Foot: le joueur du PSG Achraf Hakimi visé par une enquête pour viol

Le Marocain et le défenseur du Paris Saint-Germain Achraf Hakimi pose à son arrivée pour assister à la cérémonie des Best FIFA Football Awards, à Paris le 27 février 2023. (Photo, AFP)
Le Marocain et le défenseur du Paris Saint-Germain Achraf Hakimi pose à son arrivée pour assister à la cérémonie des Best FIFA Football Awards, à Paris le 27 février 2023. (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 27 février 2023

Foot: le joueur du PSG Achraf Hakimi visé par une enquête pour viol

  • Selon une source proche du dossier, cette femme s'est rendu dimanche dans un commissariat du Val-de-Marne pour dénoncer des faits de viol. Elle n'a pas porté plainte
  • Fils d'une femme de ménage et d'un vendeur ambulant, tous deux Marocains et installés en Espagne depuis les années 1980, ce défenseur surdoué est né à Getafe, dans la banlieue sud de Madrid, dans le quartier de Las Margaritas

NANTERRE, FRANCE: Le parquet de Nanterre (Hauts-de-Seine) a ouvert lundi une enquête pour viol visant le défenseur marocain du Paris Saint-Germain Achraf Hakimi, a indiqué une source du proche du dossier, confirmant une information du Parisien.

L'enquête a été confiée à la Sûreté territoriale, après des accusations d'une femme de 24 ans qui a déclaré avoir été violée le 25 février au domicile du joueur à Boulogne-Billancourt, a précisé la source proche du dossier.

Contacté par l'AFP, le parquet de Nanterre a refusé de communiquer sur cette affaire, déplorant que "les informations déjà publiées" dans la presse "mettent à mal les investigations nécessaires à la manifestation de la vérité".

Selon la même source proche du dossier, cette femme s'est rendu dimanche dans un commissariat du Val-de-Marne pour dénoncer des faits de viol. Elle n'a pas porté plainte.

Le parquet de Créteil a ouvert une enquête puis a transféré la procédure à Nanterre, la ville de Boulogne-Billancourt où se seraient déroulés les faits se situant dans les Hauts-de-Seine.

Contacté par l'AFP, le PSG n'a pas réagi immédiatement.

Achraf Hakimi, né et élevé dans la banlieue de Madrid, aurait pu devenir international espagnol, mais il a fait le choix sportif du Maroc, le pays de ses parents, pour porter le maillot de l'équipe nationale.

Ami très proche proche de Kylian Mbappé, il est presque jumeau de son coéquipier star au Paris SG, les deux hommes de 24 ans n'ayant même pas deux mois d'écart.

Durant le Mondial au Qatar en novembre-décembre 2022, ils ont mis en scène leur amitié sur les réseaux sociaux, et la victoire de la France sur le Maroc en demi-finale n'a en rien altéré leur complicité.

"Nous sommes deux jeunes hommes qui partagent les même goûts, on parle de musique, de jeux vidéo, on va au restaurant", avait raconté Achraf Hakimi au Parisien avant le Mondial.

Fils d'une femme de ménage et d'un vendeur ambulant, tous deux Marocains et installés en Espagne depuis les années 1980, ce défenseur surdoué est né à Getafe, dans la banlieue sud de Madrid, dans le quartier de Las Margaritas.

Parfait hispanophone, marié à une actrice espagnole (Hiba Abouk), il a débuté le football à Ofigevi, puis a vite rejoint le centre de formation du Real Madrid, là où il a fait toutes ses classes. Ensuite, il a brillé à Dortmund, à l'Inter Milan, avant de rejoindre le PSG.


Rodéo urbain en Gironde: une jeune femme de 18 ans tuée à moto

Selon la maire de Bassens Alexandre Rubio, la collision s'est produite sur un boulevard menant à un terrain privé, un parking désaffecté où se retrouvent chaque weekend des motards de l'agglomération bordelaise. (AFP)
Selon la maire de Bassens Alexandre Rubio, la collision s'est produite sur un boulevard menant à un terrain privé, un parking désaffecté où se retrouvent chaque weekend des motards de l'agglomération bordelaise. (AFP)
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  • La victime était sur une moto, sans casque, et a chuté durant l'accident, a précisé la police, confirmant une information de Sud Ouest
  • Deux autres personnes, âgées de 19 et 23 ans, ont été blessées dans l'accident et transportées "en urgence absolue" vers le CHU de Pellegrin à Bordeaux, toujours selon la même source

BORDEAUX: Une jeune femme de 18 ans est morte dimanche soir après une collision entre deux motos sur une route prisée des amateurs de rodéo urbain à Bassens, près de Bordeaux, a-t-on appris lundi auprès de la police et de la mairie.

La victime était sur une moto, sans casque, et a chuté durant l'accident, a précisé la police, confirmant une information de Sud Ouest.

Deux autres personnes, âgées de 19 et 23 ans, ont été blessées dans l'accident et transportées "en urgence absolue" vers le CHU de Pellegrin à Bordeaux, toujours selon la même source.

Selon la maire de Bassens Alexandre Rubio, la collision s'est produite sur un boulevard menant à un terrain privé, un parking désaffecté où se retrouvent chaque weekend des motards de l'agglomération bordelaise.

En août dernier, une jeune homme de 22 ans avait trouvé la mort sur ce même boulevard dans des circonstances similaires.

"Nous sommes hyper tristes en pensant à cette jeune et à sa famille, mais à la tristesse s'ajoute de la colère car tout le monde connaît ce problème et on nous laisse le gérer seuls", a expliqué à l'AFP le maire de cette commune portuaire.

"Je n'arrive pas à me résoudre que des jeunes, qui font beaucoup de route, viennent mourir sur ma commune", a ajouté M. Rubio, déplorant que "ce phénomène existe depuis plusieurs années", avec des interventions de pompiers "chaque weekend pour des poignets ou chevilles cassés" et des effectifs policiers "avec très peu de moyens mobilisables pour intervenir".

Selon la préfecture, 221 "opérations anti-rodéos" ont été menées en Gironde par 1.131 policiers mobilisés depuis le début de l'année.

Un arrêté antirodéo permettant depuis août 2023 la surveillance par drones d'un quinzaine de périmètres de la métropole bordelais, pourrait prochainement être "élargi" à ce secteur de Bassens, a précisé la préfecture de Gironde à l'AFP.

tsq/gf/abl

 

© Agence France-Presse


Un policier condamné pour des violences sur un manifestant kurde à Marseille

Un policier marseillais a été condamné lundi à huit mois de prison avec sursis pour avoir exercé des violences jugées illégitimes contre un manifestant kurde deux ans plus tôt. (AFP)
Un policier marseillais a été condamné lundi à huit mois de prison avec sursis pour avoir exercé des violences jugées illégitimes contre un manifestant kurde deux ans plus tôt. (AFP)
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  • La procureure avait reconnu que le prévenu pouvait avoir fait "une erreur de bonne foi" quand il avait cru identifier en fin de manifestation la victime comme l'un des auteurs de jets de projectiles sur les policiers
  • Mais l'interpellation, si elle était justifiée selon le parquet, n'était en rien proportionnée. Le policier se voit aussi reprocher d'avoir dressé un faux procès-verbal d'interpellation

MARSEILLE: Un policier marseillais a été condamné lundi à huit mois de prison avec sursis pour avoir exercé des violences jugées illégitimes contre un manifestant kurde deux ans plus tôt.

Aujourd'hui en poste à Bobigny, le fonctionnaire était jugé pour un coup de poing porté au visage d'un manifestant, des violences qui n'étaient "pas justifiées et disproportionnées" selon le délibéré du tribunal.

Le policier a également été condamné à une interdiction d'exercer sur la voie publique pendant un an.

Les faits s'étaient déroulés le 24 décembre 2022, au terme d'une violente manifestation organisée à Marseille, au lendemain de l'assassinat de trois Kurdes à Paris.

La procureure avait reconnu que le prévenu pouvait avoir fait "une erreur de bonne foi" quand il avait cru identifier en fin de manifestation la victime comme l'un des auteurs de jets de projectiles sur les policiers, plus tôt dans l'après-midi.

Mais l'interpellation, si elle était justifiée selon le parquet, n'était en rien proportionnée. Le policier se voit aussi reprocher d'avoir dressé un faux procès-verbal d'interpellation.

Sa victime, carreleur de profession, avait subi une fracture du nez et un "blackout", et ne souvenait pas de l'agression.

Le policier devra lui verser 4.000 euros au titre des souffrances endurées, et 2.000 euros au titre du préjudice moral.

Ce policier avait déjà été condamné, le 31 mai par la même chambre correctionnelle, à six mois de prison avec sursis pour des faits similaires, cette fois-là sur un jeune couple en marge d'une manifestation pour les retraites, une condamnation dont il a fait appel.

 


Israël: un ministre d'extrême droite estime qu'un cessez-le-feu au Liban serait «une grosse erreur»

Israël mène depuis le 23 septembre des frappes massives au Liban contre le Hezbollah qui, après l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien, avait ouvert un "front de soutien" au mouvement islamiste palestinien en tirant des roquettes sur le territoire israélien.  Depuis le 30 septembre, son armée conduit aussi des incursions terrestres dans le sud du Liban. (AFP)
Israël mène depuis le 23 septembre des frappes massives au Liban contre le Hezbollah qui, après l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien, avait ouvert un "front de soutien" au mouvement islamiste palestinien en tirant des roquettes sur le territoire israélien. Depuis le 30 septembre, son armée conduit aussi des incursions terrestres dans le sud du Liban. (AFP)
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  • Un accord avec le Liban serait "une grosse erreur" et "une occasion historique manquée d'éradiquer le Hezbollah", a estimé Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale, sur X
  • Ces propos surviennent alors que les efforts diplomatiques ont récemment redoublé pour faire cesser la guerre entre Israël et le mouvement libanais pro-iranien

JERUSALEM: Un allié d'extrême droite du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a jugé lundi qu'un accord de cessez-le-feu au Liban, actuellement en cours de discussion, serait "une grosse erreur".

Un accord avec le Liban serait "une grosse erreur" et "une occasion historique manquée d'éradiquer le Hezbollah", a estimé Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale, sur X.

Ces propos surviennent alors que les efforts diplomatiques ont récemment redoublé pour faire cesser la guerre entre Israël et le mouvement libanais pro-iranien.

Israël mène depuis le 23 septembre des frappes massives au Liban contre le Hezbollah qui, après l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien, avait ouvert un "front de soutien" au mouvement islamiste palestinien en tirant des roquettes sur le territoire israélien.

Depuis le 30 septembre, son armée conduit aussi des incursions terrestres dans le sud du Liban.

Lors d'une tournée au Liban et en Israël la semaine dernière, l'émissaire spécial du président américain, Amos Hochstein, a fait état de "progrès supplémentaires" vers une trêve.

"Comme je l'avais déjà prévenu à Gaza, je préviens maintenant également: Monsieur le Premier ministre, il n'est pas trop tard pour mettre un terme à cet accord! Il faut continuer jusqu'à la victoire absolue!", a martelé M. Ben Gvir.