GP d'Arabie saoudite de F1: Pérez l'emporte devant Verstappen, Red Bull écrase la concurrence

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Publié le Lundi 20 mars 2023

GP d'Arabie saoudite de F1: Pérez l'emporte devant Verstappen, Red Bull écrase la concurrence

  • Rien ne semble perturber les monoplaces de l'écurie
  • Sur le rapide circuit urbain de Jeddah, le Néerlandais a dépassé ses concurrents les uns après les autres

DJEDDAH :Red Bull écrase la concurrence. L'écurie autrichienne a réalisé un nouveau doublé avec la victoire du Mexicain Sergio Pérez devant son coéquipier Max Verstappen, pourtant 15e sur la grille, dimanche au Grand Prix d'Arabie saoudite, deuxième manche du Championnat du monde de Formule 1.

Rien ne semble perturber les monoplaces de l'écurie, même pas le problème de transmission survenu au double champion du monde en titre lors de la deuxième partie des qualifications (Q2) samedi et qui lui avait valu de partir très loin de la première ligne.

Sur le rapide circuit urbain de Jeddah, le Néerlandais a dépassé ses concurrents les uns après les autres et a profité de l'intervention de la voiture de sécurité entre les 18e et 20e tours après l'abandon du Canadien Lance Stroll (Aston Martin) pour se rapprocher du Top 3.

A la mi-course, il s'est emparé de la deuxième place en doublant facilement Fernando Alonso (Aston Martin). Mais Pérez avait déjà creusé l'écart devant.

Encore les plus rapides dimanche, comme après la première manche à Bahreïn, Pérez et Verstappen, qui a chipé in extremis le meilleur tour en course à son coéquipier, ce qui lui permet de garder la tête du championnat du monde pour seulement un point, ont encore écœuré leurs rivaux.

Ils ont confirmé qu'il serait très difficile de lutter avec eux cette saison, que ce soit pour le titre mondial des pilotes, ou même des constructeurs où Red Bull dispose déjà de 46 longueurs d'avance sur Mercedes.

Vers un mano a mano ? 

On semble donc se diriger vers un mano a mano entre les deux pilotes, qui pourront s'attaquer, tandis que les autres écuries se battront souvent pour ramasser les miettes laissées par Red Bull.

"Si c'est le cas, ça sera très simple. On est autorisé à s'affronter donc c'est le meilleur qui sera devant", a estimé Verstappen. "Ça serait une bonne nouvelle pour l'équipe car cela voudrait dire que nous sommes loin devant nos concurrents", a ajouté son coéquipier mexicain.

La course a également été marquée par l'imbroglio autour de la sanction de dernière minute infligée à Alonso. L’Espagnol initialement troisième, comme à Bahreïn, a écopé de dix secondes de pénalité qui l'ont fait reculer au quatrième rang et privé du 100e podium de sa carrière.

Le double champion du monde de 41 ans, qui avait démarré la course en trombe, dépassant Pérez au premier virage, avait rapidement été pénalisé de cinq secondes pour un mauvais positionnement sur la grille de départ.

Il avait ensuite profité de l'intervention de la voiture de sécurité pour rentrer aux stands et effectuer cette pénalité, mais un cric avait touché sa voiture durant ces cinq secondes, provoquant une nouvelle sanction de dix secondes officialisée après la cérémonie protocolaire.

Mais Aston Martin a fait appel de cette pénalité et a finalement eu gain de cause en prouvant que plusieurs écuries n'avaient pas été pénalisées dans des cas similaires par le passé, obligeant la FIA à revoir sa décision.

Mercedes sourit, Ferrari grimace 

Le Britannique George Russell, qui avait décroché un podium inespéré pour Mercedes, devra finalement se contenter du quatrième rang. L'écurie allemande aura tout de même réalisé une belle course dimanche avec la cinquième place de Lewis Hamilton.

"On a fait un pas dans la bonne direction, on a maximisé les performances de la voiture. On ne pouvait pas faire mieux que quatrième", s'était réjoui Russell en conférence de presse, avant d'ajouter, fair-play: "C'est très dur ce qui est arrivé à Fernando. Je pense que certaines pénalités ont été trop sévères."

Ferrari a encore connu une course mitigée puisque l'Espagnol Carlos Sainz, parti en quatrième position, a terminé seulement sixième, devant son coéquipier Charles Leclerc.

La déception est moindre pour le Monégasque, dont la saison s'annonce plus compliquée que prévu, mais qui s'était élancé du douzième rang en raison d'une pénalité infligée après le remplacement d'un composant électronique lors du Grand Prix de Bahreïn, au cours duquel il avait dû abandonner.

"Globalement, on ne peut pas être satisfait de nos résultats. On n'a pas eu la vitesse espérée, notamment en pneus durs. Il y avait un gros écart entre notre niveau en qualifications et en course", a déploré Fred Vasseur, le patron de la Scuderia.

Côté français, les deux Alpine d'Esteban Ocon et Pierre Gasly rentrent dans les points, avec les huitième et neuvième places.

 


Finul: quatre soldats italiens blessés, Rome accuse le Hezbollah

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  • Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban
  • Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus

ROME: Quatre soldats italiens ont été légèrement blessés lors d'une nouvelle "attaque" contre la mission de maintien de la paix de l'ONU au Liban, la Finul, a indiqué vendredi le gouvernement italien, qui en a attribué la responsabilité au Hezbollah.

"J'ai appris avec profonde indignation et inquiétude que de nouvelles attaques avaient visé le QG italien de la Finul dans le sud du Liban (et) blessé des soldats italiens", a indiqué dans un communiqué la Première ministre Giorgia Meloni.

"De telles attaques sont inacceptables et je renouvelle mon appel pour que les parties en présence garantissent à tout moment la sécurité des soldats de la Finul et collaborent pour identifier rapidement les responsables", a-t-elle affirmé.

Mme Meloni n'a pas désigné le responsable de cette attaque, mais son ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani a pointé du doigt le Hezbollah: "Ce devraient être deux missiles (...) lancés par le Hezbollah, encore une fois", a-t-il déclaré là la presse à Turin (nord-ouest).

Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a indiqué à l'AFP que Rome attendrait une enquête de la Finul.

Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban, qui abrite le contingent italien et le commandement du secteur ouest de la Finul".

"J'essayerai de parler avec le nouveau ministre israélien de la Défense (Israël Katz, ndlr), ce qui a été impossible depuis sa prise de fonction, pour lui demander d'éviter d'utiliser les bases de la Finul comme bouclier", a affirmé le ministre de la Défense Guido Crosetto, cité par le communiqué.

Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus, dont une vingtaine dus à des tirs ou des actions israéliennes.

Plus de 10.000 Casques bleus sont stationnés dans le sud du Liban, où la Finul est déployée depuis 1978 pour faire tampon avec Israël. Ils sont chargés notamment de surveiller la Ligne bleue, démarcation fixée par l'ONU entre les deux pays.

L'Italie en est le principal contributeur européen (1.068 soldats, selon l'ONU), devant l'Espagne (676), la France (673) et l'Irlande (370).


Syrie: le bilan des frappes israéliennes sur Palmyre s'élève à 92 morts

Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
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  • Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie
  • Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah

BEYROUTH: Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan.

Mercredi, trois frappes israéliennes ont ciblé la ville moderne attenante aux ruines gréco-romaines de la cité millénaire de Palmyre. Une d'entre elles a touché une réunion de membres de groupes pro-iraniens avec des responsables des mouvements irakien d'Al-Noujaba et libanais Hezbollah, selon l'Observatoire.

Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah.

L'ONG avait fait état la veille de 82 morts.

Ces frappes israéliennes sont "probablement les plus meurtrières" ayant visé la Syrie à ce jour, a déclaré jeudi devant le Conseil de sécurité Najat Rochdi, adjointe de l'envoyé spécial de l'ONU en Syrie.

Depuis le 23 septembre, Israël a intensifié ses frappes contre le Hezbollah au Liban mais également sur le territoire syrien, où le puissant mouvement libanais soutient le régime de Damas.

Depuis le début de la guerre civile en Syrie, Israël a mené des centaines de frappes contre le pays voisin, visant l'armée syrienne et des groupes soutenus par Téhéran, son ennemi juré. L'armée israélienne confirme rarement ces frappes.

Le conflit en Syrie a éclaté après la répression d'un soulèvement populaire qui a dégénéré en guerre civile. Il a fait plus d'un demi-million de morts, ravagé les infrastructures et déplacé des millions de personnes.

Située dans le désert syrien et classée au patrimoine mondial de l'Unesco, Palmyre abrite des temples gréco-romains millénaires.

 


Israël annonce mettre fin à un régime de garde à vue illimitée pour les colons de Cisjordanie

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  • Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne
  • Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé vendredi que le régime dit de la détention administrative, équivalent d'une garde à vue quasi illimitée, ne serait désormais plus applicable aux colons israéliens en Cisjordanie.

Alors que "les colonies juives [en Cisjordanie] sont soumises à de graves menaces terroristes palestiniennes [...] et que des sanctions internationales injustifiées sont prises contre des colons [ou des entreprises oeuvrant à la colonisation], il n'est pas approprié que l'Etat d'Israël applique une mesure aussi sévère [la détention administrative, NDLR] contre des colons", déclare M. Katz dans un communiqué.

Israël occupe la Cisjordanie depuis 1967 et les violences ont explosé dans ce territoire palestinien depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas à Gaza, le 7 octobre 2023.

Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne. Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Face à la montée des actes de violences commis par des colons armés, plusieurs pays occidentaux (Etats-Unis, Union européenne, Royaume-Uni et Canada notamment) ont au cours des douze derniers mois pris des sanctions (gel des avoirs, interdiction de voyager) contre plusieurs colons qualifiés d'"extrémistes".

Il y a quelques jours, les Etats-Unis ont sanctionné pour la première fois une entreprise israélienne de BTP active dans la construction de colonies en Cisjordanie.

La détention administrative est une procédure héritée de l'arsenal juridique de la période du Mandat britannique sur la Palestine (1920-1948), avant la création d'Israël. Elle permet aux autorités de maintenir un suspect en détention sans avoir à l'inculper, pendant des périodes pouvant aller jusqu'à plusieurs mois, et pouvant être renouvelées pratiquement à l'infini.

Selon le Club des prisonniers palestiniens, ONG de défense des Palestiniens détenus par Israël, plus de 3.430 Palestiniens se trouvaient en détention administrative fin août. Par comparaison, seuls huit colons juifs sont détenus sous ce régime à ce jour, selon le quotidien israélien de gauche Haaretz vendredi.

L'annonce de la fin de la détention administrative pour les colons survient au lendemain de l'émission par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêts internationaux contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant recherchés par la justice internationale pour des "crimes de guerres" et "crimes contre l'humanité".

M. Netanyahu a rejeté catégoriquement la décision de la Cour comme une "faillite morale" et une mesure animée par "la haine antisémite à l'égard d'Israël".