En Arabie saoudite, le rôle central d’un «climat d’investissement favorable» dans le secteur minier mondial

Le Royaume a l’intention d’attirer 32 milliards de dollars d’investissements vers son secteur minier. (Shutterstock)
Le Royaume a l’intention d’attirer 32 milliards de dollars d’investissements vers son secteur minier. (Shutterstock)
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Publié le Samedi 31 décembre 2022

En Arabie saoudite, le rôle central d’un «climat d’investissement favorable» dans le secteur minier mondial

  • L’étude, réalisée par le Payne Institute for Public Policy de la Colorado School for Mines aux États-Unis, indique que le Royaume devrait jouer un rôle central dans l’approvisionnement en minéraux précieux
  • En proposant des incitations à l’investissement et en étant transparent/ouvert aux investisseurs, le Royaume commence à susciter beaucoup d’intérêt pour les partenariats d’investissement

RIYAD: L’Arabie saoudite est en passe de devenir un «leader mondial» du secteur minier grâce aux incitations à l’investissement du Royaume, selon un nouveau rapport publié à la veille d’une grande conférence dans le domaine.

L’étude, réalisée par le Payne Institute for Public Policy de la Colorado School for Mines aux États-Unis, indique que le Royaume devrait jouer un rôle central dans l’approvisionnement en minéraux précieux nécessaires pour alimenter la transition vers l’énergie verte afin d’atteindre l’objectif «zéro émission nette de carbone».

Le rapport note que les investissements devraient créer environ 14 000 nouveaux emplois dans les énergies vertes dans la région et le Royaume prévoit d’attirer 32 milliards de dollars (1 dollar = 0,93 euro) d’investissements.

Les conclusions ont été publiées au moment où l’Arabie saoudite se prépare à accueillir la deuxième édition du Future Minerals Forum à Riyad du 10 au 12 janvier, avec environ 200 conférenciers du monde entier attendus à l’événement.

Le sommet devrait aborder plusieurs sujets, notamment la durabilité, l’avenir de l’exploitation minière, la transition énergétique, la contribution des minéraux au développement des sociétés, la transformation numérique et les chaînes de valeur intégrées.

Se tournant vers le rôle de l’Arabie saoudite dans le secteur, le rapport déclare: «Les perspectives du rôle de l’Arabie saoudite en tant que leader mondial dans la construction de chaînes d’approvisionnement efficaces en minerais critiques sont prometteuses, en partie en raison d’un climat d’investissement accueillant.»

En proposant des incitations à l’investissement et en étant transparent/ouvert aux investisseurs, le Royaume commence à susciter beaucoup d’intérêt pour les partenariats d’investissement. Le PDG d’Eurasian Resources Group a récemment déclaré que l’Arabie saoudite avait tous les atouts pour réussir.

Actuellement, le Royaume traite 145 demandes de permis d’exploitation envoyées par des sociétés étrangères, selon l’étude.

Selon des études géologiques datant de 80 ans, le Royaume aurait une réserve de potentiel minier inexploité évaluée à 1 300 milliards de dollars.

Cependant, avec la hausse des prix des minéraux précieux, en particulier l’or, le cuivre et le zinc, la valeur réelle de la richesse minérale actuelle du Royaume pourrait être le double de ce chiffre, soutient le PDG du Saudi Geological Survey Abdallah al-Shamrani en septembre 2022.

Plus tôt cette semaine, des informations révèlent que l’Arabie saoudite avait délivré 38 nouvelles licences minières en novembre, contre 21 le mois précédent, alors que le secteur continue de croître conformément au plan de diversification économique de l’initiative Vision 2030, selon les données officielles.

Le nombre total de licences d’exploitation minière dans le Royaume s’élève désormais à 2 201, contre 2 164 en octobre.

Parmi celles distribuées en novembre, 24 étaient destinées à l’exploitation minière, 13 à l’industrie des matériaux de construction et une à la production de matières premières, rapporte l’Agence de presse saoudienne, citant des données du ministère de l’Industrie et des Ressources minérales.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.