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Le moment où Boutros-Ghali devint secrétaire général de l’ONU

Au commencement de sa carrière, Boutros-Ghali joua un rôle majeur dans la négociation des Accords de Camp David, sous la médiation du président américain Jimmy Carter (Photo, Getty Images).
Au commencement de sa carrière, Boutros-Ghali joua un rôle majeur dans la négociation des Accords de Camp David, sous la médiation du président américain Jimmy Carter (Photo, Getty Images).
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Publié le Mardi 08 décembre 2020

Le moment où Boutros-Ghali devint secrétaire général de l’ONU

  • Le 3 décembre 1991, l’homme politique égyptien Boutros Boutros-Ghali est nommé 6ème Secrétaire général de l’ONU
  • Au commencement de sa carrière, Boutros-Ghali joua un rôle majeur dans la négociation des Accords de Camp David

Effectuant un mandat de 1992 à 1996, l’Egyptien est le seul Arabe à avoir occupé ces fonctions.

Résumé

Le 3 décembre 1991, l’homme politique égyptien Boutros Boutros-Ghali est nommé 6ème Secrétaire général de l’ONU et devient la première personne du continent africain à occuper ce poste. En concurrence avec 14 autres candidats, il est élu par le Conseil de sécurité.

Au commencement de sa carrière, Boutros-Ghali joua un rôle majeur dans la négociation des Accords de Camp David, sous la médiation du président américain Jimmy Carter, qui menèrent à la signature d’un traité de paix entre l’Egypte et Israël en 1979.

Mais des différends réguliers avec les Etats-Unis devinrent le thème récurrent des cinq années du mandat de Boutros-Ghali en tant que secrétaire général des Nations unies. Ce mandat coïncida avec plusieurs crises graves, notamment en Yougoslavie, au Rwanda et en Somalie, qui suscitèrent des doutes sur l’efficacité de l’organisation.

Malgré le soutien de 14 des 15 membres du Conseil de sécurité de l’ONU, et bien qu’étant le seul candidat à sa réélection, Boutros-Ghali devint le premier secrétaire général à ne pas effectuer de second mandat, se voyant opposé le véto américain.

LE CAIRE: Nul autre diplomate égyptien de la seconde moitié du XXème siècle n’a joui d’une notoriété et d’une renommée internationale telles que celles qu’a connues Boutros Boutros-Ghali. Il est le seul Arabe à avoir assumé le rôle de secrétaire général des Nations unies, lors d’un mandat débuté en 1992 et achevé en 1996.

Aujourd’hui, en Egypte, le nom de Boutros-Ghali revient souvent dans les discussions, au milieu de la crise que connaît le pays, avec notamment les problèmes autour du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne. Les Egyptiens, même les plus modestes, savent très bien qu’il était, de toute l’histoire du pays, le responsable égyptien jouissant des plus fortes relations avec les pays africains. Sa nomination au poste de secrétaire général de l’ONU avait elle-même été soutenue principalement par un nombre important de pays africains.

Boutros-Ghali est l’une des figures politiques les plus importantes de l’histoire de l’Egypte moderne. Sa renommée, d’abord locale, est vite devenue mondiale. L’Organisation des Nations unies à fait face à des défis mondiaux durant son mandat de secrétaire général, qui coïncida avec des changements radicaux sur la scène internationale, notamment l’effritement de l’Union soviétique, la fin de la Guerre froide, et le début de l’hégémonie américaine dans un monde désormais unipolaire. Cette période fut aussi celle des répercussions de la Guerre du Golfe, de l’éclatement de la Yougoslavie et du génocide au Rwanda.

Tout au long de son mandat, Boutros-Ghali a renforcé les mécanismes de travail de l’ONU et ses moyens d’intervention dans les conflits, toujours dans le but de les limiter et de résoudre les différends en utilisant la voie pacifique. Il a mis au point un concept de diplomatie préventive, renforçant les capacités de l’organisation dans le maintien et le rétablissement de la paix, et la dotant d’outils de consolidation de la paix après les conflits.

« Cela n’est un secret pour personne proche de Boutros-Ghali que le fait de ne pas avoir été nommé ministre des Affaires étrangères a pesé sur lui tout au long de sa vie »

Dr. Abdellatif El-Menawy

Boutros-Ghali est né au Caire le 14 novembre 1922, issu d’une famille copte. Il porte le nom de son grand-père paternel, qui fut Premier ministre égyptien de 1908 jusqu’à son assassinat en 1910. Son grand-père maternel, Mikhail Sharobim, est un historien reconnu, auteur du  Guide complet de l’histoire ancienne et moderne de l’Egypte. Boutros Ghali déclara lors d’un entretien : « « Ma famille est tombée dans la jarre des affaires étrangères il y a bien longtemps. » La plupart des membres de sa famille étaient en effet associés de loin ou de près à ce ministère.

Il prit les fonctions de ministre des Affaires étrangères par intérim en 1977, succédant à Ismaïl Fahmi, qui démissionna du poste suite à la visite historique d’Anouar el-Sadate à Jérusalem.  

Il fut réintégré à ce poste en 1978-1979, succédant cette fois-ci à Mohammed Ibrahim Kamel, qui était en désaccord avec Sadate pour des raisons similaires à celles qui avaient poussé Fahmi à démissionner. Kamel, lui, démissionna la veille de la signature des Accords de Camp David.

Les dates clés :

  1. Le 14 novembre 1922

Naissance de Boutros Boutros-Ghali au Caire.

  1. En 1977

Il accompagne le président égyptien Sadate lors de sa visite historique à Jérusalem.

  1. Entre 1977 et 1991

Il occupe les fonctions de ministre d'État aux Affaires étrangères.

  1. Du 5 au 17 septembre 1978

Il participe au sommet de Camp David en tant que négociateur dans les accords signés entre l’Egypte et Israël. 

  1. Le 3 décembre 1991

Il est nommé secrétaire général de l’ONU.

  1. Le 1er janvier 1992

Il entame son mandat de 5 ans de secrétaire général de l’ONU

  1. Les 3 et 4 Octobre 1993

19 soldats américains sont tués lors du raid « Black Hawk Down » (La chute du faucon noir) sur Mogadiscio en Somalie, mandaté par les Nations unies. Boutros-Ghali est pointé du doigt par les Américains suite à l’échec de cette opération.

  1. En 1996

Le véto américain le prive d’un second mandat de secrétaire général de l’ONU.

  1. En 1999

Il publie ses mémoires Unvanquished (en français : Mes Années à la Maison de Verre) où il décrit, durant son mandat de cinq ans, ses relations orageuses avec l’administration américaine, coupable selon lui de l’échec de l’ONU.

  1. Le 16 février 2016

Boutros-Ghali meurt au Caire, âgé de 93 ans.

Boutros-Ghali resta dans ses fonctions durant le règne de Hosni Moubarak et occupa plusieurs autres positions, notamment Vice-Premier Ministre, ministre d’Etat à l’Immigration et ministre d’Etat aux Affaires étrangères avant de devenir secrétaire général de l’ONU durant un seul mandat, marqué par les réticences américaines à son égard.

Malgré une longue carrière au ministère des Affaires étrangères égyptien, il ne fut jamais nommé ministre des Affaires étrangères, mais uniquement ministre d’Etat. Cela n’est un secret pour personne proche de Boutros-Ghali que le fait de ne pas avoir été nommé ministre des Affaires étrangères a pesé sur lui tout au long de sa vie, même si l’un des surnoms que lui avaient attribué ses compatriotes était « le père de la diplomatie populaire ».

« Lors de son discours à l’Assemblée générale, Ghali ne fit aucune mention spécifique au Moyen-Orient, alors qu’on attendait de lui de faire de la recherche d’une solution au conflit arabo-israélien une priorité ».

Extrait d’un article de AP à la une de Arab News, le 4 décembre 1991.

Boutros-Ghali est élu au poste de secrétaire général des Nations unies en 1991. Il s’est trouvé confronté à de grandes difficultés durant son mandat. Il dévoila sans détours ces obstacles dans son livre Mes Années à la Maison de Verre dans lequel il révéla la face cachée du fonctionnement du Conseil de sécurité de l’ONU et le rôle américain dans la crise qui bouleversa le monde à cette époque.

Son livre apporta un éclairage sur la détérioration de ses relations avec Washington, qu’il accusa de se contenter d’afficher des positions prétendument fortes, tout en poussant l’ONU à mener des batailles âpres sans toutefois mobiliser les moyens et fonds nécessaires à son succès. Ces relations compliquées lui coutèrent son poste. En 1996, 10 membres du Conseil de sécurité des Nations unies, dont l’Egypte, la Guinée-Bissau et le Botswana proposèrent une résolution pour l’extension du mandat de Boutros-Ghali pour cinq années supplémentaires. 14 des 15 membres approuvèrent la résolution mais les Etats-Unis opposèrent leur véto et il fut forcé de quitter l’organisation internationale la plus importante au monde.

Boutros-Ghali expliqua que plusieurs raisons avaient motivé le véto américain contre sa nomination pour un second mandat, dont des pressions politiques liées à l’élection présidentielle américaine en 1996, des désaccords entre les Etats-Unis et l’ONU sur des sujets tels que la guerre en Bosnie et le génocide au Rwanda, ainsi que des tensions liées aux arriérés dans les contributions dues par les Etats-Unis.

Suite à son départ de l’ONU, Boutros-Ghali devint le premier secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie. Il dirigea également le Conseil national des droits de l’Homme en Egypte duquel il démissionna en février 2011, peu de temps après les manifestations du 25 janvier et le départ forcé de Moubarak.

 
Extrait des Archives d’Arab News du 4 décembre 1991

Lorsque l’Etat égyptien décida d’établir le Conseil national des droits de l’Homme en 2003, il ne pouvait trouver de personnalité égyptienne plus apte et renommée que Boutros-Ghali pour occuper ce poste. Il possédait toutes les qualités requises et fut choisi pour diriger le Conseil dès sa création jusqu’en 2011. Il en devint ensuite le président d’honneur en 2013.

L’une des prises de position de Boutros-Ghali dont les Egyptiens se souviennent particulièrement fut lors du renversement des Frères Musulmans. Boutros-Ghali écrivit alors à Ban Ki-moon, le Secrétaire général des Nations unies à ce moment, lui disant : « Ce qui s’est passé en Egypte le 30 Juin, le jour des manifestations pour le départ de Mohammed Morsi, était une révolution à part entière, qui vit la chute d’un régime fasciste sous couvert de religion ».

Boutros-Ghali mentionna dans son message que le rôle de l’ONU, à travers ses différents mécanismes et instruments était ‘d’assurer la paix internationale, la sécurité et la coopération entre les Etats ». Il ajouta que l’organisme devait chercher à ‘respecter ses principes et sa charte pour assurer paix, sécurité et justice et combattre le terrorisme ». Il mentionna que « le peuple égyptien s’était révolté pour éliminer un régime fasciste qui opérait sous couvert de religion et cherchait à diviser la société, favorisant une fraction de cette dernière aux dépens du reste de la population ». Enfin, il observa que le peuple égyptien s’était révolté pour « éliminer un régime qui avait accentué les discriminations ».

Boutros-Ghali est mort le 16 février 2016 à l’âge de 93 ans, dans un hôpital du Caire, après un combat contre une maladie. Il s’apprêtait alors à voyager pour Paris à bord d’un avion sanitaire des Nations Unies afin de poursuivre son traitement et de subir une intervention chirurgicale. Son destin devait être de mourir au Caire, s’accrochant jusqu’à son dernier souffle, comme si l’Egypte refusait de le voir partir, par loyauté et en appréciation de son engagement et de ses efforts. Il avait dédié sa vie à son pays depuis son plus jeune âge.

L’Egypte lui fit ses adieux lors d’obsèques militaires et d’une cérémonie présidée par le pape copte Tawadros II, en présence du président Abdel Fattah al-Sissi ainsi que d’autres personnalités politiques et responsables égyptiens. Il fut enterré à l’église Saint-Pierre et Saint-Paul au Caire, dans le quartier d’Abbassia.

 

Dr. Abdellatif El-Menawy, chroniqueur pour Arab News, a rencontré Boutros-Ghali pour la première fois en 1983. El-Menawy venait tout juste de débuter sa carrière de journaliste au magazine ‘Al-Majalla’ alors que Boutros-Ghali était ministre d’état aux Affaires étrangères. Cette première rencontre était aussi le début d’une longue relation professionnelle. Twitter : @ALMenawy


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.