Des archives sur l'assassinat du président Kennedy rendues publiques

Selon les historiens spécialistes de John F. Kennedy, il est peu probable que les archives maintenues secrètes contiennent des révélations explosives ou soient en capacité d'éteindre les théories du complot autour de cet événement qui a changé la face du monde (Photo, AFP).
Selon les historiens spécialistes de John F. Kennedy, il est peu probable que les archives maintenues secrètes contiennent des révélations explosives ou soient en capacité d'éteindre les théories du complot autour de cet événement qui a changé la face du monde (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 16 décembre 2022

Des archives sur l'assassinat du président Kennedy rendues publiques

  • Selon les Archives nationales, ce sont désormais 97% des environ cinq millions de pages du dossier qui sont accessibles à tous
  • Mais la Maison Blanche, citant des inquiétudes concernant la sécurité nationale, a bloqué la publication de milliers d'autres

WASHINGTON: Les Archives nationales américaines ont rendu publics jeudi plus de 13.000 documents liés à l'assassinat du président John F. Kennedy en 1963, évènement qui a provoqué la stupeur du monde entier et d'innombrables spéculations jusqu'à aujourd'hui.

Mais la Maison Blanche, citant des inquiétudes concernant la sécurité nationale, a bloqué la publication de milliers d'autres. Un lot d'archives sur cette affaire avait déjà été déclassifié en décembre 2021.

Selon les Archives nationales, ce sont désormais 97% des environ cinq millions de pages du dossier qui sont accessibles à tous.

Le président démocrate Joe Biden a indiqué dans une note qu'un nombre "limité" de documents ne pourraient pas être rendus publics, une mesure "nécessaire" afin de "prévenir des dommages sur la défense militaire, les opérations de renseignement, les forces de l'ordre ou la politique étrangère".

De précédentes demandes de maintien de la confidentialité de certains documents avaient émané de la principale agence de renseignement américaine, la CIA, et de la police fédérale, le FBI.

Théories du complot

Selon les historiens spécialistes de John F. Kennedy, il est peu probable que les archives maintenues secrètes contiennent des révélations explosives ou soient en capacité d'éteindre les théories du complot autour de cet événement qui a changé la face du monde.

L'assassinat du très populaire président américain, le 22 novembre 1963 à Dallas, au Texas, a donné lieu à de nombreuses spéculations et supputations, alimentées par des centaines de livres et de films comme celui d'Oliver Stone "JFK" (1991).

Les théories du complot ayant trait à l'assassinat de "JFK" rejettent les conclusions de la commission d'enquête dite "commission Warren" qui avait déterminé en 1964 que Lee Harvey Oswald, un ancien Marine ayant vécu en Union soviétique, avait agi seul dans l'assassinat du président Kennedy.

Il avait été tué deux jours après par un propriétaire de discothèque, Jack Ruby, au moment de son transfèrement depuis la prison municipale.

Certains pensent que Lee Harvey Oswald a été utilisé par Cuba ou l'URSS. D'autres estiment que l'assassinat a été commandité par l'opposition anticastriste cubaine avec le soutien des services secrets américains et du FBI, ou par des opposants à JFK aux Etats-Unis.

KGB

Un nombre important des documents publiés jeudi ont trait à Lee Harvey Oswald, et notamment à ses déplacements à l'étranger et les personnes qu'il a rencontrées dans les semaines, les mois, et les années avant l'assassinat.

L'un des documents relate l'interrogatoire d'un ancien agent du KGB (les services secrets soviétiques) qui affirme que Lee Harvey Oswald avait été recruté par le KGB lors de son séjour en Union soviétique, mais qu'il était considéré comme "un peu fou et imprévisible".

L'agent affirme que le KGB n'était plus en contact avec Lee Harvey Oswald après son retour aux Etats-Unis, et que le KGB ne l'avait "jamais chargé de tuer le président Kennedy".

Un autre document datant de 1991 cite une autre source au sein du KGB affirmant que Lee Harvey Oswald n'avait "à aucun moment été un agent contrôlé par le KGB", bien que les services secrets soviétiques l'aient "surveillé de près et constamment durant son séjour en URSS".

En 2017, Donald Trump avait rendu publics certains documents liés à l'assassinat du 35e président américain, conformément à une loi du Congrès de 1992 exigeant que les documents liés au président Kennedy soient publiés, dans leur ensemble et sans caviardage, sous 25 ans.


Mandats d'arrêt de la CPI : réaction outrées en Israël, un nouveau «procès Dreyfus» dit Netanyahu

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JERUSALEM: L'annonce par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant a suscité des réactions outrées en Israël, M. Netanyahu comparant la décision de la Cour à un nouveau "procès Dreyfus".

"La décision antisémite de la Cour pénale internationale est comparable à un procès Dreyfus d'aujourd'hui qui se terminera de la même façon", a déclaré le chef du gouvernement dans un communiqué diffusé par son bureau.

Condamné pour espionnage, dégradé et envoyé au bagne à la fin du XIXe siècle en France, le capitaine français de confession juive Alfred Dreyfus avait été innocenté et réhabilité quelques années plus tard. L'affaire Dreyfus a profondément divisé la société française et révélé l'antisémitisme d'une grande partie de la population.

"Israël rejette avec dégoût les actions absurdes et les accusations mensongères qui le visent de la part de la [CPI]", dont les juges "sont animés par une haine antisémite à l'égard d'Israël", ajoute M. Netanyahu.

La CPI "a perdu toute légitimité à exister et à agir" en se comportant "comme un jouet politique au service des éléments les plus extrêmes oeuvrant à saper la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient", a réagi son ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, sur X.

La CPI a émis jeudi des mandats d'arrêt contre MM. Netanyahu et Gallant "pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024", et contre Mohammed Deif, chef de la branche armée du Hamas "pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre présumés commis sur le territoire de l'Etat d'Israël et de l'Etat de Palestine depuis au moins le 7 octobre 2023", date de l'attaque sans précédent du mouvement palestinien contre Israël à partir de Gaza ayant déclenché la guerre en cours.

"Jour noir" 

"C'est un jour noir pour la justice. Un jour noir pour l'humanité", a écrit sur X le président israélien, Isaac Herzog, pour qui la "décision honteuse de la CPI [...] se moque du sacrifice de tous ceux qui se sont battus pour la justice depuis la victoire des Alliés sur le nazisme [en 1945] jusqu'à aujourd'hui".

La décision de la CPI "ne tient pas compte du fait qu'Israël a été attaqué de façon barbare et qu'il a le devoir et le droit de défendre son peuple", a ajouté M. Herzog, jugeant que les mandats d'arrêt étaient "une attaque contre le droit d'Israël à se défendre" et visent "le pays le plus attaqué et le plus menacé au monde".

Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale, et chantre de l'extrême droite a appelé à réagir à la décision de la CPI en annexant toute la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, et en y étendant la colonisation juive.

"Israël défend les vies de ses citoyens contre des organisations terroristes qui ont attaqué notre peuple, tué et violé. Ces mandats d'arrêt sont une prime au terrorisme", a déclaré le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, dans un communiqué.

"Pas surprenant" 

Rare voix discordante, l'organisation israélienne des défense des droits de l'Homme B'Tselem a estimé que la décision de la CPI montre qu'Israël a atteint "l'un des points les plus bas de son histoire".

"Malheureusement, avec tout ce que nous savons sur la conduite de la guerre qu'Israël mène dans la bande de Gaza depuis un an [...] il n'est pas surprenant que les preuves indiquent que [MM. Netanyahu et Gallant] sont responsables de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité", écrit l'ONG dans un communiqué.

Elle appelle par ailleurs "tous les Etats parties [au traité de Rome ayant institué la CPI] à respecter les décisions de la [Cour] et à exécuter ces mandats".

L'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité à Gaza.

La campagne de représailles militaires israéliennes sur la bande de Gaza a fait au moins 44.056 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.

 


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.