Le forum de Riyad salue l’importance accordée par les pays du Golfe à l’éducation

Parmi les experts qui ont participé à la table ronde figurent Abderrahmane al-Asmi, Miguel Clusener-Godt, Peter Stone et Hiba Aziz. (Photo AN)
Parmi les experts qui ont participé à la table ronde figurent Abderrahmane al-Asmi, Miguel Clusener-Godt, Peter Stone et Hiba Aziz. (Photo AN)
Short Url
Publié le Mercredi 08 mars 2023

Le forum de Riyad salue l’importance accordée par les pays du Golfe à l’éducation

  • Le président de la Ville du roi Abdelaziz pour la science et la technologie a salué la coordination croissante entre le gouvernement central et la communauté scientifique en Arabie saoudite
  • Mounir al-Desouki a également affirmé que l’investissement du Royaume dans l’éducation, la science et la technologie portait ses fruits

RIYAD: L’adaptation rapide de l’Arabie saoudite à la pandémie de Covid-19 dans le domaine de l’éducation a été saluée par le président de la Ville du roi Abdelaziz pour la science et la technologie.

Mounir al-Desouki est intervenu lors d’une table ronde organisée dans le cadre du Forum des organisations internationales sur l’avenir de l’éducation, de la science et de la culture (Fesciof), qui s’est tenu mercredi à Riyad.

Intitulée «Rapid Fire: The Future Outlook of The Energy Science Culture (ESC) sectors», cette table ronde a réuni M. Al-Desouki ainsi que les experts Abderrahmane al-Asmi, Miguel Clusener-Godt, Peter Stone et Hiba Aziz.

«En ce qui concerne l’éducation dans le Royaume, 6 millions d’étudiants ont suivi des cours en ligne, ce qui est une bonne chose compte tenu de l’excellente infrastructure», a déclaré M. Al-Desouki, qui a salué la coordination croissante entre le gouvernement central et la communauté scientifique en Arabie saoudite.

Le président a affirmé que l’investissement du Royaume dans l’éducation, la science et la technologie portait ses fruits. «Nous envoyons des étudiants étudier à l’étranger depuis longtemps. Nous pouvons constater que l’année dernière, à Atlanta, les finalistes et les gagnants de la Foire internationale des sciences et de l’ingénierie étaient saoudiens (...) tout comme le gagnant de l’Olympiade de robotique qui s’est tenue en Allemagne», a-t-il ajouté.

M. Al-Desouki a également évoqué la transformation en cours dans le secteur des sciences et des technologies du Royaume. «L’une de ces transformations consistait à créer un conseil pour la recherche et l’innovation en tant que sous-comité du Conseil des ministres dirigé par le prince héritier.»

«Cela permet de rapprocher les décideurs politiques et les chercheurs et de s’assurer que nous continuons à financer l’un des défis que nous avons relevés dans le passé pour stimuler la communauté des chercheurs», a-t-il expliqué.

Abderrahmane al-Asmi, directeur général du Bureau arabe de l’éducation pour les États du Golfe, a indiqué qu’une «grande attention» était accordée à l’éducation dans le Golfe et que cette question revêtait une importance primordiale pour les dirigeants de la région.

«Nous constatons que plus de 20 à 25% des budgets annuels sont alloués au développement de ces pays», a-t-il mentionné. «Cela témoigne de la priorité accordée à l’éducation dans les pays du Golfe. Nous devons envisager une éducation de qualité qui contribue à un véritable changement.»

Miguel Clusener-Godt, professeur à l’université nationale de Yokohama, a mis l’accent sur l’importance de l’attention portée par le Royaume à la géologie et aux réserves de biosphère. «À l’heure actuelle, il existe 738 réserves de biosphère dans 134 pays du monde, et le Royaume fait partie de deux réserves de biosphère», a-t-il précisé.

«Nous devons être clairs: les êtres humains font partie de la nature. La nature et nous ne faisons qu’un. Si l’on veut protéger l’écosystème, il faut donc prendre en considération les aspects du développement durable.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Quatre journalistes tués à Gaza, le nombre de morts parmi les professionnels des médias dépasse cent

Israël poursuit son offensive sur Gaza en dépit d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat. (Photo AFP)
Israël poursuit son offensive sur Gaza en dépit d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat. (Photo AFP)
Short Url
  • Cent quatre journalistes palestiniens, ainsi que deux journalistes israéliens et trois libanais, auraient été tués depuis le début du conflit
  • Israël poursuit son offensive sur Gaza en dépit d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui exige un cessez-le-feu immédiat

LONDRES: L’Autorité des médias de Gaza a déclaré jeudi que quatre journalistes avaient été tués lors d’une frappe aérienne israélienne, ce qui porte à plus de cent le nombre total de journalistes tués dans le conflit.

Selon l’agence Anadolu, les victimes sont Hail al-Najjar, éditeur vidéo à Al-Aqsa Media Network, Mahmoud Jahjouh, photojournaliste pour le site Palestine Post, Moath Moustafa al-Ghefari, photojournaliste pour le site Kanaan Land et pour la Palestinian Media Foundation, et Amina Mahmoud Hameed, présentatrice de programmes et rédactrice dans plusieurs organes de presse.

Le Bureau de presse de Gaza a indiqué que les quatre journalistes avaient été tués lors d’une frappe aérienne israélienne, mais il n’a pas fourni de détails supplémentaires sur les circonstances de leur mort.

Au total, cent quatre journalistes palestiniens, deux israéliens et trois libanais ont été tués depuis le début du conflit, le 7 octobre.

Ces dernières pertes s’ajoutent au lourd tribut déjà payé par les professionnels des médias. Selon le Comité pour la protection des journalistes, le conflit de Gaza constitue le conflit le plus meurtrier pour les journalistes et les professionnels des médias depuis que l’organisation a commencé à tenir des registres.

Israël poursuit son offensive sur Gaza en dépit d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui exige un cessez-le-feu immédiat.

Jeudi, l’Afrique du Sud, qui a porté plainte contre Israël pour génocide devant la Cour internationale de justice, a demandé à cette dernière d’ordonner à Israël de mettre fin à son assaut contre Rafah.

Selon les autorités médicales de Gaza, plus de 35 200 Palestiniens ont été tués, principalement des femmes et des enfants, et plus de 79 200 ont été blessés depuis le début du mois d’octobre, lorsqu’Israël a lancé son offensive, répondant à une attaque du Hamas.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël: l'armée annonce avoir trouvé et rapatrié les corps de trois otages de Gaza

Ricarda Louk est assise devant une pancarte représentant sa fille disparue Shani Louk, le 17 octobre 2023, à Tel Aviv. L'armée israélienne a déclaré le 17 mai 2024 avoir retrouvé les corps de trois otages israéliens à Gaza, dont Louk. (AP)
Ricarda Louk est assise devant une pancarte représentant sa fille disparue Shani Louk, le 17 octobre 2023, à Tel Aviv. L'armée israélienne a déclaré le 17 mai 2024 avoir retrouvé les corps de trois otages israéliens à Gaza, dont Louk. (AP)
Short Url
  • L'armée israélienne a récupéré «les corps de nos otages Shani Louk, Amit Buskila et Itzhak Gelerenter, pris en otage durant le massacre commis par le Hamas le 7 octobre », a déclaré le contre-amiral Daniel Hagari
  • Sur les 252 personnes emmenées comme otages le 7 octobre, 125 sont toujours détenues à Gaza, dont 37 sont mortes selon l'armée israélienne

JÉRUSALEM: L'armée israélienne a annoncé vendredi avoir découvert dans la bande de Gaza les corps de trois otages israéliens enlevés lors de l'attaque menée par le Hamas le 7 octobre en Israël et les avoir rapatriés.

L'armée a récupéré "les corps de nos otages Shani Louk, Amit Buskila et Itzhak Gelerenter, pris en otage durant le massacre commis par le Hamas le 7 octobre", a déclaré le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l'armée, ajoutant qu'ils avaient été "brutalement assassinés" par le Hamas en tentant de fuir le festival de musique Nova et "leur corps emmenés" à Gaza.

Selon l'amiral Hagari, les corps des otages ont été récupérés "durant une opération conjointe entre l'armée et l'agence de renseignements" sur la base de renseignements obtenus notamment "lors d'interrogatoire de terroristes arrêtés dans la bande de Gaza" et ont été identifiés à l'institut national de Médecine légale israélien.

Germano-Israélienne de 22 ans, Shani Louk était apparue dans une vidéo sur les réseaux sociaux, allongée sur le ventre, apparemment inconsciente et à moitié dénudée, à l'arrière d'un pick-up dans la bande de Gaza.

Amit Buskila était âgée de 27 ans et Itzhak Gelerenter de 56 ans lors de l'attaque.

"Le retour de leurs corps est un rappel douloureux et brutal que nous devons rapidement ramener tous nos frères et soeurs de leur cruelle captivité", les vivants et les morts, a réagi le Forum des familles d'otages, principale association de proches.

Sur les 252 personnes emmenées comme otages le 7 octobre, 125 sont toujours détenues à Gaza, dont 37 sont mortes selon l'armée israélienne.

L'attaque surprise menée depuis la bande de Gaza par des commandos du Hamas dans le sud israélien a entraîné la mort de plus de 1.170 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de chiffres officiels israéliens. Plus de 360 personnes ont été tuées sur le seul site du festival de musique Nova, organisé dans le sud d'Israël, tout près de la frontière avec la bande de Gaza.

En riposte, Israël a lancé une offensive tous azimuts sur la bande de Gaza, qui a déjà fait plus de 35.000 morts, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a adressé ses condoléances aux familles. "Cette perte terrible brise le coeur", nous "pleurons avec les familles", a assuré M. Netanyahu, promettant de ramener "tous les otages, les vivants et les morts".

 

 


Tunisie: l'ONU dénonce «l'intimidation et le harcèlement» des avocats

Ces arrestations ont suscité des condamnations de la part de la société civile tunisienne et ont déclenché une réaction internationale. (Dossier/AFP)
Ces arrestations ont suscité des condamnations de la part de la société civile tunisienne et ont déclenché une réaction internationale. (Dossier/AFP)
Short Url
  • «L'Etat de droit doit être respecté et les personnes détenues arbitrairement, y compris pour avoir défendu les droits des migrants et lutté contre la discrimination raciale, doivent être libérées», exige le Haut-Commissariat
  • Mme Shamdasani a indiqué que le Haut-Commissariat était «très préoccupé par le fait que des migrants sont de plus en plus souvent pris pour cible»

GENEVE: Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a dénoncé vendredi "l'intimidation et le harcèlement" dont sont victimes en Tunisie des avocats et membres des médias critiques du gouvernement et de ses politiques migratoires.

Les perquisitions contre l'Ordre des avocats dans ce pays "portent atteinte à l'Etat de droit et violent les normes internationales relatives à la protection de l'indépendance et de la fonction des avocats. De tels actes constituent des formes d'intimidation et de harcèlement", a dénoncé Ravina Shamdasani, la porte-parole du Haut-Commissariat à Genève, lors d'un point de presse.

Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Türk, "exhorte les autorités à respecter et à sauvegarder les libertés d'expression, d'association et de rassemblement pacifique, qui sont garanties par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques auquel la Tunisie est partie", a souligné Mme Shamdasani.

"L'Etat de droit doit être respecté et les personnes détenues arbitrairement, y compris pour avoir défendu les droits des migrants et lutté contre la discrimination raciale, doivent être libérées", exige encore le Haut-Commissariat, ajoutant que "les droits humains de tous les migrants doivent être protégés et les discours de haine xénophobe doivent cesser".

Mme Shamdasani a indiqué que le Haut-Commissariat était "très préoccupé par le fait que des migrants, pour la plupart originaires du sud du Sahara, ainsi que les personnes et les organisations qui leur viennent en aide, en Tunisie, sont de plus en plus souvent pris pour cible".

Et elle a dénoncé "une augmentation de l'utilisation d'une rhétorique déshumanisante et raciste à l'encontre des migrants noirs et des Tunisiens noirs".

Le président tunisien Kais Saied, qui concentre tous les pouvoirs depuis juillet 2021, s'est insurgé jeudi contre les critiques occidentales, défendant la légalité de ces mesures.