardi dans un communiqué PCS, premier syndicat du secteur public.

Le 28 avril, "plus de 130 000 adhérents du PCS seront en grève (...) pour augmenter la pression sur le gouvernement sur la question des salaires, des retraites et de la sécurité de l'emploi", a indiqué le syndicat dans un autre communiqué publié lundi soir.

Les grèves prévues tout au long du mois d'avril concerneront aussi les employés du British Museum et de la British Library, le service des routes nationales, les inspecteurs du permis de conduire ou encore la police aux frontières.

"Nos adhérents ne reculeront pas dans ce conflit. Les ministres doivent prendre note que nous intensifions notre action et qu'ils doivent résoudre le différend en mettant de l'argent sur la table", a assuré le secrétaire général de PCS Mark Serwotka, cité dans le communiqué.

Le Royaume-Uni est secoué depuis des mois par des grèves à répétition dans de nombreux secteurs pour de meilleurs salaires, face à des hausses de prix qui dépassent 10%. L'inflation a rebondi en février, à 10,4% sur un an.

Mi-mars, des centaines de milliers de personnes, enseignants, conducteurs du métro londonien, médecins, fonctionnaires, étaient en grève au Royaume-Uni, le jour même où le gouvernement conservateur présentait son budget.

Une grève pour les salaires de dix jours, à partir de vendredi, de membres du personnel de sécurité à l'aéroport londonien d'Heathrow, a conduit British Airways à annoncer lundi l'annulation de plusieurs centaines de vols.

Les entreprises pétrolières et gazières opérant sur le plateau continental britannique font aussi face à une série de grèves de salariés qui exigent de meilleurs salaires et conditions de travail.

Une offre de hausses salariales dans la santé, actuellement soumise au vote à leurs adhérents par les syndicats, pourrait mettre fin à plusieurs mois de grèves dans le secteur, tandis que les enseignants pourraient au contraire annoncer de nouveaux débrayages après une offre jugée "insultante" par leur syndicat NEU.

Le syndicat RMT, largement moteur dans les grèves du rail au Royaume-Uni, a de son côté annoncé mercredi suspendre une grève prévue les 30 mars et 1er avril, dans le cadre de ses négociations avec les opérateurs ferroviaires.


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.


Cessez-le-feu à Gaza: nouveau veto américain au Conseil de sécurité de l'ONU

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
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  • "Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya
  • "Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum"

NATIONS-UNIES: Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

"Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya.

"Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum".

Les Palestiniens plaidaient en effet pour une résolution dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies qui permet au Conseil de prendre des mesures pour faire appliquer ses décisions, par exemple avec des sanctions, ce qui n'était pas le cas.

Le texte préparé par les dix membres élus du Conseil, vu par l'AFP, exigeait "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties" et "la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages".

"Nous avons été très clairs pendant toutes les négociations que nous ne pouvions pas soutenir un cessez-le-feu inconditionnel qui ne permette pas la libération des otages", a justifié après le vote l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood, estimant que le Conseil aurait envoyé au Hamas "le message dangereux qu'il n'y a pas besoin de revenir à la table des négociations".

La résolution "n'était pas un chemin vers la paix mais une feuille de route vers plus de terrorisme, de souffrance, de massacres", a commenté l'ambassadeur israélien Danny Danon, remerciant les Etats-Unis.

La plupart des 14 autres membres du Conseil, qui ont tous voté pour, ont déploré le veto américain.

"C'est une génération entière d'enfants que nous abandonnons à Gaza", a lancé l'ambassadrice slovène adjointe Ondina Blokar Drobic, estimant qu'un message uni et "sans équivoque" du Conseil aurait été "un premier pas pour permettre à ces enfants d'avoir un avenir".

En protégeant les autorités israéliennes, "les Etats-Unis de facto cautionnent leurs crimes contre l'humanité", a dénoncé de son côté Louis Charbonneau, de Human Rights Watch.

"Directement responsables"

Le Hamas a lui accusé les Américains d'être "directement responsables" de la "guerre génocidaire" d'Israël à Gaza.

Le 7 octobre 2023, des commandos infiltrés dans le sud d'Israël à partir de la bande de Gaza voisine ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP fondé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a lancé une campagne de bombardements massifs suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait au moins 43.985 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

La quasi-totalité des quelque 2,4 millions d'habitants ont été déplacés dans ce territoire en proie à un désastre humanitaire.

Depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l'ONU peine à parler d'une seule voix, bloqué plusieurs fois par des veto américains, mais aussi russes et chinois.

Les quelques résolutions adoptées n'appelaient pas à un cessez-le-feu inconditionnel et permanent. En mars, avec l'abstention américaine, le Conseil avait ainsi demandé un cessez-le-feu ponctuel pendant le ramadan --sans effet sur le terrain--, et avait adopté en juin une résolution américaine soutenant un plan américain de cessez-le-feu en plusieurs phases accompagnées de libérations d'otages, qui n'a jamais abouti.

Certains diplomates espéraient qu'après la victoire de Donald Trump, les Etats-Unis de Joe Biden seraient plus flexibles dans les négociations, imaginant une répétition de décembre 2016.

A quelques semaines de la fin du mandat de Barack Obama, le Conseil avait alors adopté, pour la première fois depuis 1979, une résolution demandant à Israël de cesser la colonisation dans les Territoires palestiniens occupés. Un vote permis par la décision des Américains de ne pas utiliser leur droit de veto, alors qu'ils avaient toujours soutenu Israël jusqu'alors sur ce dossier.