Forte secousse sismique ressentie en Afghanistan et au Pakistan

Les gens se rassemblent devant un centre commercial à la suite d'un tremblement de terre à Islamabad, au Pakistan, le 21 mars 2023.(Photo, AFP)
Les gens se rassemblent devant un centre commercial à la suite d'un tremblement de terre à Islamabad, au Pakistan, le 21 mars 2023.(Photo, AFP)
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Publié le Mardi 21 mars 2023

Forte secousse sismique ressentie en Afghanistan et au Pakistan

  • L'épicentre du séisme a été localisé dans le nord-est de l'Afghanistan près de la ville de Jorm, à la frontière avec le Pakistan et le Tadjikistan, et à une profondeur de 187 km
  • Aucune victime ni aucun dégât n'ont été signalés dans l'immédiat, mais le tremblement de terre a été fortement ressenti dans une grande partie de l'Afghanistan, au Pakistan et même plus à l'est

KABOUL: Un séisme de magnitude 6,5 a longuement secoué mardi soir l'Afghanistan, le Pakistan et certaines parties de l'Inde, provoquant la stupeur des habitants.

"C'était terrifiant. Je n'avais jamais vu une telle secousse de ma vie", a déclaré à l'AFP Khatera, une habitante de la capitale afghane.

Avec sa famille, la quinquagénaire s'est précipitée hors de son appartement situé au cinquième étage d'un immeuble résidentiel de Kaboul.

L'épicentre du séisme a été localisé dans le nord-est de l'Afghanistan près de la ville de Jorm, à la frontière avec le Pakistan et le Tadjikistan, et à une profondeur de 187 km, selon l'institut sismologique américain USGS.

Aucune victime ni aucun dégât n'ont été signalés dans l'immédiat, mais le tremblement de terre a été fortement ressenti dans une grande partie de l'Afghanistan, au Pakistan et même plus à l'est, dans certaines régions de l'Inde.

"Jusqu'à présent, Dieu merci, il n'y a pas eu de mauvaises nouvelles concernant des victimes. Nous espérons que tous les citoyens du pays sont en sécurité", a tweeté le porte-parole du gouvernement afghan, Zabihullah Mujahid.

Il a précisé que les centres de santé du pays avaient été mis en état d'alerte.

Il était 21H17, heure locale en Afghanistan, quand le tremblement de terre d'une durée d'au moins 30 secondes s'est produit.

En Afghanistan, de nombreuses familles étaient sorties de chez elles pour célébrer Nowruz, le nouvel an Perse, lorsque les secousses se sont fait ressentir.

Un journaliste de l'AFP a indiqué que plusieurs de ses voisins avaient fui avec leurs enfants de leur immeuble situé dans le centre de Kaboul.

"Ils se sont enfuis sans chaussures, en portant leurs enfants à la main", a-t-il précisé.

Au Pakistan, les habitants de la ville de Rawalpindi au nord-est du pays, ont également fui leurs maisons.

"Les gens sont sortis en courant de leurs maisons et ont récité le Coran", a déclaré un correspondant de l'AFP se trouvant dans la ville.

Le séisme s'est produit dans la région montagneuse de l'Hindu Kush, qui se trouve près de la jonction des plaques tectoniques eurasienne et indienne, a précisé le Centre Sismologique Euro-Méditerranéen (EMSC), qui a également relevé une magnitude de 6,5.

Le 22 juin 2022 en Afghanistan, plus de 1.000 personnes ont été tuées et des dizaines de milliers de personnes se sont retrouvées sans abri après un tremblement de terre de magnitude 5,9.

Ce séisme qui avait frappé la province pauvre de Paktika est le plus meurtrier du pays depuis près d'un quart de siècle.

L'Afghanistan est actuellement en proie à une catastrophe humanitaire, aggravée par la prise de contrôle du pays par les talibans en août 2021.

Les financements internationaux dont dépendait ce pays d'Asie du Sud se sont taris après la prise de pouvoir des talibans et les avoirs détenus à l'étranger ont été gelés.

Le mois derniers, plus de 55.000 personnes ont été tuées par un tremblement de terre qui a frappé le sud-est de la Turquie et certaines parties de la Syrie.


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.


Cessez-le-feu à Gaza: nouveau veto américain au Conseil de sécurité de l'ONU

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
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  • "Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya
  • "Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum"

NATIONS-UNIES: Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

"Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya.

"Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum".

Les Palestiniens plaidaient en effet pour une résolution dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies qui permet au Conseil de prendre des mesures pour faire appliquer ses décisions, par exemple avec des sanctions, ce qui n'était pas le cas.

Le texte préparé par les dix membres élus du Conseil, vu par l'AFP, exigeait "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties" et "la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages".

"Nous avons été très clairs pendant toutes les négociations que nous ne pouvions pas soutenir un cessez-le-feu inconditionnel qui ne permette pas la libération des otages", a justifié après le vote l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood, estimant que le Conseil aurait envoyé au Hamas "le message dangereux qu'il n'y a pas besoin de revenir à la table des négociations".

La résolution "n'était pas un chemin vers la paix mais une feuille de route vers plus de terrorisme, de souffrance, de massacres", a commenté l'ambassadeur israélien Danny Danon, remerciant les Etats-Unis.

La plupart des 14 autres membres du Conseil, qui ont tous voté pour, ont déploré le veto américain.

"C'est une génération entière d'enfants que nous abandonnons à Gaza", a lancé l'ambassadrice slovène adjointe Ondina Blokar Drobic, estimant qu'un message uni et "sans équivoque" du Conseil aurait été "un premier pas pour permettre à ces enfants d'avoir un avenir".

En protégeant les autorités israéliennes, "les Etats-Unis de facto cautionnent leurs crimes contre l'humanité", a dénoncé de son côté Louis Charbonneau, de Human Rights Watch.

"Directement responsables"

Le Hamas a lui accusé les Américains d'être "directement responsables" de la "guerre génocidaire" d'Israël à Gaza.

Le 7 octobre 2023, des commandos infiltrés dans le sud d'Israël à partir de la bande de Gaza voisine ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP fondé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a lancé une campagne de bombardements massifs suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait au moins 43.985 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

La quasi-totalité des quelque 2,4 millions d'habitants ont été déplacés dans ce territoire en proie à un désastre humanitaire.

Depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l'ONU peine à parler d'une seule voix, bloqué plusieurs fois par des veto américains, mais aussi russes et chinois.

Les quelques résolutions adoptées n'appelaient pas à un cessez-le-feu inconditionnel et permanent. En mars, avec l'abstention américaine, le Conseil avait ainsi demandé un cessez-le-feu ponctuel pendant le ramadan --sans effet sur le terrain--, et avait adopté en juin une résolution américaine soutenant un plan américain de cessez-le-feu en plusieurs phases accompagnées de libérations d'otages, qui n'a jamais abouti.

Certains diplomates espéraient qu'après la victoire de Donald Trump, les Etats-Unis de Joe Biden seraient plus flexibles dans les négociations, imaginant une répétition de décembre 2016.

A quelques semaines de la fin du mandat de Barack Obama, le Conseil avait alors adopté, pour la première fois depuis 1979, une résolution demandant à Israël de cesser la colonisation dans les Territoires palestiniens occupés. Un vote permis par la décision des Américains de ne pas utiliser leur droit de veto, alors qu'ils avaient toujours soutenu Israël jusqu'alors sur ce dossier.