Le joueur du PSG et du Maroc Achraf Hakimi mis en examen pour viol

Dans cette photo d'archive prise le 10 janvier 2022, le défenseur marocain Achraf Hakimi s'échauffe avant le match de football de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2021 entre le Maroc et le Ghana au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. (AFP)
Dans cette photo d'archive prise le 10 janvier 2022, le défenseur marocain Achraf Hakimi s'échauffe avant le match de football de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2021 entre le Maroc et le Ghana au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. (AFP)
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Publié le Samedi 04 mars 2023

Le joueur du PSG et du Maroc Achraf Hakimi mis en examen pour viol

  • Le joueur du PSG, 24 ans, a été entendu jeudi par les enquêteurs de la Sûreté territoriale des Hauts-de-Seine, puis mis en examen par un juge d'instruction et placé sous contrôle judiciaire
  • Une femme, également âgée de 24 ans, l'accuse de l'avoir violée samedi dernier chez lui à Boulogne-Billancourt, en banlieue ouest de Paris

NANTERRE: Le défenseur marocain du Paris Saint-Germain Achraf Hakimi a été mis en examen jeudi pour viol, a indiqué vendredi le parquet de Nanterre contacté par l'AFP.

Le joueur du PSG, 24 ans, a été entendu jeudi par les enquêteurs de la Sûreté territoriale des Hauts-de-Seine, puis mis en examen par un juge d'instruction et placé sous contrôle judiciaire. Vendredi, le joueur était présent à l'entraînement du PSG, a constaté une journaliste de l'AFP. Contacté, le club a refusé de commenter immédiatement.

Une femme, également âgée de 24 ans, l'accuse de l'avoir violée samedi dernier chez lui à Boulogne-Billancourt, en banlieue ouest de Paris.

Son contrôle judiciaire lui interdit d'entrer en contact avec la jeune femme, a précisé le parquet. Il est toutefois autorisé à quitter le territoire français.

L'enquête préliminaire ouverte lundi par le parquet de Nanterre est désormais confiée à un juge d'instruction.

Contactée par l'AFP, l'avocate du joueur, Me Fanny Colin, n'était pas joignable dans l'immédiat. Mardi, elle avait assuré au Parisien que les accusations étaient "fausses" et que M. Hakimi, "serein", se tenait "à la disposition de la justice".

De son côté, la jeune femme a été entendue mercredi par les enquêteurs, ont indiqué des sources proches du dossier.

"On prend acte de la mise en examen", a réagi auprès de l'AFP l'avocate de la victime, Me Rachel Flore Pardo. "Ma cliente maintient toutes ses déclarations. Elle a fait le choix de s'exprimer exclusivement à la justice et ne souhaite pas médiatiser l'affaire, notamment pour préserver sa sécurité", a-t-elle poursuivi.

La jeune femme s'était d'abord rendue dimanche dans un commissariat du Val-de-Marne, où elle a déclaré avoir été violée, sans porter plainte.

Selon une source policière, elle a alors raconté avoir fait connaissance avec Achraf Hakimi en janvier sur le réseau social Instagram et s'être rendue samedi chez lui dans un VTC (voiture de transport avec chauffeur) commandé par le joueur.

Achraf Hakimi est arrivé au PSG en 2021, en provenance de l'Inter Milan. Considéré comme l'un des meilleurs arrières droits du monde, il a fait partie de l'équipe-type de l'année 2022 désignée par la Fédération internationale (Fifa) et révélée lundi à Paris.

Le joueur avait d'ailleurs participé à la soirée de gala organisée par la Fifa lundi à la Salle Pleyel, quelques heures après la révélation sur l'ouverture de l'enquête le visant pour viol.

- Une "tentative de racket»

L'avocate du joueur marocain a dénoncé pour sa part une "tentative de racket" à l'encontre de son client, qui "dément fermement les accusations" portées contre lui.

Considéré comme l'un des meilleurs arrières droits du monde, Achraf Hakimi, 24 ans, est accusé par une femme du même âge de l'avoir violée samedi dernier chez lui à Boulogne-Billancourt, en banlieue ouest de Paris.

Sa mise en examen lui "offre enfin la possibilité de se défendre", a déclaré Me Fanny Colin dans un communiqué, et notamment de "prendre connaissance du dossier".

"Je retiens pour ma part que la dénonciatrice a refusé de déposer plainte, a refusé de se soumettre au moindre examen médical ou psychologique et a refusé d'être confrontée à Achraf Hakimi alors pourtant que l'accusation ne repose exclusivement que sur ses propos", a affirmé Me Colin.

"En outre, il résulte selon moi des pièces qui sont entre les mains de la police judiciaire que M. Hakimi a, dans cette affaire, été l'objet d’une tentative de racket", a-t-elle conclu.

Vendredi matin, le joueur est apparu très souriant à l'entraînement du PSG, a constaté une journaliste de l'AFP.

Entendu la veille par les enquêteurs de la Sûreté territoriale des Hauts-de-Seine, il a été mis en examen jeudi. Son contrôle judiciaire lui interdit d'entrer en contact avec la jeune femme. Il peut toutefois quitter le territoire français.

 


Rodéo urbain en Gironde: une jeune femme de 18 ans tuée à moto

Selon la maire de Bassens Alexandre Rubio, la collision s'est produite sur un boulevard menant à un terrain privé, un parking désaffecté où se retrouvent chaque weekend des motards de l'agglomération bordelaise. (AFP)
Selon la maire de Bassens Alexandre Rubio, la collision s'est produite sur un boulevard menant à un terrain privé, un parking désaffecté où se retrouvent chaque weekend des motards de l'agglomération bordelaise. (AFP)
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  • La victime était sur une moto, sans casque, et a chuté durant l'accident, a précisé la police, confirmant une information de Sud Ouest
  • Deux autres personnes, âgées de 19 et 23 ans, ont été blessées dans l'accident et transportées "en urgence absolue" vers le CHU de Pellegrin à Bordeaux, toujours selon la même source

BORDEAUX: Une jeune femme de 18 ans est morte dimanche soir après une collision entre deux motos sur une route prisée des amateurs de rodéo urbain à Bassens, près de Bordeaux, a-t-on appris lundi auprès de la police et de la mairie.

La victime était sur une moto, sans casque, et a chuté durant l'accident, a précisé la police, confirmant une information de Sud Ouest.

Deux autres personnes, âgées de 19 et 23 ans, ont été blessées dans l'accident et transportées "en urgence absolue" vers le CHU de Pellegrin à Bordeaux, toujours selon la même source.

Selon la maire de Bassens Alexandre Rubio, la collision s'est produite sur un boulevard menant à un terrain privé, un parking désaffecté où se retrouvent chaque weekend des motards de l'agglomération bordelaise.

En août dernier, une jeune homme de 22 ans avait trouvé la mort sur ce même boulevard dans des circonstances similaires.

"Nous sommes hyper tristes en pensant à cette jeune et à sa famille, mais à la tristesse s'ajoute de la colère car tout le monde connaît ce problème et on nous laisse le gérer seuls", a expliqué à l'AFP le maire de cette commune portuaire.

"Je n'arrive pas à me résoudre que des jeunes, qui font beaucoup de route, viennent mourir sur ma commune", a ajouté M. Rubio, déplorant que "ce phénomène existe depuis plusieurs années", avec des interventions de pompiers "chaque weekend pour des poignets ou chevilles cassés" et des effectifs policiers "avec très peu de moyens mobilisables pour intervenir".

Selon la préfecture, 221 "opérations anti-rodéos" ont été menées en Gironde par 1.131 policiers mobilisés depuis le début de l'année.

Un arrêté antirodéo permettant depuis août 2023 la surveillance par drones d'un quinzaine de périmètres de la métropole bordelais, pourrait prochainement être "élargi" à ce secteur de Bassens, a précisé la préfecture de Gironde à l'AFP.

tsq/gf/abl

 

© Agence France-Presse


Un policier condamné pour des violences sur un manifestant kurde à Marseille

Un policier marseillais a été condamné lundi à huit mois de prison avec sursis pour avoir exercé des violences jugées illégitimes contre un manifestant kurde deux ans plus tôt. (AFP)
Un policier marseillais a été condamné lundi à huit mois de prison avec sursis pour avoir exercé des violences jugées illégitimes contre un manifestant kurde deux ans plus tôt. (AFP)
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  • La procureure avait reconnu que le prévenu pouvait avoir fait "une erreur de bonne foi" quand il avait cru identifier en fin de manifestation la victime comme l'un des auteurs de jets de projectiles sur les policiers
  • Mais l'interpellation, si elle était justifiée selon le parquet, n'était en rien proportionnée. Le policier se voit aussi reprocher d'avoir dressé un faux procès-verbal d'interpellation

MARSEILLE: Un policier marseillais a été condamné lundi à huit mois de prison avec sursis pour avoir exercé des violences jugées illégitimes contre un manifestant kurde deux ans plus tôt.

Aujourd'hui en poste à Bobigny, le fonctionnaire était jugé pour un coup de poing porté au visage d'un manifestant, des violences qui n'étaient "pas justifiées et disproportionnées" selon le délibéré du tribunal.

Le policier a également été condamné à une interdiction d'exercer sur la voie publique pendant un an.

Les faits s'étaient déroulés le 24 décembre 2022, au terme d'une violente manifestation organisée à Marseille, au lendemain de l'assassinat de trois Kurdes à Paris.

La procureure avait reconnu que le prévenu pouvait avoir fait "une erreur de bonne foi" quand il avait cru identifier en fin de manifestation la victime comme l'un des auteurs de jets de projectiles sur les policiers, plus tôt dans l'après-midi.

Mais l'interpellation, si elle était justifiée selon le parquet, n'était en rien proportionnée. Le policier se voit aussi reprocher d'avoir dressé un faux procès-verbal d'interpellation.

Sa victime, carreleur de profession, avait subi une fracture du nez et un "blackout", et ne souvenait pas de l'agression.

Le policier devra lui verser 4.000 euros au titre des souffrances endurées, et 2.000 euros au titre du préjudice moral.

Ce policier avait déjà été condamné, le 31 mai par la même chambre correctionnelle, à six mois de prison avec sursis pour des faits similaires, cette fois-là sur un jeune couple en marge d'une manifestation pour les retraites, une condamnation dont il a fait appel.

 


Israël: un ministre d'extrême droite estime qu'un cessez-le-feu au Liban serait «une grosse erreur»

Israël mène depuis le 23 septembre des frappes massives au Liban contre le Hezbollah qui, après l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien, avait ouvert un "front de soutien" au mouvement islamiste palestinien en tirant des roquettes sur le territoire israélien.  Depuis le 30 septembre, son armée conduit aussi des incursions terrestres dans le sud du Liban. (AFP)
Israël mène depuis le 23 septembre des frappes massives au Liban contre le Hezbollah qui, après l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien, avait ouvert un "front de soutien" au mouvement islamiste palestinien en tirant des roquettes sur le territoire israélien. Depuis le 30 septembre, son armée conduit aussi des incursions terrestres dans le sud du Liban. (AFP)
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  • Un accord avec le Liban serait "une grosse erreur" et "une occasion historique manquée d'éradiquer le Hezbollah", a estimé Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale, sur X
  • Ces propos surviennent alors que les efforts diplomatiques ont récemment redoublé pour faire cesser la guerre entre Israël et le mouvement libanais pro-iranien

JERUSALEM: Un allié d'extrême droite du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a jugé lundi qu'un accord de cessez-le-feu au Liban, actuellement en cours de discussion, serait "une grosse erreur".

Un accord avec le Liban serait "une grosse erreur" et "une occasion historique manquée d'éradiquer le Hezbollah", a estimé Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale, sur X.

Ces propos surviennent alors que les efforts diplomatiques ont récemment redoublé pour faire cesser la guerre entre Israël et le mouvement libanais pro-iranien.

Israël mène depuis le 23 septembre des frappes massives au Liban contre le Hezbollah qui, après l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien, avait ouvert un "front de soutien" au mouvement islamiste palestinien en tirant des roquettes sur le territoire israélien.

Depuis le 30 septembre, son armée conduit aussi des incursions terrestres dans le sud du Liban.

Lors d'une tournée au Liban et en Israël la semaine dernière, l'émissaire spécial du président américain, Amos Hochstein, a fait état de "progrès supplémentaires" vers une trêve.

"Comme je l'avais déjà prévenu à Gaza, je préviens maintenant également: Monsieur le Premier ministre, il n'est pas trop tard pour mettre un terme à cet accord! Il faut continuer jusqu'à la victoire absolue!", a martelé M. Ben Gvir.