La mode saoudienne à l’honneur lors de la Saudi Cup

La mode a occupé le devant de la scène lors de la Saudi Cup, la course hippique internationale annuelle du Royaume, présentant des créations uniques de l’initiative Saudi 100 Brands du ministère de la Culture. (Photo AN/Huda Bashatah)
La mode a occupé le devant de la scène lors de la Saudi Cup, la course hippique internationale annuelle du Royaume, présentant des créations uniques de l’initiative Saudi 100 Brands du ministère de la Culture. (Photo AN/Huda Bashatah)
Les pièces reflètent la culture et le patrimoine saoudiens. (Photo AN/Huda Bashatah)
Les pièces reflètent la culture et le patrimoine saoudiens. (Photo AN/Huda Bashatah)
L’exposition Saudi 100 Brands, organisée par la Commission de la mode en Arabie saoudite, permet de découvrir les dernières nouveautés de la mode saoudienne. Elle transforme l’idée des simples vêtements en art contemporain. (Photo AN/Huda Bashatah)
L’exposition Saudi 100 Brands, organisée par la Commission de la mode en Arabie saoudite, permet de découvrir les dernières nouveautés de la mode saoudienne. Elle transforme l’idée des simples vêtements en art contemporain. (Photo AN/Huda Bashatah)
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Publié le Dimanche 26 février 2023

La mode saoudienne à l’honneur lors de la Saudi Cup

  • Saudi 100 Brands est une exposition itinérante d’une sélection d'œuvres de cent créateurs de vêtements et d’accessoires dont les pièces reflètent la culture et le patrimoine saoudiens
  • Meral Jewelry renverse littéralement la tendance du couvre-chef traditionnel pour hommes, le Magsab, en créant un accessoire de luxe unique pour le cou

RIYAD: La mode a occupé le devant de la scène lors de la Saudi Cup, la course hippique internationale annuelle du Royaume.

Les invités étaient tirés à quatre épingles – entre pièces uniques conçues sur mesure pour les célébrités et les influenceurs et ensembles excentriques attrayants.

Par ailleurs, l’exposition Saudi 100 Brands, organisée par la Commission de la mode en Arabie saoudite, offre aux visiteurs la possibilité de découvrir les dernières nouveautés de la mode saoudienne.

Maghareeb de la marque saoudienne KAF by KAF adopte une approche abstraite pour transformer l’art populaire d’Al-Qat al-Asiri en mode moderne. Dans cette pièce, les formes triangulaires deviennent l’élément principal, reliées entre elles sans fil ni aiguille pour créer une robe longue. (Photo AN/Huda Bashatah)
Maghareeb de la marque saoudienne KAF by KAF adopte une approche abstraite pour transformer l’art populaire d’Al-Qat al-Asiri en mode moderne. Dans cette pièce, les formes triangulaires deviennent l’élément principal, reliées entre elles sans fil ni aiguille pour créer une robe longue. (Photo AN/Huda Bashatah)

Saudi 100 Brands est une exposition itinérante d’une sélection d’œuvres de cent créateurs de vêtements et d’accessoires dont les pièces reflètent la culture et le patrimoine saoudiens.

Maghareeb de la marque saoudienne KAF by KAF adopte une approche abstraite pour transformer l’art populaire d’Al-Qat al-Asiri en mode moderne. Dans cette pièce, les formes triangulaires deviennent l’élément principal, reliées entre elles sans fil ni aiguille pour créer une robe longue.

Nawara de Skytten Couture considère l’avenir radieux de l’Arabie saoudite comme sa principale source d’inspiration. La conception présente une ligne d’horizon brodée de monuments, notamment la tour du Royaume et la tour Faisaliah le long de son ourlet.

Conformément à la coutume de la Saudi Cup de représenter la culture et le patrimoine, qu’ils soient locaux ou mondiaux, de nombreux créateurs choisissent de présenter leur propre parcours. (Photo AN/Huda Bashatah)
Conformément à la coutume de la Saudi Cup de représenter la culture et le patrimoine, qu’ils soient locaux ou mondiaux, de nombreux créateurs choisissent de présenter leur propre parcours. (Photo AN/Huda Bashatah)

«Revive» de Ghayda Majdalyb irradie l’essence de la reine de cœur, le personnage emblématique d’Alice au pays des merveilles. La robe avant-gardiste fait revivre une histoire d’amour au sein du temple nabatéen de Qasr al-Bint, dans la région de Madain Saleh à AlUla.

Bien sûr, aucun ensemble n’est complet sans les bons accessoires.

En bref

• Maghareeb de la marque saoudienne KAF by KAF adopte une approche abstraite pour transformer l’art populaire d’Al-Qat al-Asiri en mode moderne. Dans cette pièce, les formes triangulaires deviennent l’élément principal, reliées entre elles sans fil ni aiguille pour créer une robe longue. (Photo AN/Huda Bashatah)

• Nawara de Skytten Couture considère l’avenir radieux de l’Arabie saoudite comme sa principale source d’inspiration. La conception présente une ligne d’horizon brodée de monuments, notamment la tour du Royaume et la tour Faisaliah le long de son ourlet.

Meral Jewelry renverse littéralement la tendance du couvre-chef traditionnel pour hommes, le Magsab, en créant un accessoire de luxe unique pour le cou, tandis que la créatrice  Sarah Faisal fait d’un motif Sadu traditionnel le point central de son sac à main Sadu Melange, en utilisant des nuances de violet pour ajouter une touche moderne.

Les bijoux Meral renversent littéralement la tendance du Magsab (couvre-chef traditionnel pour hommes), créant un accessoire de luxe unique pour le cou. (Photo AN/Huda Bashatah)
Les bijoux Meral renversent littéralement la tendance du Magsab (couvre-chef traditionnel pour hommes), créant un accessoire de luxe unique pour le cou. (Photo AN/Huda Bashatah)

L’exposition fait partie d’un programme plus large qui encadre les créateurs et leur offre la possibilité de présenter leur travail à l’international. Tout au long du programme d’un an, les créateurs reçoivent des conseils d’experts de la mode du monde entier grâce à un mentorat individuel et à des ateliers sur des sujets comme le design, l’innovation, le marketing et les stratégies de vente.

Parmi les autres marques présentes à la Saudi Cup figurent Mona Alshebil, Adnan Akbar, Heba al-Qurashi, Amarah, Foz Couture, Anno Boutique, Jim Jewelry, Atelier Hekayat, NA Designs, RMRM, Sajas, Yasmeen Marzouq et Yousra Jewelry.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Rapport: Meta approuve les publicités politiques antimusulmanes en Inde

Les dépenses de campagne pour les élections indiennes – les plus importantes et les plus longues au monde – sont estimées à 16 milliards de dollars (1 dollar = 0,92 euro). (AFP)
Les dépenses de campagne pour les élections indiennes – les plus importantes et les plus longues au monde – sont estimées à 16 milliards de dollars (1 dollar = 0,92 euro). (AFP)
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  • L’enquête a révélé que Meta, la société mère de Facebook et Instagram, avait autorisé des publicités politiques manipulées par l’IA qui diffusaient de la désinformation
  • Les publicités, soumises à la bibliothèque publicitaire de Meta, contenaient des insultes envers les musulmans en Inde

LONDRES: Le géant de la technologie Meta a approuvé, sur ses plates-formes, des publicités politiques incitant à la violence et aux discours de haine lors des élections générales en Inde, a révélé un rapport publié lundi.

L’enquête, menée par l’organisation diasporique non sectaire India Civil Watch International et l’organisme de surveillance des entreprises Eko, a révélé que Meta, la société mère de Facebook et Instagram, avait autorisé des publicités politiques manipulées par l’IA qui diffusaient de la désinformation et incitaient à la violence religieuse, ciblant particulièrement les musulmans.

Le rapport révèle que le système de Meta n’a pas réussi à interdire une série de publicités incendiaires conçues pour imiter des scénarios réels, mises en ligne par ICWI et Eko.

Les publicités, soumises à la bibliothèque publicitaire de Meta, contenaient des insultes envers les musulmans en Inde, telles que «Brûlons cette vermine» et «Le sang hindou coule, ces envahisseurs doivent être brûlés».

Une autre publicité présentait un langage suprémaciste hindou et de fausses déclarations sur des dirigeants politiques, notamment un chef de l’opposition qui aurait voulu «effacer les Hindous de l’Inde» et aurait appelé à leur exécution.

Selon le rapport, toutes les publicités «ont été créées sur la base de véritables discours de haine et de désinformation qui prévalent en Inde, soulignant la capacité des réseaux sociaux à amplifier les récits préjudiciables existants».

Sur 22 publicités soumises en anglais, en hindi, en bengali, en gujarati et en kannada, 14 ont été approuvées par Meta, tandis que trois autres ont été approuvées après des ajustements mineurs qui n’ont pas modifié l’ensemble du message provocateur.

Seules cinq publicités ont été rejetées pour violation des standards de la communauté de Meta en matière de discours de haine et de violence.

Les publicités, qui ciblaient en grande partie les musulmans, ont été immédiatement supprimées après approbation par l’ICWI et Eko.

Les organisations ont accusé Meta de profiter des discours de haine et de ne pas avoir respecté son engagement d’empêcher la diffusion de contenus générés ou manipulés par l’IA sur ses plates-formes pendant les élections indiennes.

Les dépenses de campagne pour les élections indiennes – les plus importantes et les plus longues au monde – sont estimées à 16 milliards de dollars (1 dollar = 0,92 euro).

Le rapport affirme également que les publicités approuvées violaient les règles électorales indiennes, qui interdisent les contenus liés aux élections 48 heures avant le début du scrutin et pendant le vote.

Meta, qui exige une approbation de contrôle pour les comptes diffusant des publicités politiques, avait déjà fait face à une controverse lors des élections indiennes de cette année.

Un rapport précédent de l’ICWI et d’Eko a révélé que des comptes de substitution ou «fantômes» alignés sur des partis politiques payaient d’énormes sommes d’argent pour diffuser des publicités politiques non autorisées sur les plates-formes.

Certains comptes autorisés à diffuser des publicités politiques étaient même en vente dans des groupes publics Facebook comptant des dizaines de milliers de membres.

Nombre de ces publicités réelles approuvaient les tropes islamophobes et les propos suprémacistes hindous.

Le géant de la technologie lutte depuis des années contre la diffusion de contenus islamophobes sur ses plates-formes, suscitant des inquiétudes quant à la capacité de Meta à appliquer ses politiques et à contrôler la situation dans un contexte de montée du sentiment antimusulman en Inde.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Les corps d'otages retrouvés à Gaza se trouvaient dans des tunnels 

Shani Louk, Amit Buskila et Itzhak Gelerenter ont été "pris en otage" et "brutalement assassinés" le 7 octobre par le Hamas en tentant de fuir le festival de musique Nova près de la bande de Gaza, tandis que Ron Benjamin, 53 ans, a été tué à l'intersection de Mefalsim, un kibboutz du sud d'Israël, d'où son corps a été emmené à Gaza, avait déclaré l'armée, la semaine dernière. (AFP).
Shani Louk, Amit Buskila et Itzhak Gelerenter ont été "pris en otage" et "brutalement assassinés" le 7 octobre par le Hamas en tentant de fuir le festival de musique Nova près de la bande de Gaza, tandis que Ron Benjamin, 53 ans, a été tué à l'intersection de Mefalsim, un kibboutz du sud d'Israël, d'où son corps a été emmené à Gaza, avait déclaré l'armée, la semaine dernière. (AFP).
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  • Les corps de Ron Benjamin, Shani Louk, Amit Buskila et Itzhak Gelerenter ont été rapatriés en Israël à l'issue d'une opération menée sur la base de renseignements obtenus lors d'interrogatoires
  • Les dépouilles ont été extraites "de tunnels souterrains à Jabalia dans le nord de Gaza", a précisé l'armée dans un communiqué tard lundi soir

JERUSALEM: L'armée israélienne a indiqué lundi que les corps de quatre otages retrouvés dans la bande de Gaza la semaine dernière se trouvaient dans des tunnels de Jabalia, où ont lieu des combats intenses ces derniers jours.

Les corps de Ron Benjamin, Shani Louk, Amit Buskila et Itzhak Gelerenter ont été rapatriés en Israël à l'issue d'une opération menée sur la base de renseignements obtenus lors d'interrogatoires, selon l'armée israélienne, qui a indiqué que ces quatre personnes ont été tuées lors de l'attaque menée par le Hamas le 7 octobre dans le sud d'Israël.

Les dépouilles ont été extraites "de tunnels souterrains à Jabalia dans le nord de Gaza", a précisé l'armée dans un communiqué tard lundi soir.

Les forces israéliennes ont inspecté un bâtiment suspect dans lequel se trouvait une entrée de tunnel, selon le communiqué.

"Les soldats sont ensuite entrés dans le tunnel souterrain lors d'une opération de nuit, et ont mené des combats à l'intérieur", ajoute l'armée.

Lors de cette opération, les soldats "ont localisé les corps d'otages et les ont extraits des tunnels", selon la même source.

Shani Louk, Amit Buskila et Itzhak Gelerenter ont été "pris en otage" et "brutalement assassinés" le 7 octobre par le Hamas en tentant de fuir le festival de musique Nova près de la bande de Gaza, tandis que Ron Benjamin, 53 ans, a été tué à l'intersection de Mefalsim, un kibboutz du sud d'Israël, d'où son corps a été emmené à Gaza, avait déclaré l'armée, la semaine dernière.

Sur les 252 personnes prises en otages le 7 octobre, 124 sont toujours détenues à Gaza, dont 37 sont mortes selon l'armée israélienne.

Plus de 360 personnes sont mortes au festival de musique électronique Nova, où des milliers de jeunes s'étaient réunis les 6 et 7 octobre, selon le décompte d'Israël, soit près du tiers des 1.170 personnes, majoritairement des civils, tuées lors de l'attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Israël, qui a juré de détruire le Hamas, a ensuite lancé une offensive dévastatrice dans la bande de Gaza qu'elle a assiégée, entraînant la mort d'au moins 35.562 personnes, pour la plupart des civils, selon des données lundi du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas.

L'armée a déclaré à l'AFP vendredi que les combats à Jabalia étaient "peut-être les plus acharnés" depuis octobre. Les affrontements ont repris dans le nord et le centre de la bande de Gaza, quand Israël a débuté son opération le 7 mai à Rafah, ville du sud du territoire, frontalière avec l'Egypte.


Lancement du programme des jeunes leaders de la diplomatie régionale entre l’Union Européenne et les pays du CCG

Membres du programme des jeunes leaders de la diplomatie régionale entre l’Union Européenne et les pays du CCG (Fournie)
Membres du programme des jeunes leaders de la diplomatie régionale entre l’Union Européenne et les pays du CCG (Fournie)
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  • Ce programme, le premier du genre, rentre dans le cadre de l’engagement permanent de l’UE à renforcer les contacts interpersonnels entre les pays du Conseil de coopération du Golfe et l'Union européenne.
  • Ce programme a permis aux diplomates du CCG de rencontrer de hauts fonctionnaires de l’UE, des représentants d'éminents groupes de réflexion européens.

RIYAD : l'Union Européenne a accueilli à Bruxelles et à Bruges, du 12 au 17 mai 2024, la première édition du programme « Les jeunes leaders de la diplomatie régionale » ou le « Young Leaders in Regional Diplomacy »

Coordonné par le bureau du représentant spécial de l'UE pour le Golfe, Luigi Di Maio, ce programme a été mis en œuvre avec le soutien du Service des instruments de politique étrangère de la Commission européenne.

Il a été lancé lors du forum de haut niveau du 22 avril 2024 à Luxembourg et a réuni pour la première fois les ministres des affaires étrangères de l'UE et du CCG dans le cadre d'un dialogue informel et franc sur la sécurité et la coopération régionales.

Ce programme, le premier du genre, rentre dans le cadre de l’engagement permanent de l’UE à renforcer les contacts interpersonnels entre les pays du Conseil de coopération du Golfe et l'Union européenne a coïncidé avec le deuxième anniversaire de la communication conjointe de l'UE sur un partenariat stratégique avec le Golfe, publiée en mai 2022, et les conclusions du Conseil du 20 juin 2022 qui s'y rapportent. 

Cette communication conjointe définit la vision des relations UE-Golfe et vise à élargir, à approfondir la coopération de l'UE avec le Conseil de coopération du Golfe et ses États membres Elle présente des propositions concrètes pour renforcer la coopération en matière d'énergie, de transition écologique et de changement climatique, de commerce et de diversification économique, de stabilité régionale et de sécurité mondiale, de défis humanitaires et de développement, et de contacts plus étroits entre les peuples. 

La première édition du programme « Les jeunes leaders de la diplomatie régionale » a réuni 14 jeunes diplomates des États membres du Conseil de coopération du Golfe, ainsi que le Secrétariat général du CCG, y compris deux diplomates du ministère des affaires étrangères de l'Arabie saoudite, avec leurs jeunes collègues diplomates européens à l'Académie diplomatique européenne au Collège d'Europe à Bruges.

M. Luigi Di Maio, représentant spécial de l'UE pour la région du Golfe a déclaré à cette occasion: " Je crois fermement à l'effet magique de ces rencontres et à l'énergie positive de nos jeunes pour construire des liens qui durent, pour mieux comprendre les sensibilités respectives, pour s'écouter et se respecter. C'est un grand investissement dans notre diplomatie, notre sécurité et notre prospérité communes ». 

Ce programme a permis aux diplomates du CCG de rencontrer de hauts fonctionnaires de l’UE, des représentants d'éminents groupes de réflexion européens. Ils ont échangé leurs points de vue avec leurs jeunes collègues diplomates, sur des domaines stratégiques d'intérêt commun et des priorités à prendre en compte pour l'avenir des relations bilatérales et régionales. Ils ont eu aussi l’opportunité de se familiariser avec les principes et le fonctionnement de l'UE et de son service.